txt
stringlengths
5
375k
title
stringlengths
3
14.1k
timestamp
int64
1.72B
1.72B
time_collection
float64
0.01
105
text_retreated
stringlengths
51
251k
client
stringclasses
9 values
href
stringlengths
18
910
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1114-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 mars 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre Ier : Droits des personnes malades et des usagers du système de santé (Articles L1110-1 à L1115-3) Déplier Chapitre IV : Participation des usagers au fonctionnement du système de santé (Articles L1114-1 à L1114-7) Article L1114-1 Article L1114-2 Article L1114-3 Article L1114-4 Article L1114-5 Article L1114-6 Article L1114-7 Naviguer dans le sommaire du code Article L1114-1 Version en vigueur depuis le 25 mars 2019 Modifié par LOI n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 102 I. - Les associations, régulièrement déclarées, ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades peuvent faire l'objet d'un agrément par l'autorité administrative compétente soit au niveau régional, soit au niveau national. L'agrément est prononcé sur avis conforme d'une commission nationale qui comprend des représentants de l'Etat, dont un membre de la juridiction administrative et un membre de la Cour de cassation en activité ou honoraire, un député et un sénateur et leurs suppléants ainsi que des personnalités qualifiées en raison de leur compétence ou de leur expérience dans le domaine associatif. L'agrément est notamment subordonné à l'activité effective et publique de l'association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du système de santé ainsi qu'aux actions de formation et d'information qu'elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et à son indépendance. Les conditions d'agrément et du retrait de l'agrément ainsi que la composition et le fonctionnement de la commission nationale sont déterminés par décret en Conseil d'Etat. Seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. II. - Les représentants des usagers dans les instances mentionnées au I suivent une formation de base délivrée par les associations de représentants d'usagers agréées au titre du même I. Cette formation est conforme à un cahier des charges. Le cahier des charges ainsi que la liste des associations délivrant la formation sont arrêtés par le ministre chargé de la santé. Cette formation donne droit à une indemnité versée au représentant d'usagers par l'association assurant la formation. Un décret détermine les modalités selon lesquelles une subvention publique est allouée à cet effet à l'association. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe le montant de cette indemnité. Conformément au A du XXIV de l’article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, ces dispositions entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de chaque commission. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,454
0.882597
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1114-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 mars 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ier : droits des personnes malades et des usagers du système de santé (articles l1110-1 à l1115-3) déplier chapitre iv : participation des usagers au fonctionnement du système de santé (articles l1114-1 à l1114-7) article l1114-1 article l1114-2 article l1114-3 article l1114-4 article l1114-5 article l1114-6 article l1114-7 naviguer dans le sommaire du code article l1114-1 version en vigueur depuis le 25 mars 2019 modifié par loi n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 102 i. - les associations, régulièrement déclarées, ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades peuvent faire l'objet d'un agrément par l'autorité administrative compétente soit au niveau régional, soit au niveau national. l'agrément est prononcé sur avis conforme d'une commission nationale qui comprend des représentants de l'etat, dont un membre de la juridiction administrative et un membre de la cour de cassation en activité ou honoraire, un député et un sénateur et leurs suppléants ainsi que des personnalités qualifiées en raison de leur compétence ou de leur expérience dans le domaine associatif. l'agrément est notamment subordonné à l'activité effective et publique de l'association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du système de santé ainsi qu'aux actions de formation et d'information qu'elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et à son indépendance. les conditions d'agrément et du retrait de l'agrément ainsi que la composition et le fonctionnement de la commission nationale sont déterminés par décret en conseil d'etat. seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. ii. - les représentants des usagers dans les instances mentionnées au i suivent une formation de base délivrée par les associations de représentants d'usagers agréées au titre du même i. cette formation est conforme à un cahier des charges. le cahier des charges ainsi que la liste des associations délivrant la formation sont arrêtés par le ministre chargé de la santé. cette formation donne droit à une indemnité versée au représentant d'usagers par l'association assurant la formation. un décret détermine les modalités selon lesquelles une subvention publique est allouée à cet effet à l'association. un arrêté du ministre chargé de la santé fixe le montant de cette indemnité. conformément au a du xxiv de l’article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, ces dispositions entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de chaque commission. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006685816
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1122-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L1122-1 Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Modifié par Ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 Préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. Lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. L'information porte notamment sur : 1° L'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° Les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° L'avis du comité mentionné à l'article L. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article L. 1123-12 ; 6° Le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article L. 1121-16 ; 6° bis Pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article L. 1121-16-1 ; 7° Le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. La personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. La personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article L. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. Lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la Haute Autorité de santé ou de l'Agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. L'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. A titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. Dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. Les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. A l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. Conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,454
0.682021
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1122-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 juin 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 naviguer dans le sommaire du code article l1122-1 version en vigueur depuis le 01 juin 2019 modifié par ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. l'information porte notamment sur : 1° l'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° l'avis du comité mentionné à l'article l. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article l. 1123-12 ; 6° le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article l. 1121-16 ; 6° bis pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article l. 1121-16-1 ; 7° le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. la personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. la personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article l. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la haute autorité de santé ou de l'agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. l'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. a titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. a l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006685861
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1121-16 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 07 mars 2012 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre Ier : Principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1121-17) Article L1121-1 Article L1121-2 Article L1121-3 Article L1121-4 Article L1121-5 Article L1121-6 Article L1121-7 Article L1121-8 Article L1121-8-1 Article L1121-9 Article L1121-10 Article L1121-11 Article L1121-12 Article L1121-13 Article L1121-13-1 Article L1121-14 Article L1121-15 Article L1121-16 Article L1121-16-1 Article L1121-16-2 Article L1121-16-3 Article L1121-17 Naviguer dans le sommaire du code Article L1121-16 Version en vigueur depuis le 07 mars 2012 Modifié par LOI n°2012-300 du 5 mars 2012 - art. 1 (V) En vue de l'application des dispositions du premier alinéa de l'article L. 1121-11 et de l'article L. 1121-12 et pour les recherches mentionnées au 1° de l'article L. 1121-1 portant sur les produits mentionnés à l'article L. 5311-1 , un fichier national recense les personnes qui ne présentent aucune affection et se prêtent volontairement à ces recherches ainsi que les personnes malades lorsque l'objet de la recherche est sans rapport avec leur état pathologique. Toutefois, le comité de protection des personnes peut décider dans d'autres cas, compte tenu des risques et des contraintes que comporte la recherche impliquant la personne humaine, que les personnes qui y participent doivent être également inscrites dans ce fichier. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,454
0.585225
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1121-16 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 07 mars 2012 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre ier : principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1121-17) article l1121-1 article l1121-2 article l1121-3 article l1121-4 article l1121-5 article l1121-6 article l1121-7 article l1121-8 article l1121-8-1 article l1121-9 article l1121-10 article l1121-11 article l1121-12 article l1121-13 article l1121-13-1 article l1121-14 article l1121-15 article l1121-16 article l1121-16-1 article l1121-16-2 article l1121-16-3 article l1121-17 naviguer dans le sommaire du code article l1121-16 version en vigueur depuis le 07 mars 2012 modifié par loi n°2012-300 du 5 mars 2012 - art. 1 (v) en vue de l'application des dispositions du premier alinéa de l'article l. 1121-11 et de l'article l. 1121-12 et pour les recherches mentionnées au 1° de l'article l. 1121-1 portant sur les produits mentionnés à l'article l. 5311-1 , un fichier national recense les personnes qui ne présentent aucune affection et se prêtent volontairement à ces recherches ainsi que les personnes malades lorsque l'objet de la recherche est sans rapport avec leur état pathologique. toutefois, le comité de protection des personnes peut décider dans d'autres cas, compte tenu des risques et des contraintes que comporte la recherche impliquant la personne humaine, que les personnes qui y participent doivent être également inscrites dans ce fichier. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006685855
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1122-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L1122-1 Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Modifié par Ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 Préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. Lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. L'information porte notamment sur : 1° L'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° Les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° L'avis du comité mentionné à l'article L. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article L. 1123-12 ; 6° Le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article L. 1121-16 ; 6° bis Pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article L. 1121-16-1 ; 7° Le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. La personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. La personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article L. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. Lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la Haute Autorité de santé ou de l'Agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. L'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. A titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. Dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. Les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. A l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. Conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,455
0.993704
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1122-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 juin 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 naviguer dans le sommaire du code article l1122-1 version en vigueur depuis le 01 juin 2019 modifié par ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. l'information porte notamment sur : 1° l'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° l'avis du comité mentionné à l'article l. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article l. 1123-12 ; 6° le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article l. 1121-16 ; 6° bis pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article l. 1121-16-1 ; 7° le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. la personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. la personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article l. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la haute autorité de santé ou de l'agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. l'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. a titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. a l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006685859
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1122-1-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L1122-1-1 Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Modifié par Ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 2 Aucune recherche mentionnée au 1° de l'article L. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé, recueilli par écrit, après que lui a été délivrée l'information prévue à l'article L. 1122-1 . Lorsqu'il est impossible à la personne concernée d'exprimer son consentement par écrit, celui-ci peut être attesté par la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, par un membre de la famille ou, à défaut, par un des proches de la personne concernée, à condition que cette personne de confiance, ce membre ou ce proche soit indépendant de l'investigateur et du promoteur. Aucune recherche mentionnée au 2° de l'article L. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre, éclairé et exprès. Aucune recherche mentionnée au 3° du même article L. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne lorsqu'elle s'y est opposée. Dans le cas où la personne se prêtant à une recherche a retiré son consentement, ce retrait n'a pas d'incidence sur les activités menées et sur l'utilisation des données obtenues sur la base du consentement éclairé exprimé avant que celui-ci n'ait été retiré. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,455
0.939014
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1122-1-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 naviguer dans le sommaire du code article l1122-1-1 version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 modifié par ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 2 aucune recherche mentionnée au 1° de l'article l. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé, recueilli par écrit, après que lui a été délivrée l'information prévue à l'article l. 1122-1 . lorsqu'il est impossible à la personne concernée d'exprimer son consentement par écrit, celui-ci peut être attesté par la personne de confiance prévue à l'article l. 1111-6, par un membre de la famille ou, à défaut, par un des proches de la personne concernée, à condition que cette personne de confiance, ce membre ou ce proche soit indépendant de l'investigateur et du promoteur. aucune recherche mentionnée au 2° de l'article l. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre, éclairé et exprès. aucune recherche mentionnée au 3° du même article l. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne lorsqu'elle s'y est opposée. dans le cas où la personne se prêtant à une recherche a retiré son consentement, ce retrait n'a pas d'incidence sur les activités menées et sur l'utilisation des données obtenues sur la base du consentement éclairé exprimé avant que celui-ci n'ait été retiré. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006685864
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-7 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-7 Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 I.-Sans préjudice des dispositions de l'article L. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'Etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° La production ; 2° La distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au III et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° Le conditionnement. II.-Sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'Etat dans le département : 1° L'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au I ; 2° La distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; III.-Est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. IV.-Tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,456
0.921866
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-7 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-7 version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 modifié par loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 i.-sans préjudice des dispositions de l'article l. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° la production ; 2° la distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au iii et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° le conditionnement. ii.-sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'etat dans le département : 1° l'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au i ; 2° la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; iii.-est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. iv.-tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006686405
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-9 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-9 Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 Les données sur la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine notamment les résultats des analyses réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire et chez les particuliers, sont transmises par le directeur général de l'agence régionale de santé au représentant de l'Etat dans le département. Elles sont publiques et communicables aux tiers. Le représentant de l'Etat dans le département est tenu de communiquer régulièrement aux maires les données relatives à la qualité de l'eau distribuée, en des termes simples et compréhensibles pour tous les usagers. Les données relatives à la qualité de l'eau distribuée font l'objet d'un affichage en mairie et de toutes autres mesures de publicité appropriées dans des conditions fixées par décret. Elles sont également mises à disposition du public dans des conditions fixées par voie réglementaire. Tout détenteur, qu'il soit public ou privé, de données relatives à la qualité de l'eau les communique au directeur général de l'agence régionale de santé, dans les délais définis par arrêté du ministre chargé de la santé, afin qu'il les transmette à la Commission européenne. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,457
1.489666
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-9 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-9 version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 modifié par ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 les données sur la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine notamment les résultats des analyses réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire et chez les particuliers, sont transmises par le directeur général de l'agence régionale de santé au représentant de l'etat dans le département. elles sont publiques et communicables aux tiers. le représentant de l'etat dans le département est tenu de communiquer régulièrement aux maires les données relatives à la qualité de l'eau distribuée, en des termes simples et compréhensibles pour tous les usagers. les données relatives à la qualité de l'eau distribuée font l'objet d'un affichage en mairie et de toutes autres mesures de publicité appropriées dans des conditions fixées par décret. elles sont également mises à disposition du public dans des conditions fixées par voie réglementaire. tout détenteur, qu'il soit public ou privé, de données relatives à la qualité de l'eau les communique au directeur général de l'agence régionale de santé, dans les délais définis par arrêté du ministre chargé de la santé, afin qu'il les transmette à la commission européenne. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006686409
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-7 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-7 Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 I.-Sans préjudice des dispositions de l'article L. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'Etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° La production ; 2° La distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au III et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° Le conditionnement. II.-Sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'Etat dans le département : 1° L'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au I ; 2° La distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; III.-Est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. IV.-Tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,457
1.126138
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-7 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-7 version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 modifié par loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 i.-sans préjudice des dispositions de l'article l. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° la production ; 2° la distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au iii et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° le conditionnement. ii.-sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'etat dans le département : 1° l'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au i ; 2° la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; iii.-est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. iv.-tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006686407
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-7 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-7 Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 I.-Sans préjudice des dispositions de l'article L. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'Etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° La production ; 2° La distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au III et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° Le conditionnement. II.-Sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'Etat dans le département : 1° L'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au I ; 2° La distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; III.-Est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. IV.-Tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,458
1.055136
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-7 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-7 version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 modifié par loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 i.-sans préjudice des dispositions de l'article l. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° la production ; 2° la distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au iii et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° le conditionnement. ii.-sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'etat dans le département : 1° l'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au i ; 2° la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; iii.-est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. iv.-tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006686406
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L2142-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (Articles L2111-1 à L2446-3) Replier Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile (Articles L2111-1 à L2164-2) Replier Titre IV : Assistance médicale à la procréation (Articles L2141-1 à L2143-9) Déplier Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes (Articles L2142-1 à L2142-4) Article L2142-1 Article L2142-1-1 Article L2142-2 Article L2142-3 Article L2142-3-1 Article L2142-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L2142-1 Version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 Modifié par Ordonnance n° 2018-4 du 3 janvier 2018 - art. 2 Les activités cliniques d'assistance médicale à la procréation, à l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, ne peuvent être pratiquées que dans des établissements de santé. Sous réserve de l'alinéa suivant, les activités biologiques d'assistance médicale à la procréation ne peuvent être pratiquées que dans les laboratoires de biologie médicale accrédités selon les modalités prévues par les dispositions du chapitre Ier du titre II du livre II de la sixième partie. Les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation relatives aux gamètes en vue de don ne peuvent être pratiquées que dans des organismes et établissements de santé publics, ou dans des organismes et établissements de santé privés à but non lucratif. Aucune rémunération à l'acte ne peut être perçue par les praticiens au titre de ces activités. A l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, les activités, tant cliniques que biologiques, d'assistance médicale à la procréation doivent être autorisées suivant les modalités prévues par les dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier de la partie VI du présent code. Pour être autorisés à exercer ces activités, les établissements, les laboratoires et les organismes mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas ainsi que, le cas échéant, les groupements de coopération sanitaire doivent faire appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence et remplir les conditions déterminées en application des dispositions susmentionnées de la partie VI du présent code et des conditions de fonctionnement déterminées par voie réglementaire. L'autorisation porte sur une ou plusieurs des activités d'assistance médicale à la procréation, avec ou sans tiers donneur. Elle est délivrée pour une durée de sept ans. La mise en oeuvre de la fécondation in vitro est subordonnée à la réunion des autorisations clinique et biologique mentionnées au quatrième alinéa. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,458
0.900083
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l2142-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier deuxième partie : santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (articles l2111-1 à l2446-3) replier livre ier : protection et promotion de la santé maternelle et infantile (articles l2111-1 à l2164-2) replier titre iv : assistance médicale à la procréation (articles l2141-1 à l2143-9) déplier chapitre ii : conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes (articles l2142-1 à l2142-4) article l2142-1 article l2142-1-1 article l2142-2 article l2142-3 article l2142-3-1 article l2142-4 naviguer dans le sommaire du code article l2142-1 version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 modifié par ordonnance n° 2018-4 du 3 janvier 2018 - art. 2 les activités cliniques d'assistance médicale à la procréation, à l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, ne peuvent être pratiquées que dans des établissements de santé. sous réserve de l'alinéa suivant, les activités biologiques d'assistance médicale à la procréation ne peuvent être pratiquées que dans les laboratoires de biologie médicale accrédités selon les modalités prévues par les dispositions du chapitre ier du titre ii du livre ii de la sixième partie. les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation relatives aux gamètes en vue de don ne peuvent être pratiquées que dans des organismes et établissements de santé publics, ou dans des organismes et établissements de santé privés à but non lucratif. aucune rémunération à l'acte ne peut être perçue par les praticiens au titre de ces activités. a l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, les activités, tant cliniques que biologiques, d'assistance médicale à la procréation doivent être autorisées suivant les modalités prévues par les dispositions du chapitre ii du titre ii du livre ier de la partie vi du présent code. pour être autorisés à exercer ces activités, les établissements, les laboratoires et les organismes mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas ainsi que, le cas échéant, les groupements de coopération sanitaire doivent faire appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence et remplir les conditions déterminées en application des dispositions susmentionnées de la partie vi du présent code et des conditions de fonctionnement déterminées par voie réglementaire. l'autorisation porte sur une ou plusieurs des activités d'assistance médicale à la procréation, avec ou sans tiers donneur. elle est délivrée pour une durée de sept ans. la mise en oeuvre de la fécondation in vitro est subordonnée à la réunion des autorisations clinique et biologique mentionnées au quatrième alinéa. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687442
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L2141-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (Articles L2111-1 à L2446-3) Replier Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile (Articles L2111-1 à L2164-2) Replier Titre IV : Assistance médicale à la procréation (Articles L2141-1 à L2143-9) Déplier Chapitre Ier : Dispositions générales. (Articles L2141-1 à L2141-13) Article L2141-1 Article L2141-2 Article L2141-3 Article L2141-3-1 Article L2141-4 Article L2141-5 Article L2141-6 Article L2141-6 Article L2141-7 Article L2141-8 Article L2141-9 Article L2141-10 Article L2141-11 Article L2141-11-1 Article L2141-12 Article L2141-13 Naviguer dans le sommaire du code Article L2141-2 Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Modifié par LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 1 (V) L'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. Tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article L. 2141-10. Cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. Lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° Le décès d'un des membres du couple ; 2° L'introduction d'une demande en divorce ; 3° L'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° La signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° La cessation de la communauté de vie ; 6° La révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. Une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. Les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. Elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. Lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire. Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,458
0.722255
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l2141-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 04 août 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier deuxième partie : santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (articles l2111-1 à l2446-3) replier livre ier : protection et promotion de la santé maternelle et infantile (articles l2111-1 à l2164-2) replier titre iv : assistance médicale à la procréation (articles l2141-1 à l2143-9) déplier chapitre ier : dispositions générales. (articles l2141-1 à l2141-13) article l2141-1 article l2141-2 article l2141-3 article l2141-3-1 article l2141-4 article l2141-5 article l2141-6 article l2141-6 article l2141-7 article l2141-8 article l2141-9 article l2141-10 article l2141-11 article l2141-11-1 article l2141-12 article l2141-13 naviguer dans le sommaire du code article l2141-2 version en vigueur depuis le 04 août 2021 modifié par loi n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 1 (v) l'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article l. 2141-10. cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° le décès d'un des membres du couple ; 2° l'introduction d'une demande en divorce ; 3° l'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° la signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° la cessation de la communauté de vie ; 6° la révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en conseil d'etat, pris après avis de l'agence de la biomédecine. elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire. conformément au iii de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le gouvernement remet au parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687419
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L2141-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (Articles L2111-1 à L2446-3) Replier Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile (Articles L2111-1 à L2164-2) Replier Titre IV : Assistance médicale à la procréation (Articles L2141-1 à L2143-9) Déplier Chapitre Ier : Dispositions générales. (Articles L2141-1 à L2141-13) Article L2141-1 Article L2141-2 Article L2141-3 Article L2141-3-1 Article L2141-4 Article L2141-5 Article L2141-6 Article L2141-6 Article L2141-7 Article L2141-8 Article L2141-9 Article L2141-10 Article L2141-11 Article L2141-11-1 Article L2141-12 Article L2141-13 Naviguer dans le sommaire du code Article L2141-2 Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Modifié par LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 1 (V) L'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. Tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article L. 2141-10. Cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. Lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° Le décès d'un des membres du couple ; 2° L'introduction d'une demande en divorce ; 3° L'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° La signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° La cessation de la communauté de vie ; 6° La révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. Une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. Les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. Elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. Lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire. Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,459
0.745472
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l2141-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 04 août 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier deuxième partie : santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (articles l2111-1 à l2446-3) replier livre ier : protection et promotion de la santé maternelle et infantile (articles l2111-1 à l2164-2) replier titre iv : assistance médicale à la procréation (articles l2141-1 à l2143-9) déplier chapitre ier : dispositions générales. (articles l2141-1 à l2141-13) article l2141-1 article l2141-2 article l2141-3 article l2141-3-1 article l2141-4 article l2141-5 article l2141-6 article l2141-6 article l2141-7 article l2141-8 article l2141-9 article l2141-10 article l2141-11 article l2141-11-1 article l2141-12 article l2141-13 naviguer dans le sommaire du code article l2141-2 version en vigueur depuis le 04 août 2021 modifié par loi n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 1 (v) l'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article l. 2141-10. cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° le décès d'un des membres du couple ; 2° l'introduction d'une demande en divorce ; 3° l'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° la signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° la cessation de la communauté de vie ; 6° la révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en conseil d'etat, pris après avis de l'agence de la biomédecine. elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire. conformément au iii de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le gouvernement remet au parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687420
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L2142-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (Articles L2111-1 à L2446-3) Replier Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile (Articles L2111-1 à L2164-2) Replier Titre IV : Assistance médicale à la procréation (Articles L2141-1 à L2143-9) Déplier Chapitre II : Conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes (Articles L2142-1 à L2142-4) Article L2142-1 Article L2142-1-1 Article L2142-2 Article L2142-3 Article L2142-3-1 Article L2142-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L2142-1 Version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 Modifié par Ordonnance n° 2018-4 du 3 janvier 2018 - art. 2 Les activités cliniques d'assistance médicale à la procréation, à l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, ne peuvent être pratiquées que dans des établissements de santé. Sous réserve de l'alinéa suivant, les activités biologiques d'assistance médicale à la procréation ne peuvent être pratiquées que dans les laboratoires de biologie médicale accrédités selon les modalités prévues par les dispositions du chapitre Ier du titre II du livre II de la sixième partie. Les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation relatives aux gamètes en vue de don ne peuvent être pratiquées que dans des organismes et établissements de santé publics, ou dans des organismes et établissements de santé privés à but non lucratif. Aucune rémunération à l'acte ne peut être perçue par les praticiens au titre de ces activités. A l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, les activités, tant cliniques que biologiques, d'assistance médicale à la procréation doivent être autorisées suivant les modalités prévues par les dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier de la partie VI du présent code. Pour être autorisés à exercer ces activités, les établissements, les laboratoires et les organismes mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas ainsi que, le cas échéant, les groupements de coopération sanitaire doivent faire appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence et remplir les conditions déterminées en application des dispositions susmentionnées de la partie VI du présent code et des conditions de fonctionnement déterminées par voie réglementaire. L'autorisation porte sur une ou plusieurs des activités d'assistance médicale à la procréation, avec ou sans tiers donneur. Elle est délivrée pour une durée de sept ans. La mise en oeuvre de la fécondation in vitro est subordonnée à la réunion des autorisations clinique et biologique mentionnées au quatrième alinéa. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,459
0.57073
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l2142-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier deuxième partie : santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (articles l2111-1 à l2446-3) replier livre ier : protection et promotion de la santé maternelle et infantile (articles l2111-1 à l2164-2) replier titre iv : assistance médicale à la procréation (articles l2141-1 à l2143-9) déplier chapitre ii : conditions d'autorisation et de fonctionnement des établissements de santé, des laboratoires de biologie médicale et des autres organismes (articles l2142-1 à l2142-4) article l2142-1 article l2142-1-1 article l2142-2 article l2142-3 article l2142-3-1 article l2142-4 naviguer dans le sommaire du code article l2142-1 version en vigueur depuis le 05 janvier 2018 modifié par ordonnance n° 2018-4 du 3 janvier 2018 - art. 2 les activités cliniques d'assistance médicale à la procréation, à l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, ne peuvent être pratiquées que dans des établissements de santé. sous réserve de l'alinéa suivant, les activités biologiques d'assistance médicale à la procréation ne peuvent être pratiquées que dans les laboratoires de biologie médicale accrédités selon les modalités prévues par les dispositions du chapitre ier du titre ii du livre ii de la sixième partie. les activités cliniques et biologiques d'assistance médicale à la procréation relatives aux gamètes en vue de don ne peuvent être pratiquées que dans des organismes et établissements de santé publics, ou dans des organismes et établissements de santé privés à but non lucratif. aucune rémunération à l'acte ne peut être perçue par les praticiens au titre de ces activités. a l'exception de l'insémination artificielle et de la stimulation ovarienne, les activités, tant cliniques que biologiques, d'assistance médicale à la procréation doivent être autorisées suivant les modalités prévues par les dispositions du chapitre ii du titre ii du livre ier de la partie vi du présent code. pour être autorisés à exercer ces activités, les établissements, les laboratoires et les organismes mentionnés aux premier, deuxième et troisième alinéas ainsi que, le cas échéant, les groupements de coopération sanitaire doivent faire appel à des praticiens en mesure de prouver leur compétence et remplir les conditions déterminées en application des dispositions susmentionnées de la partie vi du présent code et des conditions de fonctionnement déterminées par voie réglementaire. l'autorisation porte sur une ou plusieurs des activités d'assistance médicale à la procréation, avec ou sans tiers donneur. elle est délivrée pour une durée de sept ans. la mise en oeuvre de la fécondation in vitro est subordonnée à la réunion des autorisations clinique et biologique mentionnées au quatrième alinéa. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687441
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1421-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre II : Administrations (Articles L1421-1 à L1427-1) Déplier Chapitre Ier : Services centraux et inspection (Articles L1421-1 à L1421-6) Article L1421-1 Article L1421-2 Article L1421-2-1 Article L1421-3 Article L1421-3-1 Article L1421-4 Article L1421-5 Article L1421-6 Naviguer dans le sommaire du code Article L1421-2 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Modifié par Ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 Pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article L. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. Ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. Lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article L. 1427-1. Lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. Conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,459
0.568274
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1421-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre ii : administrations (articles l1421-1 à l1427-1) déplier chapitre ier : services centraux et inspection (articles l1421-1 à l1421-6) article l1421-1 article l1421-2 article l1421-2-1 article l1421-3 article l1421-3-1 article l1421-4 article l1421-5 article l1421-6 naviguer dans le sommaire du code article l1421-2 version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 modifié par ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article l. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article l. 1427-1. lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687048
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1421-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre II : Administrations (Articles L1421-1 à L1427-1) Déplier Chapitre Ier : Services centraux et inspection (Articles L1421-1 à L1421-6) Article L1421-1 Article L1421-2 Article L1421-2-1 Article L1421-3 Article L1421-3-1 Article L1421-4 Article L1421-5 Article L1421-6 Naviguer dans le sommaire du code Article L1421-2 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Modifié par Ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 Pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article L. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. Ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. Lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article L. 1427-1. Lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. Conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,460
0.71869
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1421-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre ii : administrations (articles l1421-1 à l1427-1) déplier chapitre ier : services centraux et inspection (articles l1421-1 à l1421-6) article l1421-1 article l1421-2 article l1421-2-1 article l1421-3 article l1421-3-1 article l1421-4 article l1421-5 article l1421-6 naviguer dans le sommaire du code article l1421-2 version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 modifié par ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article l. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article l. 1427-1. lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687050
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1421-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre II : Administrations (Articles L1421-1 à L1427-1) Déplier Chapitre Ier : Services centraux et inspection (Articles L1421-1 à L1421-6) Article L1421-1 Article L1421-2 Article L1421-2-1 Article L1421-3 Article L1421-3-1 Article L1421-4 Article L1421-5 Article L1421-6 Naviguer dans le sommaire du code Article L1421-2 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Modifié par Ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 Pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article L. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. Ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. Lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article L. 1427-1. Lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. Conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,460
0.549067
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1421-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre ii : administrations (articles l1421-1 à l1427-1) déplier chapitre ier : services centraux et inspection (articles l1421-1 à l1421-6) article l1421-1 article l1421-2 article l1421-2-1 article l1421-3 article l1421-3-1 article l1421-4 article l1421-5 article l1421-6 naviguer dans le sommaire du code article l1421-2 version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 modifié par ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article l. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article l. 1427-1. lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000028352385
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1421-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre II : Administrations (Articles L1421-1 à L1427-1) Déplier Chapitre Ier : Services centraux et inspection (Articles L1421-1 à L1421-6) Article L1421-1 Article L1421-2 Article L1421-2-1 Article L1421-3 Article L1421-3-1 Article L1421-4 Article L1421-5 Article L1421-6 Naviguer dans le sommaire du code Article L1421-2 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 Modifié par Ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 Pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article L. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. Ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. Lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article L. 1427-1. Lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article L. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. Conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,460
0.894724
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1421-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre ii : administrations (articles l1421-1 à l1427-1) déplier chapitre ier : services centraux et inspection (articles l1421-1 à l1421-6) article l1421-1 article l1421-2 article l1421-2-1 article l1421-3 article l1421-3-1 article l1421-4 article l1421-5 article l1421-6 naviguer dans le sommaire du code article l1421-2 version en vigueur depuis le 01 janvier 2021 modifié par ordonnance n°2020-1144 du 16 septembre 2020 - art. 3 pour l'exercice de leurs missions, les agents mentionnés à l'article l. 1421-1 peuvent opérer sur la voie publique et pénétrer entre 8 heures et 20 heures dans les locaux, lieux, installations et moyens de transport dans lesquels ont vocation à s'appliquer les dispositions qu'ils contrôlent. ils peuvent également y pénétrer en dehors de ces heures lorsque l'accès au public est autorisé ou lorsqu'une activité est en cours. lorsque l'occupant refuse l'accès, celui-ci peut être autorisé par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 , sans préjudice de la mise en œuvre des sanctions prévues à l'article l. 1427-1. lorsque les locaux, lieux, installations et moyens de transport précités ont un usage d'habitation, ces contrôles peuvent être effectués entre 6 heures et 21 heures, et après autorisation par l'autorité judiciaire dans les conditions prévues à l'article l. 1421-2-1 lorsque l'occupant s'oppose à la visite. conformément à l’article 19 de l’ordonnance n° 2020-1144 du 16 septembre 2020, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2021 et ne sont applicables qu'aux arrêtés notifiés à compter de cette date. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006687049
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5121-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre Ier : Produits pharmaceutiques (Articles L5111-1 à L5161-1) Replier Titre II : Médicaments à usage humain (Articles L5121-1 à L5127-6) Déplier Chapitre Ier : Dispositions générales. (Articles L5121-1 à L5121-21) Article L5121-1 Article L5121-1-1 Article L5121-1-2 Article L5121-1-3 Article L5121-1-4 Article L5121-2 Article L5121-3 Article L5121-4 Article L5121-5 Article L5121-6 Article L5121-7 Article L5121-8 Article L5121-8-1 Article L5121-8-2 Article L5121-9 Article L5121-9-1 Article L5121-9-2 Article L5121-9-3 Article L5121-9-4 Article L5121-10 Article L5121-10-1 Article L5121-10-2 Article L5121-10-3 Article L5121-11 Article L5121-12 Article L5121-12-1 Article L5121-12-1-1 Article L5121-12-1-2 Article L5121-12-2 Article L5121-13 Article L5121-14 Article L5121-14-1 Article L5121-14-2 Article L5121-14-2-1 Article L5121-14-3 Article L5121-15 Article L5121-15 Article L5121-16 Article L5121-16 Article L5121-17 Article L5121-18 Article L5121-19 Article L5121-20 Article L5121-21 Naviguer dans le sommaire du code Article L5121-1 Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 29 (V) Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 71 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 78 On entend par : 1° Préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article L. 5125-1 ou à l'article L. 5126-6 ; 2° Préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article L. 5121-5 , lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement de santé autorisé en application de l' article L. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article L. 5126-6. Les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une pharmacie à usage intérieur dudit établissement. Elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé ; Un décret en Conseil d'Etat définit les préparations hospitalières spéciales qui, en raison des difficultés techniques de leur fabrication ou de la faible disponibilité des substances actives nécessaires, sont réalisées dans des pharmacies à usage intérieur ou dans des établissements pharmaceutiques des établissements de santé ou de l'Agence nationale de santé publique habilités, dans des conditions qu'il détermine, par le ministre chargé de la santé ou sous leur responsabilité dans les conditions prévues au 4° de l'article L. 5126-6. Ces préparations font l'objet d'une autorisation précisant leurs modalités de réalisation, délivrée à titre exceptionnel et temporaire par : a) Le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en cas de rupture de stock ou d'arrêt de commercialisation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ; b) Le ministre chargé de la santé, pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave ; A titre dérogatoire, afin de répondre à l'ensemble des besoins nationaux, le ministre chargé de la santé peut autoriser par arrêté la dispensation par les pharmacies d'officine de ces préparations hospitalières spéciales ; 3° Préparation officinale, tout médicament préparé en pharmacie, inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie ; Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou à l'arrêt de sa commercialisation ou pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave et pour garantir la qualité et la sécurité d'utilisation des produits, le ministre chargé de la santé autorise par arrêté la réalisation, par les officines disposant de l'autorisation mentionnée au second alinéa de l'article L. 5125-1-1, pour leur propre compte ou pour le compte d'une autre officine dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article L. 5125-1, de préparations officinales spéciales. Ces préparations respectent les exigences suivantes : a) Etre soumises à prescription médicale ; b) Etre réalisées selon une monographie publiée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; c) Etre préparées à partir d'une matière première à usage pharmaceutique fournie par l'établissement pharmaceutique d'un établissement de santé défini à l'article L. 5124-9 ; 4° Médicament à base de cannabis, tout médicament dont la substance active est composée d'une préparation à base de cannabis sativa L. dont un extrait, fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication prévues à l'article L. 5121-5 ou selon tout référentiel équivalent reconnu au niveau international par des établissements mentionnés à l'article L. 5124-1 et répondant aux spécifications fixées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris sur proposition du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Ces spécifications portent notamment sur les caractéristiques, la composition et la forme pharmaceutique du médicament. Cet arrêté limite en outre le champ d'utilisation des médicaments à base de cannabis à certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques pour lesquelles l'efficacité et le profil de sécurité sont présumés favorables sur la base des données disponibles. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation d'utilisation pour une période temporaire, délivrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans le champ mentionné au premier alinéa du présent 4°, dans les conditions fixées à l'article L. 5121-15. Ces médicaments sont prescrits dans le respect de cette autorisation en vue de répondre aux besoins spéciaux d'un patient déterminé, en l'absence d'une spécialité pharmaceutique disponible et adaptée, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant dans l'indication thérapeutique considérée d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament ; 5° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. Une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. Pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. De même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation de mise sur le marché ; b) Groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont génériques. Toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à l'annexe I de la directive 2001/83/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. En l'absence de spécialité de référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de sécurité et d'efficacité sont équivalentes. Pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ; c) Spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études de biodisponibilité. L'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces différences ; d) Groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ; Pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à l'article L. 5121-14-1 , qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. Les médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active végétale : - est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'Agence européenne des médicaments, définies par la directive 2001/83/CE du Parlement et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et - n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables. Pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. Les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables ; 6° Médicament immunologique, tout médicament consistant en : a) Allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ; b) Vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ; 7° Médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ; 8° Générateur, tout système contenant un radionucléide parent déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, servant à la production d'un radionucléide de filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique ; 9° Trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutique final ; 10° Précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration ; 11° Médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre Etat membre de l'Union européenne. Un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes ; 12° Préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, servant à transférer du matériel génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. Ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ; 13° Préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, consistant en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. Ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ; 14° Médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de fabrication et de son contrôle ; 15° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions déterminées par voie réglementaire ; Un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ; b) Groupe biologique similaire, le regroupement d'un médicament biologique de référence et de ses médicaments biologiques similaires, tels que définis au a du présent 15°. Ils sont regroupés au sein de la liste de référence des groupes biologiques similaires établie par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 16° Médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ; 17° Médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/CE ainsi que le règlement (CE) n° 726/2004, fabriqué en France selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en France, sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Par dérogation, ces médicaments peuvent également être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article L. 1121-1 du présent code. L'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des décisions prises en application du présent 17° ; 18° Médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses composants. Ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont applicables. Ils comprennent notamment : a) Les médicaments issus du fractionnement du plasma ; b) Le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont la collecte et la qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants sanguins, et modifiant la directive 2001/83/CE. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,461
0.673135
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5121-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre ier : produits pharmaceutiques (articles l5111-1 à l5161-1) replier titre ii : médicaments à usage humain (articles l5121-1 à l5127-6) déplier chapitre ier : dispositions générales. (articles l5121-1 à l5121-21) article l5121-1 article l5121-1-1 article l5121-1-2 article l5121-1-3 article l5121-1-4 article l5121-2 article l5121-3 article l5121-4 article l5121-5 article l5121-6 article l5121-7 article l5121-8 article l5121-8-1 article l5121-8-2 article l5121-9 article l5121-9-1 article l5121-9-2 article l5121-9-3 article l5121-9-4 article l5121-10 article l5121-10-1 article l5121-10-2 article l5121-10-3 article l5121-11 article l5121-12 article l5121-12-1 article l5121-12-1-1 article l5121-12-1-2 article l5121-12-2 article l5121-13 article l5121-14 article l5121-14-1 article l5121-14-2 article l5121-14-2-1 article l5121-14-3 article l5121-15 article l5121-15 article l5121-16 article l5121-16 article l5121-17 article l5121-18 article l5121-19 article l5121-20 article l5121-21 naviguer dans le sommaire du code article l5121-1 version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 29 (v) modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 71 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 78 on entend par : 1° préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article l. 5125-1 ou à l'article l. 5126-6 ; 2° préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article l. 5121-5 , lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement de santé autorisé en application de l' article l. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article l. 5126-6. les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une pharmacie à usage intérieur dudit établissement. elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé ; un décret en conseil d'etat définit les préparations hospitalières spéciales qui, en raison des difficultés techniques de leur fabrication ou de la faible disponibilité des substances actives nécessaires, sont réalisées dans des pharmacies à usage intérieur ou dans des établissements pharmaceutiques des établissements de santé ou de l'agence nationale de santé publique habilités, dans des conditions qu'il détermine, par le ministre chargé de la santé ou sous leur responsabilité dans les conditions prévues au 4° de l'article l. 5126-6. ces préparations font l'objet d'une autorisation précisant leurs modalités de réalisation, délivrée à titre exceptionnel et temporaire par : a) le directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en cas de rupture de stock ou d'arrêt de commercialisation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ; b) le ministre chargé de la santé, pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave ; a titre dérogatoire, afin de répondre à l'ensemble des besoins nationaux, le ministre chargé de la santé peut autoriser par arrêté la dispensation par les pharmacies d'officine de ces préparations hospitalières spéciales ; 3° préparation officinale, tout médicament préparé en pharmacie, inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie ; un décret en conseil d'etat détermine les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou à l'arrêt de sa commercialisation ou pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave et pour garantir la qualité et la sécurité d'utilisation des produits, le ministre chargé de la santé autorise par arrêté la réalisation, par les officines disposant de l'autorisation mentionnée au second alinéa de l'article l. 5125-1-1, pour leur propre compte ou pour le compte d'une autre officine dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article l. 5125-1, de préparations officinales spéciales. ces préparations respectent les exigences suivantes : a) etre soumises à prescription médicale ; b) etre réalisées selon une monographie publiée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; c) etre préparées à partir d'une matière première à usage pharmaceutique fournie par l'établissement pharmaceutique d'un établissement de santé défini à l'article l. 5124-9 ; 4° médicament à base de cannabis, tout médicament dont la substance active est composée d'une préparation à base de cannabis sativa l. dont un extrait, fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication prévues à l'article l. 5121-5 ou selon tout référentiel équivalent reconnu au niveau international par des établissements mentionnés à l'article l. 5124-1 et répondant aux spécifications fixées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris sur proposition du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ces spécifications portent notamment sur les caractéristiques, la composition et la forme pharmaceutique du médicament. cet arrêté limite en outre le champ d'utilisation des médicaments à base de cannabis à certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques pour lesquelles l'efficacité et le profil de sécurité sont présumés favorables sur la base des données disponibles. ces médicaments font l'objet d'une autorisation d'utilisation pour une période temporaire, délivrée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans le champ mentionné au premier alinéa du présent 4°, dans les conditions fixées à l'article l. 5121-15. ces médicaments sont prescrits dans le respect de cette autorisation en vue de répondre aux besoins spéciaux d'un patient déterminé, en l'absence d'une spécialité pharmaceutique disponible et adaptée, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant dans l'indication thérapeutique considérée d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament ; 5° a) sans préjudice des articles l. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. de même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation de mise sur le marché ; b) groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont génériques. toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à l'annexe i de la directive 2001/83/ ce du parlement européen et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. en l'absence de spécialité de référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de sécurité et d'efficacité sont équivalentes. pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ; c) spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études de biodisponibilité. l'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces différences ; d) groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ; pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à l'article l. 5121-14-1 , qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. les médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active végétale : - est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'agence européenne des médicaments, définies par la directive 2001/83/ce du parlement et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et - n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables. pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables ; 6° médicament immunologique, tout médicament consistant en : a) allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ; b) vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ; 7° médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ; 8° générateur, tout système contenant un radionucléide parent déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, servant à la production d'un radionucléide de filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique ; 9° trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutique final ; 10° précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration ; 11° médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre etat membre de l'union européenne. un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes ; 12° préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article l. 5121-8, servant à transférer du matériel génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. elles font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ; 13° préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article l. 5121-8, consistant en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. elles font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. l'agence de la biomédecine est informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ; 14° médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de fabrication et de son contrôle ; 15° a) sans préjudice des articles l. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions déterminées par voie réglementaire ; un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ; b) groupe biologique similaire, le regroupement d'un médicament biologique de référence et de ses médicaments biologiques similaires, tels que définis au a du présent 15°. ils sont regroupés au sein de la liste de référence des groupes biologiques similaires établie par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 16° médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ; 17° médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le règlement (ce) n° 1394/2007 du parlement européen et du conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ce ainsi que le règlement (ce) n° 726/2004, fabriqué en france selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en france, sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. ces médicaments font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. par dérogation, ces médicaments peuvent également être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article l. 1121-1 du présent code. l'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. l'agence de la biomédecine est informée des décisions prises en application du présent 17° ; 18° médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses composants. ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont applicables. ils comprennent notamment : a) les médicaments issus du fractionnement du plasma ; b) le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont la collecte et la qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/ce du parlement européen et du conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants sanguins, et modifiant la directive 2001/83/ce. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000028394169
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5125-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre Ier : Produits pharmaceutiques (Articles L5111-1 à L5161-1) Replier Titre II : Médicaments à usage humain (Articles L5121-1 à L5127-6) Replier Chapitre V : Pharmacie d'officine. (Articles L5125-1 à L5125-32) Déplier Section 1 : Missions et activités des officines (Articles L5125-1 à L5125-2) Article L5125-1 Article L5125-1-1 A Article L5125-1-1 Article L5125-1-1-1 Article L5125-1-2 Article L5125-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L5125-1 Version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 Modifié par LOI n°2019-774 du 24 juillet 2019 - art. 29 On entend par officine l'établissement affecté, d'une part, à la dispensation au détail des médicaments, produits et objets mentionnés aux articles L. 4211-1 et L. 5125-24 et, dans les conditions définies par décret, de médicaments expérimentaux ou auxiliaires ainsi qu'à l'exécution des préparations magistrales ou officinales et, d'autre part, au conseil pharmaceutique et à l'exercice des missions prévues à l'article L. 5125-1-1 A . Une officine peut confier l'exécution d'une préparation, par un contrat écrit, à une autre officine qui est soumise, pour l'exercice de cette activité de sous-traitance, à une autorisation préalable délivrée par le directeur général de l'agence régionale de santé. Pour certaines catégories de préparations, une officine peut, par un contrat écrit, confier l'exécution d'une préparation à un établissement pharmaceutique autorisé à fabriquer des médicaments par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ou à toute personne titulaire d'une autorisation de fabrication de médicaments délivrée en application de la directive 2001/83/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. Cette activité de sous-traitance fait l'objet d'un rapport annuel transmis par le pharmacien responsable de l'établissement pharmaceutique au directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Ces préparations sont réalisées en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article L. 5121-5 . Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,461
0.648368
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5125-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre ier : produits pharmaceutiques (articles l5111-1 à l5161-1) replier titre ii : médicaments à usage humain (articles l5121-1 à l5127-6) replier chapitre v : pharmacie d'officine. (articles l5125-1 à l5125-32) déplier section 1 : missions et activités des officines (articles l5125-1 à l5125-2) article l5125-1 article l5125-1-1 a article l5125-1-1 article l5125-1-1-1 article l5125-1-2 article l5125-2 naviguer dans le sommaire du code article l5125-1 version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 modifié par loi n°2019-774 du 24 juillet 2019 - art. 29 on entend par officine l'établissement affecté, d'une part, à la dispensation au détail des médicaments, produits et objets mentionnés aux articles l. 4211-1 et l. 5125-24 et, dans les conditions définies par décret, de médicaments expérimentaux ou auxiliaires ainsi qu'à l'exécution des préparations magistrales ou officinales et, d'autre part, au conseil pharmaceutique et à l'exercice des missions prévues à l'article l. 5125-1-1 a . une officine peut confier l'exécution d'une préparation, par un contrat écrit, à une autre officine qui est soumise, pour l'exercice de cette activité de sous-traitance, à une autorisation préalable délivrée par le directeur général de l'agence régionale de santé. pour certaines catégories de préparations, une officine peut, par un contrat écrit, confier l'exécution d'une préparation à un établissement pharmaceutique autorisé à fabriquer des médicaments par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ou à toute personne titulaire d'une autorisation de fabrication de médicaments délivrée en application de la directive 2001/83/ ce du parlement européen et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. cette activité de sous-traitance fait l'objet d'un rapport annuel transmis par le pharmacien responsable de l'établissement pharmaceutique au directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ces préparations sont réalisées en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article l. 5121-5 . versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032723051
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1122-1-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L1122-1-1 Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Modifié par Ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 2 Aucune recherche mentionnée au 1° de l'article L. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé, recueilli par écrit, après que lui a été délivrée l'information prévue à l'article L. 1122-1 . Lorsqu'il est impossible à la personne concernée d'exprimer son consentement par écrit, celui-ci peut être attesté par la personne de confiance prévue à l'article L. 1111-6, par un membre de la famille ou, à défaut, par un des proches de la personne concernée, à condition que cette personne de confiance, ce membre ou ce proche soit indépendant de l'investigateur et du promoteur. Aucune recherche mentionnée au 2° de l'article L. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre, éclairé et exprès. Aucune recherche mentionnée au 3° du même article L. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne lorsqu'elle s'y est opposée. Dans le cas où la personne se prêtant à une recherche a retiré son consentement, ce retrait n'a pas d'incidence sur les activités menées et sur l'utilisation des données obtenues sur la base du consentement éclairé exprimé avant que celui-ci n'ait été retiré. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,461
0.556328
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1122-1-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 naviguer dans le sommaire du code article l1122-1-1 version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 modifié par ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 2 aucune recherche mentionnée au 1° de l'article l. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre et éclairé, recueilli par écrit, après que lui a été délivrée l'information prévue à l'article l. 1122-1 . lorsqu'il est impossible à la personne concernée d'exprimer son consentement par écrit, celui-ci peut être attesté par la personne de confiance prévue à l'article l. 1111-6, par un membre de la famille ou, à défaut, par un des proches de la personne concernée, à condition que cette personne de confiance, ce membre ou ce proche soit indépendant de l'investigateur et du promoteur. aucune recherche mentionnée au 2° de l'article l. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne sans son consentement libre, éclairé et exprès. aucune recherche mentionnée au 3° du même article l. 1121-1 ne peut être pratiquée sur une personne lorsqu'elle s'y est opposée. dans le cas où la personne se prêtant à une recherche a retiré son consentement, ce retrait n'a pas d'incidence sur les activités menées et sur l'utilisation des données obtenues sur la base du consentement éclairé exprimé avant que celui-ci n'ait été retiré. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722892
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1125-3 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 22 avril 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre V : Dispositions particulières applicables aux investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 (Articles L1125-1 à L1125-31) Article L1125-1 Article L1125-2 Article L1125-3 Article L1125-4 Article L1125-5 Article L1125-6 Article L1125-7 Article L1125-8 Article L1125-9 Article L1125-10 Article L1125-11 Article L1125-12 Article L1125-13 Article L1125-14 Article L1125-15 Article L1125-16 Article L1125-17 Article L1125-18 Article L1125-19 Article L1125-20 Article L1125-21 Article L1125-22 Article L1125-23 Article L1125-24 Article L1125-25 Article L1125-26 Article L1125-27 Article L1125-28 Article L1125-29 Article L1125-30 Article L1125-31 Naviguer dans le sommaire du code Article L1125-3 Version en vigueur depuis le 22 avril 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-582 du 20 avril 2022 - art. 2 Une fois que le comité de protection des personnes a rendu un avis favorable et que l'investigation a été, le cas échéant, autorisée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, toute modification substantielle à l'initiative du promoteur doit obtenir, préalablement à sa mise en œuvre, un avis favorable du comité de protection des personnes et, dans le cas d'investigations cliniques mentionnées au II de l'article L. 1125-1, une autorisation de l'autorité compétente conformément aux dispositions prévues à ce même II. Dans ce cas, le comité s'assure qu'un nouveau consentement des personnes participant à l'investigation clinique est bien recueilli si cela est nécessaire. Lorsque la validation est réalisée par le comité de protection des personnes en application du IV de l'article L. 1125-1, et que la demande de modification substantielle engendre un doute sérieux sur la qualification de l'investigation clinique, le comité de protection des personnes concerné saisit l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. En cas d'avis défavorable du comité, le promoteur peut demander que son projet de modification substantielle soit soumis pour un second examen à un autre comité de protection des personnes dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat. Se reporter aux modalités d'application prévues aux I, II et III de l'article 17 de l'ordonnance n° 2022-582 du 20 avril 2022. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,462
0.80066
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1125-3 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 22 avril 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre v : dispositions particulières applicables aux investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 (articles l1125-1 à l1125-31) article l1125-1 article l1125-2 article l1125-3 article l1125-4 article l1125-5 article l1125-6 article l1125-7 article l1125-8 article l1125-9 article l1125-10 article l1125-11 article l1125-12 article l1125-13 article l1125-14 article l1125-15 article l1125-16 article l1125-17 article l1125-18 article l1125-19 article l1125-20 article l1125-21 article l1125-22 article l1125-23 article l1125-24 article l1125-25 article l1125-26 article l1125-27 article l1125-28 article l1125-29 article l1125-30 article l1125-31 naviguer dans le sommaire du code article l1125-3 version en vigueur depuis le 22 avril 2022 modifié par ordonnance n°2022-582 du 20 avril 2022 - art. 2 une fois que le comité de protection des personnes a rendu un avis favorable et que l'investigation a été, le cas échéant, autorisée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, toute modification substantielle à l'initiative du promoteur doit obtenir, préalablement à sa mise en œuvre, un avis favorable du comité de protection des personnes et, dans le cas d'investigations cliniques mentionnées au ii de l'article l. 1125-1, une autorisation de l'autorité compétente conformément aux dispositions prévues à ce même ii. dans ce cas, le comité s'assure qu'un nouveau consentement des personnes participant à l'investigation clinique est bien recueilli si cela est nécessaire. lorsque la validation est réalisée par le comité de protection des personnes en application du iv de l'article l. 1125-1, et que la demande de modification substantielle engendre un doute sérieux sur la qualification de l'investigation clinique, le comité de protection des personnes concerné saisit l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. en cas d'avis défavorable du comité, le promoteur peut demander que son projet de modification substantielle soit soumis pour un second examen à un autre comité de protection des personnes dans des conditions définies par décret en conseil d'etat. se reporter aux modalités d'application prévues aux i, ii et iii de l'article 17 de l'ordonnance n° 2022-582 du 20 avril 2022. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032723004
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1122-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L1122-1 Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Modifié par Ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 Préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. Lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. L'information porte notamment sur : 1° L'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° Les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° L'avis du comité mentionné à l'article L. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article L. 1123-12 ; 6° Le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article L. 1121-16 ; 6° bis Pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article L. 1121-16-1 ; 7° Le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. La personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. La personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article L. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. Lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la Haute Autorité de santé ou de l'Agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. L'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. A titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. Dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. Les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. A l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. Conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,462
0.55584
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1122-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 juin 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 naviguer dans le sommaire du code article l1122-1 version en vigueur depuis le 01 juin 2019 modifié par ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. l'information porte notamment sur : 1° l'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° l'avis du comité mentionné à l'article l. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article l. 1123-12 ; 6° le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article l. 1121-16 ; 6° bis pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article l. 1121-16-1 ; 7° le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. la personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. la personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article l. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la haute autorité de santé ou de l'agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. l'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. a titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. a l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722899
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1123-10 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre III : Comités de protection des personnes et autorité compétente (Articles L1123-1 à L1123-14) Article L1123-1 Article L1123-1-1 Article L1123-2 Article L1123-3 Article L1123-4 Article L1123-5 Article L1123-6 Article L1123-7 Article L1123-7-1 Article L1123-7-2 Article L1123-8 Article L1123-9 Article L1123-10 Article L1123-11 Article L1123-12 Article L1123-13 Article L1123-14 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre III : Comités de protection des personnes et autorité compétente (Articles L1123-1 à L1123-14) Article L1123-1 Article L1123-1-1 Article L1123-2 Article L1123-3 Article L1123-4 Article L1123-5 Article L1123-6 Article L1123-7 Article L1123-7-1 Article L1123-7-2 Article L1123-8 Article L1123-9 Article L1123-10 Article L1123-11 Article L1123-12 Article L1123-13 Article L1123-14 Naviguer dans le sommaire du code Article L1123-10 Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Modifié par Ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 3 Pour chaque type de recherche impliquant la personne humaine, l'investigateur enregistre les évènements indésirables ou les résultats d'analyse anormaux définis dans le protocole comme déterminants pour l'évaluation de la sécurité, en conserve une trace documentaire et les notifie au promoteur. Les modalités de notification sont définies par décret. Il informe le promoteur de tous les évènements indésirables graves survenus chez les participants, sauf si le protocole en dispose autrement. Le promoteur notifie à l'autorité compétente et, pour les recherches portant sur des personnes qui ne présentent aucune affection et se prêtent volontairement à ces recherches, au directeur général de l'Agence régionale de santé, toutes les informations pertinentes relatives à la sécurité de la recherche selon des modalités définies par décret. Sans préjudice de l'article L. 1123-9, et pour toutes recherches impliquant la personne humaine lorsqu'un effet indésirable grave inattendu ou un fait nouveau intéressant la recherche ou le produit faisant l'objet de la recherche sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnes qui s'y prêtent, le promoteur et l'investigateur prennent les mesures de sécurité urgentes appropriées. Pour les recherches mentionnées au 2° et au 3° de l'article L. 1121-1 , les dispositions du présent article ne s'appliquent qu'en l'absence de dispositions relatives aux vigilances applicables à chaque produit ou pratique faisant l'objet de la recherche. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,463
0.886167
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1123-10 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre iii : comités de protection des personnes et autorité compétente (articles l1123-1 à l1123-14) article l1123-1 article l1123-1-1 article l1123-2 article l1123-3 article l1123-4 article l1123-5 article l1123-6 article l1123-7 article l1123-7-1 article l1123-7-2 article l1123-8 article l1123-9 article l1123-10 article l1123-11 article l1123-12 article l1123-13 article l1123-14 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre iii : comités de protection des personnes et autorité compétente (articles l1123-1 à l1123-14) article l1123-1 article l1123-1-1 article l1123-2 article l1123-3 article l1123-4 article l1123-5 article l1123-6 article l1123-7 article l1123-7-1 article l1123-7-2 article l1123-8 article l1123-9 article l1123-10 article l1123-11 article l1123-12 article l1123-13 article l1123-14 naviguer dans le sommaire du code article l1123-10 version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 modifié par ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 3 pour chaque type de recherche impliquant la personne humaine, l'investigateur enregistre les évènements indésirables ou les résultats d'analyse anormaux définis dans le protocole comme déterminants pour l'évaluation de la sécurité, en conserve une trace documentaire et les notifie au promoteur. les modalités de notification sont définies par décret. il informe le promoteur de tous les évènements indésirables graves survenus chez les participants, sauf si le protocole en dispose autrement. le promoteur notifie à l'autorité compétente et, pour les recherches portant sur des personnes qui ne présentent aucune affection et se prêtent volontairement à ces recherches, au directeur général de l'agence régionale de santé, toutes les informations pertinentes relatives à la sécurité de la recherche selon des modalités définies par décret. sans préjudice de l'article l. 1123-9, et pour toutes recherches impliquant la personne humaine lorsqu'un effet indésirable grave inattendu ou un fait nouveau intéressant la recherche ou le produit faisant l'objet de la recherche sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnes qui s'y prêtent, le promoteur et l'investigateur prennent les mesures de sécurité urgentes appropriées. pour les recherches mentionnées au 2° et au 3° de l'article l. 1121-1 , les dispositions du présent article ne s'appliquent qu'en l'absence de dispositions relatives aux vigilances applicables à chaque produit ou pratique faisant l'objet de la recherche. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722949
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1123-12 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre III : Comités de protection des personnes et autorité compétente (Articles L1123-1 à L1123-14) Article L1123-1 Article L1123-1-1 Article L1123-2 Article L1123-3 Article L1123-4 Article L1123-5 Article L1123-6 Article L1123-7 Article L1123-7-1 Article L1123-7-2 Article L1123-8 Article L1123-9 Article L1123-10 Article L1123-11 Article L1123-12 Article L1123-13 Article L1123-14 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre III : Comités de protection des personnes et autorité compétente (Articles L1123-1 à L1123-14) Article L1123-1 Article L1123-1-1 Article L1123-2 Article L1123-3 Article L1123-4 Article L1123-5 Article L1123-6 Article L1123-7 Article L1123-7-1 Article L1123-7-2 Article L1123-8 Article L1123-9 Article L1123-10 Article L1123-11 Article L1123-12 Article L1123-13 Article L1123-14 Naviguer dans le sommaire du code Article L1123-12 Version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 Modifié par Ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 3 I.-L'autorité compétente pour les recherches impliquant la personne humaine prévues à l'article L. 1121-1 est l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. II.-Elle se prononce au regard de la sécurité des personnes qui se prêtent à une recherche mentionnée au 1° de l'article L. 1121-1, en considérant : 1° La sécurité et la qualité des produits utilisés au cours de la recherche conformément, le cas échéant, aux référentiels en vigueur ; 2° Les conditions d'utilisation des produits et la sécurité des personnes au regard des actes pratiqués et des méthodes utilisées ; 3° Les modalités prévues pour le suivi des personnes. III.-Pour les recherches mentionnées au 1° de l'article L. 1121-1 et portant sur un produit mentionné à l'article L. 5311-1 , elle se prononce en outre sur : 1° La pertinence de la recherche ; 2° Le caractère satisfaisant de l'évaluation des bénéfices et des risques attendus ; 3° Le bien-fondé des conclusions. Conformément au I de l'article 8 de l'ordonnance n° 2016-800 du 16 juin 2016, ces dispositions entrent en vigueur à compter de la publication des décrets prévus par le code de la santé publique pour son application et au plus tard le 31 décembre 2016. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,464
0.656745
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1123-12 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre iii : comités de protection des personnes et autorité compétente (articles l1123-1 à l1123-14) article l1123-1 article l1123-1-1 article l1123-2 article l1123-3 article l1123-4 article l1123-5 article l1123-6 article l1123-7 article l1123-7-1 article l1123-7-2 article l1123-8 article l1123-9 article l1123-10 article l1123-11 article l1123-12 article l1123-13 article l1123-14 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre iii : comités de protection des personnes et autorité compétente (articles l1123-1 à l1123-14) article l1123-1 article l1123-1-1 article l1123-2 article l1123-3 article l1123-4 article l1123-5 article l1123-6 article l1123-7 article l1123-7-1 article l1123-7-2 article l1123-8 article l1123-9 article l1123-10 article l1123-11 article l1123-12 article l1123-13 article l1123-14 naviguer dans le sommaire du code article l1123-12 version en vigueur depuis le 31 décembre 2016 modifié par ordonnance n°2016-800 du 16 juin 2016 - art. 3 i.-l'autorité compétente pour les recherches impliquant la personne humaine prévues à l'article l. 1121-1 est l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ii.-elle se prononce au regard de la sécurité des personnes qui se prêtent à une recherche mentionnée au 1° de l'article l. 1121-1, en considérant : 1° la sécurité et la qualité des produits utilisés au cours de la recherche conformément, le cas échéant, aux référentiels en vigueur ; 2° les conditions d'utilisation des produits et la sécurité des personnes au regard des actes pratiqués et des méthodes utilisées ; 3° les modalités prévues pour le suivi des personnes. iii.-pour les recherches mentionnées au 1° de l'article l. 1121-1 et portant sur un produit mentionné à l'article l. 5311-1 , elle se prononce en outre sur : 1° la pertinence de la recherche ; 2° le caractère satisfaisant de l'évaluation des bénéfices et des risques attendus ; 3° le bien-fondé des conclusions. conformément au i de l'article 8 de l'ordonnance n° 2016-800 du 16 juin 2016, ces dispositions entrent en vigueur à compter de la publication des décrets prévus par le code de la santé publique pour son application et au plus tard le 31 décembre 2016. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722946
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1123-6 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 19 octobre 2018 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre III : Comités de protection des personnes et autorité compétente (Articles L1123-1 à L1123-14) Article L1123-1 Article L1123-1-1 Article L1123-2 Article L1123-3 Article L1123-4 Article L1123-5 Article L1123-6 Article L1123-7 Article L1123-7-1 Article L1123-7-2 Article L1123-8 Article L1123-9 Article L1123-10 Article L1123-11 Article L1123-12 Article L1123-13 Article L1123-14 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre III : Comités de protection des personnes et autorité compétente (Articles L1123-1 à L1123-14) Article L1123-1 Article L1123-1-1 Article L1123-2 Article L1123-3 Article L1123-4 Article L1123-5 Article L1123-6 Article L1123-7 Article L1123-7-1 Article L1123-7-2 Article L1123-8 Article L1123-9 Article L1123-10 Article L1123-11 Article L1123-12 Article L1123-13 Article L1123-14 Naviguer dans le sommaire du code Article L1123-6 Version en vigueur depuis le 19 octobre 2018 Modifié par LOI n°2018-892 du 17 octobre 2018 - art. unique (V) I.-Avant de réaliser une recherche impliquant la personne humaine, le promoteur en soumet le projet à l'avis d'un comité de protection des personnes désigné de manière aléatoire parmi les comités disponibles et disposant de la compétence nécessaire à l'examen du projet, dans des conditions prévues à l'article L. 1123-14 . Il ne peut solliciter qu'un avis par projet de recherche. En cas d'avis défavorable du comité, le promoteur peut demander au ministre chargé de la santé de soumettre le projet, pour un second examen, à un autre comité de protection des personnes selon des modalités prévues à l'article L. 1123-14. II.-Les dispositions du I ne sont pas applicables au comité de protection des personnes prévu à l'article L. 1123-16 lorsque son avis doit être recueilli pour un projet de recherche relevant du secret de la défense nationale mentionnée au chapitre III bis. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,464
0.534029
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1123-6 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 19 octobre 2018 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre iii : comités de protection des personnes et autorité compétente (articles l1123-1 à l1123-14) article l1123-1 article l1123-1-1 article l1123-2 article l1123-3 article l1123-4 article l1123-5 article l1123-6 article l1123-7 article l1123-7-1 article l1123-7-2 article l1123-8 article l1123-9 article l1123-10 article l1123-11 article l1123-12 article l1123-13 article l1123-14 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre iii : comités de protection des personnes et autorité compétente (articles l1123-1 à l1123-14) article l1123-1 article l1123-1-1 article l1123-2 article l1123-3 article l1123-4 article l1123-5 article l1123-6 article l1123-7 article l1123-7-1 article l1123-7-2 article l1123-8 article l1123-9 article l1123-10 article l1123-11 article l1123-12 article l1123-13 article l1123-14 naviguer dans le sommaire du code article l1123-6 version en vigueur depuis le 19 octobre 2018 modifié par loi n°2018-892 du 17 octobre 2018 - art. unique (v) i.-avant de réaliser une recherche impliquant la personne humaine, le promoteur en soumet le projet à l'avis d'un comité de protection des personnes désigné de manière aléatoire parmi les comités disponibles et disposant de la compétence nécessaire à l'examen du projet, dans des conditions prévues à l'article l. 1123-14 . il ne peut solliciter qu'un avis par projet de recherche. en cas d'avis défavorable du comité, le promoteur peut demander au ministre chargé de la santé de soumettre le projet, pour un second examen, à un autre comité de protection des personnes selon des modalités prévues à l'article l. 1123-14. ii.-les dispositions du i ne sont pas applicables au comité de protection des personnes prévu à l'article l. 1123-16 lorsque son avis doit être recueilli pour un projet de recherche relevant du secret de la défense nationale mentionnée au chapitre iii bis. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722977
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1121-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre Ier : Principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1121-17) Article L1121-1 Article L1121-2 Article L1121-3 Article L1121-4 Article L1121-5 Article L1121-6 Article L1121-7 Article L1121-8 Article L1121-8-1 Article L1121-9 Article L1121-10 Article L1121-11 Article L1121-12 Article L1121-13 Article L1121-13-1 Article L1121-14 Article L1121-15 Article L1121-16 Article L1121-16-1 Article L1121-16-2 Article L1121-16-3 Article L1121-17 Naviguer dans le sommaire du code Article L1121-1 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 Les recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales sont autorisées dans les conditions prévues au présent livre et sont désignées ci-après par les termes " recherche impliquant la personne humaine ". Il existe trois catégories de recherches impliquant la personne humaine : 1° Les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ; 2° Les recherches interventionnelles qui ne comportent que des risques et des contraintes minimes, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, après avis du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 3° Les recherches non interventionnelles qui ne comportent aucun risque ni contrainte dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle. La personne physique ou la personne morale qui est responsable d'une recherche impliquant la personne humaine, en assure la gestion et vérifie que son financement est prévu, est dénommée le promoteur. Celui-ci ou son représentant légal doit être établi dans l'Union européenne. Lorsque plusieurs personnes prennent l'initiative d'une même recherche impliquant la personne humaine, elles désignent une personne physique ou morale qui aura la qualité de promoteur et assumera les obligations correspondantes en application du présent livre. La ou les personnes physiques qui dirigent et surveillent la réalisation de la recherche sur un lieu sont dénommées investigateurs. Lorsque le promoteur d'une recherche impliquant la personne humaine confie sa réalisation à plusieurs investigateurs sur plusieurs lieux en France, le promoteur désigne parmi les investigateurs un coordonnateur. Si, sur un lieu, la recherche est réalisée par une équipe, l'investigateur est le responsable de l'équipe et est dénommé investigateur principal. Les dispositions du présent titre, à l'exception de celles mentionnées aux chapitres IV, V et VI, ne sont pas applicables aux : a) Essais cliniques de médicaments régis par les dispositions du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 ; b) Investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 régis par les dispositions de ce règlement. c) Etudes des performances de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 régies par les dispositions de ce règlement. Par dérogation à l'alinéa précédent, relèvent des chapitres I à III bis, à l'exception des dispositions de l'article L. 1123-10, et du chapitre VIII du présent titre les recherches impliquant la personne humaine portant sur des dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) précité, qui ne sont pas régies par ce règlement et répondent à au moins une des conditions suivantes : -étude conduite sur un dispositif portant le marquage CE, utilisé ou non dans sa destination, ou ne portant pas le marquage CE, dont les résultats ne peuvent pas influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou ne sont pas utilisés pour orienter les soins, et ne comportant ni prélèvement chirurgical invasif réalisé aux seules fins de l'étude, ni aucune procédure invasive supplémentaire ou d'autres risques pour le participant à l'étude ; -étude conduite sur un dispositif portant le marquage CE et utilisé dans sa destination, dont les résultats peuvent influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou être utilisés pour orienter les soins, et ne comportant pas de procédure additionnelle invasive ou lourde ; -étude évaluant des dispositifs mentionnés au paragraphe 5 de l'article 5 du règlement (UE) précité fabriqués et utilisés exclusivement dans les établissements de santé, au sens du même règlement, et qui satisfont à l'ensemble des conditions mentionnées aux points a à i de ce paragraphe 5. Dans le cadre de ces recherches, la notification des événements indésirables graves et des défectuosités de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) précité survenus s'effectue conformément à l'article 76 du même règlement. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,465
3.539968
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1121-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre ier : principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1121-17) article l1121-1 article l1121-2 article l1121-3 article l1121-4 article l1121-5 article l1121-6 article l1121-7 article l1121-8 article l1121-8-1 article l1121-9 article l1121-10 article l1121-11 article l1121-12 article l1121-13 article l1121-13-1 article l1121-14 article l1121-15 article l1121-16 article l1121-16-1 article l1121-16-2 article l1121-16-3 article l1121-17 naviguer dans le sommaire du code article l1121-1 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 les recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales sont autorisées dans les conditions prévues au présent livre et sont désignées ci-après par les termes " recherche impliquant la personne humaine ". il existe trois catégories de recherches impliquant la personne humaine : 1° les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ; 2° les recherches interventionnelles qui ne comportent que des risques et des contraintes minimes, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, après avis du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 3° les recherches non interventionnelles qui ne comportent aucun risque ni contrainte dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle. la personne physique ou la personne morale qui est responsable d'une recherche impliquant la personne humaine, en assure la gestion et vérifie que son financement est prévu, est dénommée le promoteur. celui-ci ou son représentant légal doit être établi dans l'union européenne. lorsque plusieurs personnes prennent l'initiative d'une même recherche impliquant la personne humaine, elles désignent une personne physique ou morale qui aura la qualité de promoteur et assumera les obligations correspondantes en application du présent livre. la ou les personnes physiques qui dirigent et surveillent la réalisation de la recherche sur un lieu sont dénommées investigateurs. lorsque le promoteur d'une recherche impliquant la personne humaine confie sa réalisation à plusieurs investigateurs sur plusieurs lieux en france, le promoteur désigne parmi les investigateurs un coordonnateur. si, sur un lieu, la recherche est réalisée par une équipe, l'investigateur est le responsable de l'équipe et est dénommé investigateur principal. les dispositions du présent titre, à l'exception de celles mentionnées aux chapitres iv, v et vi, ne sont pas applicables aux : a) essais cliniques de médicaments régis par les dispositions du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014 ; b) investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 régis par les dispositions de ce règlement. c) etudes des performances de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/746 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 régies par les dispositions de ce règlement. par dérogation à l'alinéa précédent, relèvent des chapitres i à iii bis, à l'exception des dispositions de l'article l. 1123-10, et du chapitre viii du présent titre les recherches impliquant la personne humaine portant sur des dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) précité, qui ne sont pas régies par ce règlement et répondent à au moins une des conditions suivantes : -étude conduite sur un dispositif portant le marquage ce, utilisé ou non dans sa destination, ou ne portant pas le marquage ce, dont les résultats ne peuvent pas influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou ne sont pas utilisés pour orienter les soins, et ne comportant ni prélèvement chirurgical invasif réalisé aux seules fins de l'étude, ni aucune procédure invasive supplémentaire ou d'autres risques pour le participant à l'étude ; -étude conduite sur un dispositif portant le marquage ce et utilisé dans sa destination, dont les résultats peuvent influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou être utilisés pour orienter les soins, et ne comportant pas de procédure additionnelle invasive ou lourde ; -étude évaluant des dispositifs mentionnés au paragraphe 5 de l'article 5 du règlement (ue) précité fabriqués et utilisés exclusivement dans les établissements de santé, au sens du même règlement, et qui satisfont à l'ensemble des conditions mentionnées aux points a à i de ce paragraphe 5. dans le cadre de ces recherches, la notification des événements indésirables graves et des défectuosités de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) précité survenus s'effectue conformément à l'article 76 du même règlement. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722870
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1124-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre IV : Dispositions particulières applicables aux essais cliniques de médicaments (Article L1124-1) Article L1124-1 Naviguer dans le sommaire du code Article L1124-1 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 I.-Les essais cliniques de médicaments sont régis par les dispositions du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014. L'autorité compétente pour effectuer l'évaluation de la partie I du rapport d'évaluation prévue à l'article 6 de ce règlement est l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. L'évaluation de la partie II prévue à l'article 7 de ce règlement relève de la compétence et de la responsabilité des comités de protection des personnes mentionnés aux articles L. 1123-1 et L. 1123-16 . L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé notifie au promoteur la décision unique relative à l'essai clinique mentionnée au paragraphe 1 de l'article 8 de ce règlement. II.-En cas de refus d'autorisation d'un essai prévu au paragraphe 4 de l'article 8 du règlement précité, le promoteur peut saisir d'une demande de réexamen les autorités suivantes : 1° L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie I prévue à l'article 6 du règlement mentionné ci-dessus ; 2° Le ministre chargé de la santé lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie II prévue à l'article 7 du règlement mentionné ci-dessus. La demande de réexamen est présentée et instruite dans des délais et selon des modalités fixées par décret en Conseil d'Etat. III.-La première administration d'un médicament à l'homme ne peut être effectuée que dans des lieux ayant été autorisés conformément au deuxième alinéa de l' article L. 1121-13 . Les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis à l'article 2 du règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ CE ainsi que le règlement (CE) n° 726/2004 et les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis au 17° de l'article L. 5121-1 ne peuvent être réalisés que dans des établissements de santé, à l'Établissement français du sang, dans les hôpitaux des armées ou les autres éléments du service de santé des armées mentionnés à l'article L. 6147-7 ou à l'Institution nationale des invalides. IV.-Sont applicables aux essais cliniques mentionnés au I les dispositions du présent chapitre ainsi que les dispositions des articles L. 1121-10 , L. 1121-11 , L. 1121-13, L. 1121-14 , L. 1121-16 , L. 1121-16-1 , L. 1123-10 , L. 1128-1 à L. 1128-12 , L. 5121-1-1 , L. 5125-1 et L. 5126-1 . Ces essais sont interdits sur une personne qui n'est pas affiliée à un régime de sécurité sociale ou bénéficiaire d'un tel régime. Leur sont également applicables les dispositions du 1° de l'article 76 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique et aux libertés. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,466
1.6485
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1124-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre iv : dispositions particulières applicables aux essais cliniques de médicaments (article l1124-1) article l1124-1 naviguer dans le sommaire du code article l1124-1 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 i.-les essais cliniques de médicaments sont régis par les dispositions du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014. l'autorité compétente pour effectuer l'évaluation de la partie i du rapport d'évaluation prévue à l'article 6 de ce règlement est l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. l'évaluation de la partie ii prévue à l'article 7 de ce règlement relève de la compétence et de la responsabilité des comités de protection des personnes mentionnés aux articles l. 1123-1 et l. 1123-16 . l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé notifie au promoteur la décision unique relative à l'essai clinique mentionnée au paragraphe 1 de l'article 8 de ce règlement. ii.-en cas de refus d'autorisation d'un essai prévu au paragraphe 4 de l'article 8 du règlement précité, le promoteur peut saisir d'une demande de réexamen les autorités suivantes : 1° l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie i prévue à l'article 6 du règlement mentionné ci-dessus ; 2° le ministre chargé de la santé lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie ii prévue à l'article 7 du règlement mentionné ci-dessus. la demande de réexamen est présentée et instruite dans des délais et selon des modalités fixées par décret en conseil d'etat. iii.-la première administration d'un médicament à l'homme ne peut être effectuée que dans des lieux ayant été autorisés conformément au deuxième alinéa de l' article l. 1121-13 . les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis à l'article 2 du règlement (ce) n° 1394/2007 du parlement européen et du conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ ce ainsi que le règlement (ce) n° 726/2004 et les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis au 17° de l'article l. 5121-1 ne peuvent être réalisés que dans des établissements de santé, à l'établissement français du sang, dans les hôpitaux des armées ou les autres éléments du service de santé des armées mentionnés à l'article l. 6147-7 ou à l'institution nationale des invalides. iv.-sont applicables aux essais cliniques mentionnés au i les dispositions du présent chapitre ainsi que les dispositions des articles l. 1121-10 , l. 1121-11 , l. 1121-13, l. 1121-14 , l. 1121-16 , l. 1121-16-1 , l. 1123-10 , l. 1128-1 à l. 1128-12 , l. 5121-1-1 , l. 5125-1 et l. 5126-1 . ces essais sont interdits sur une personne qui n'est pas affiliée à un régime de sécurité sociale ou bénéficiaire d'un tel régime. leur sont également applicables les dispositions du 1° de l'article 76 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique et aux libertés. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032722995
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1125-14 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1125-14 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 6 Dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité sur une demande initiale, le promoteur peut adresser, en application du second alinéa de l'article L. 1125-2 ou de l'article L. 1125-4, au ministre chargé de la santé une demande de réexamen de son dossier par un autre comité au moyen du système d'information mentionné à l'article R. 1123-20-1. Un nouveau comité est désigné selon les modalités définies au premier alinéa du II de l'article R. 1123-20-1. La demande de réexamen ne peut être attribuée au comité qui a émis le premier avis défavorable. Le nouveau comité évalue la demande conformément aux dispositions prévues aux articles R. 1125-5 à R. 1125-10. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,466
0.716644
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1125-14 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1125-14 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 6 dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité sur une demande initiale, le promoteur peut adresser, en application du second alinéa de l'article l. 1125-2 ou de l'article l. 1125-4, au ministre chargé de la santé une demande de réexamen de son dossier par un autre comité au moyen du système d'information mentionné à l'article r. 1123-20-1. un nouveau comité est désigné selon les modalités définies au premier alinéa du ii de l'article r. 1123-20-1. la demande de réexamen ne peut être attribuée au comité qui a émis le premier avis défavorable. le nouveau comité évalue la demande conformément aux dispositions prévues aux articles r. 1125-5 à r. 1125-10. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032172918
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre III : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Articles L5311-1 à L5324-1) Replier Titre Ier : Missions et prérogatives (Articles L5311-1 à L5313-4) Déplier Chapitre Ier : Missions. (Articles L5311-1 à L5311-3) Article L5311-1 Article L5311-2 Article L5311-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L5311-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Modifié par LOI n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (V) I.-L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'Etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. II.-L'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. L'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. Si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. L'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent II, et notamment : 1° Les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° Les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° Les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis Les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 ; 4° Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° Les produits sanguins labiles ; 6° Les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° Les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° Le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (Abrogé) ; 10° (Abrogé) ; 11° Les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article L. 3114-1 ; 12° (Abrogé) ; 13° (Abrogé) ; 14° (Abrogé) ; 15° (Abrogé) ; 16° Les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article L. 5139-1 ; 17° (Abrogé) ; 18° Les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article L. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° Les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (Abrogé) ; 21° Les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article L. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. III.- L'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre II du livre Ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. Elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au II, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. Elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles L. 5121-8 et L. 5121-9. Elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article L. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. Elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. Elle établit un rapport annuel d'activité adressé au Gouvernement et au Parlement. Ce rapport est rendu public. Le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article L. 5121-8. Elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. L'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article L. 1161-5. Conformément au IV de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. Se reporter aux conditions d’application prévues audit IV. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,467
0.6539
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre iii : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (articles l5311-1 à l5324-1) replier titre ier : missions et prérogatives (articles l5311-1 à l5313-4) déplier chapitre ier : missions. (articles l5311-1 à l5311-3) article l5311-1 article l5311-2 article l5311-3 naviguer dans le sommaire du code article l5311-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 modifié par loi n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (v) i.-l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. ii.-l'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. l'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. l'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent ii, et notamment : 1° les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 ; 4° les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° les produits sanguins labiles ; 6° les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (abrogé) ; 10° (abrogé) ; 11° les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article l. 3114-1 ; 12° (abrogé) ; 13° (abrogé) ; 14° (abrogé) ; 15° (abrogé) ; 16° les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article l. 5139-1 ; 17° (abrogé) ; 18° les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article l. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (abrogé) ; 21° les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article l. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. iii.- l'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre ii du livre ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au ii, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles l. 5121-8 et l. 5121-9. elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article l. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. elle établit un rapport annuel d'activité adressé au gouvernement et au parlement. ce rapport est rendu public. le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article l. 5121-8. elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. l'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article l. 1161-5. conformément au iv de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. se reporter aux conditions d’application prévues audit iv. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032908924
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5121-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre Ier : Produits pharmaceutiques (Articles L5111-1 à L5161-1) Replier Titre II : Médicaments à usage humain (Articles L5121-1 à L5127-6) Déplier Chapitre Ier : Dispositions générales. (Articles L5121-1 à L5121-21) Article L5121-1 Article L5121-1-1 Article L5121-1-2 Article L5121-1-3 Article L5121-1-4 Article L5121-2 Article L5121-3 Article L5121-4 Article L5121-5 Article L5121-6 Article L5121-7 Article L5121-8 Article L5121-8-1 Article L5121-8-2 Article L5121-9 Article L5121-9-1 Article L5121-9-2 Article L5121-9-3 Article L5121-9-4 Article L5121-10 Article L5121-10-1 Article L5121-10-2 Article L5121-10-3 Article L5121-11 Article L5121-12 Article L5121-12-1 Article L5121-12-1-1 Article L5121-12-1-2 Article L5121-12-2 Article L5121-13 Article L5121-14 Article L5121-14-1 Article L5121-14-2 Article L5121-14-2-1 Article L5121-14-3 Article L5121-15 Article L5121-15 Article L5121-16 Article L5121-16 Article L5121-17 Article L5121-18 Article L5121-19 Article L5121-20 Article L5121-21 Naviguer dans le sommaire du code Article L5121-1 Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 29 (V) Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 71 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 78 On entend par : 1° Préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article L. 5125-1 ou à l'article L. 5126-6 ; 2° Préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article L. 5121-5 , lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement de santé autorisé en application de l' article L. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article L. 5126-6. Les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une pharmacie à usage intérieur dudit établissement. Elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé ; Un décret en Conseil d'Etat définit les préparations hospitalières spéciales qui, en raison des difficultés techniques de leur fabrication ou de la faible disponibilité des substances actives nécessaires, sont réalisées dans des pharmacies à usage intérieur ou dans des établissements pharmaceutiques des établissements de santé ou de l'Agence nationale de santé publique habilités, dans des conditions qu'il détermine, par le ministre chargé de la santé ou sous leur responsabilité dans les conditions prévues au 4° de l'article L. 5126-6. Ces préparations font l'objet d'une autorisation précisant leurs modalités de réalisation, délivrée à titre exceptionnel et temporaire par : a) Le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en cas de rupture de stock ou d'arrêt de commercialisation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ; b) Le ministre chargé de la santé, pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave ; A titre dérogatoire, afin de répondre à l'ensemble des besoins nationaux, le ministre chargé de la santé peut autoriser par arrêté la dispensation par les pharmacies d'officine de ces préparations hospitalières spéciales ; 3° Préparation officinale, tout médicament préparé en pharmacie, inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie ; Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou à l'arrêt de sa commercialisation ou pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave et pour garantir la qualité et la sécurité d'utilisation des produits, le ministre chargé de la santé autorise par arrêté la réalisation, par les officines disposant de l'autorisation mentionnée au second alinéa de l'article L. 5125-1-1, pour leur propre compte ou pour le compte d'une autre officine dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article L. 5125-1, de préparations officinales spéciales. Ces préparations respectent les exigences suivantes : a) Etre soumises à prescription médicale ; b) Etre réalisées selon une monographie publiée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; c) Etre préparées à partir d'une matière première à usage pharmaceutique fournie par l'établissement pharmaceutique d'un établissement de santé défini à l'article L. 5124-9 ; 4° Médicament à base de cannabis, tout médicament dont la substance active est composée d'une préparation à base de cannabis sativa L. dont un extrait, fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication prévues à l'article L. 5121-5 ou selon tout référentiel équivalent reconnu au niveau international par des établissements mentionnés à l'article L. 5124-1 et répondant aux spécifications fixées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris sur proposition du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Ces spécifications portent notamment sur les caractéristiques, la composition et la forme pharmaceutique du médicament. Cet arrêté limite en outre le champ d'utilisation des médicaments à base de cannabis à certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques pour lesquelles l'efficacité et le profil de sécurité sont présumés favorables sur la base des données disponibles. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation d'utilisation pour une période temporaire, délivrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans le champ mentionné au premier alinéa du présent 4°, dans les conditions fixées à l'article L. 5121-15. Ces médicaments sont prescrits dans le respect de cette autorisation en vue de répondre aux besoins spéciaux d'un patient déterminé, en l'absence d'une spécialité pharmaceutique disponible et adaptée, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant dans l'indication thérapeutique considérée d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament ; 5° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. Une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. Pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. De même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation de mise sur le marché ; b) Groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont génériques. Toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à l'annexe I de la directive 2001/83/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. En l'absence de spécialité de référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de sécurité et d'efficacité sont équivalentes. Pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ; c) Spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études de biodisponibilité. L'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces différences ; d) Groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ; Pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à l'article L. 5121-14-1 , qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. Les médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active végétale : - est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'Agence européenne des médicaments, définies par la directive 2001/83/CE du Parlement et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et - n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables. Pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. Les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables ; 6° Médicament immunologique, tout médicament consistant en : a) Allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ; b) Vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ; 7° Médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ; 8° Générateur, tout système contenant un radionucléide parent déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, servant à la production d'un radionucléide de filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique ; 9° Trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutique final ; 10° Précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration ; 11° Médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre Etat membre de l'Union européenne. Un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes ; 12° Préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, servant à transférer du matériel génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. Ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ; 13° Préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, consistant en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. Ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ; 14° Médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de fabrication et de son contrôle ; 15° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions déterminées par voie réglementaire ; Un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ; b) Groupe biologique similaire, le regroupement d'un médicament biologique de référence et de ses médicaments biologiques similaires, tels que définis au a du présent 15°. Ils sont regroupés au sein de la liste de référence des groupes biologiques similaires établie par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 16° Médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ; 17° Médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/CE ainsi que le règlement (CE) n° 726/2004, fabriqué en France selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en France, sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Par dérogation, ces médicaments peuvent également être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article L. 1121-1 du présent code. L'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des décisions prises en application du présent 17° ; 18° Médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses composants. Ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont applicables. Ils comprennent notamment : a) Les médicaments issus du fractionnement du plasma ; b) Le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont la collecte et la qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants sanguins, et modifiant la directive 2001/83/CE. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,467
0.996135
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5121-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre ier : produits pharmaceutiques (articles l5111-1 à l5161-1) replier titre ii : médicaments à usage humain (articles l5121-1 à l5127-6) déplier chapitre ier : dispositions générales. (articles l5121-1 à l5121-21) article l5121-1 article l5121-1-1 article l5121-1-2 article l5121-1-3 article l5121-1-4 article l5121-2 article l5121-3 article l5121-4 article l5121-5 article l5121-6 article l5121-7 article l5121-8 article l5121-8-1 article l5121-8-2 article l5121-9 article l5121-9-1 article l5121-9-2 article l5121-9-3 article l5121-9-4 article l5121-10 article l5121-10-1 article l5121-10-2 article l5121-10-3 article l5121-11 article l5121-12 article l5121-12-1 article l5121-12-1-1 article l5121-12-1-2 article l5121-12-2 article l5121-13 article l5121-14 article l5121-14-1 article l5121-14-2 article l5121-14-2-1 article l5121-14-3 article l5121-15 article l5121-15 article l5121-16 article l5121-16 article l5121-17 article l5121-18 article l5121-19 article l5121-20 article l5121-21 naviguer dans le sommaire du code article l5121-1 version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 29 (v) modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 71 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 78 on entend par : 1° préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article l. 5125-1 ou à l'article l. 5126-6 ; 2° préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article l. 5121-5 , lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement de santé autorisé en application de l' article l. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article l. 5126-6. les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une pharmacie à usage intérieur dudit établissement. elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé ; un décret en conseil d'etat définit les préparations hospitalières spéciales qui, en raison des difficultés techniques de leur fabrication ou de la faible disponibilité des substances actives nécessaires, sont réalisées dans des pharmacies à usage intérieur ou dans des établissements pharmaceutiques des établissements de santé ou de l'agence nationale de santé publique habilités, dans des conditions qu'il détermine, par le ministre chargé de la santé ou sous leur responsabilité dans les conditions prévues au 4° de l'article l. 5126-6. ces préparations font l'objet d'une autorisation précisant leurs modalités de réalisation, délivrée à titre exceptionnel et temporaire par : a) le directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en cas de rupture de stock ou d'arrêt de commercialisation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ; b) le ministre chargé de la santé, pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave ; a titre dérogatoire, afin de répondre à l'ensemble des besoins nationaux, le ministre chargé de la santé peut autoriser par arrêté la dispensation par les pharmacies d'officine de ces préparations hospitalières spéciales ; 3° préparation officinale, tout médicament préparé en pharmacie, inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie ; un décret en conseil d'etat détermine les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou à l'arrêt de sa commercialisation ou pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave et pour garantir la qualité et la sécurité d'utilisation des produits, le ministre chargé de la santé autorise par arrêté la réalisation, par les officines disposant de l'autorisation mentionnée au second alinéa de l'article l. 5125-1-1, pour leur propre compte ou pour le compte d'une autre officine dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article l. 5125-1, de préparations officinales spéciales. ces préparations respectent les exigences suivantes : a) etre soumises à prescription médicale ; b) etre réalisées selon une monographie publiée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; c) etre préparées à partir d'une matière première à usage pharmaceutique fournie par l'établissement pharmaceutique d'un établissement de santé défini à l'article l. 5124-9 ; 4° médicament à base de cannabis, tout médicament dont la substance active est composée d'une préparation à base de cannabis sativa l. dont un extrait, fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication prévues à l'article l. 5121-5 ou selon tout référentiel équivalent reconnu au niveau international par des établissements mentionnés à l'article l. 5124-1 et répondant aux spécifications fixées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris sur proposition du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ces spécifications portent notamment sur les caractéristiques, la composition et la forme pharmaceutique du médicament. cet arrêté limite en outre le champ d'utilisation des médicaments à base de cannabis à certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques pour lesquelles l'efficacité et le profil de sécurité sont présumés favorables sur la base des données disponibles. ces médicaments font l'objet d'une autorisation d'utilisation pour une période temporaire, délivrée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans le champ mentionné au premier alinéa du présent 4°, dans les conditions fixées à l'article l. 5121-15. ces médicaments sont prescrits dans le respect de cette autorisation en vue de répondre aux besoins spéciaux d'un patient déterminé, en l'absence d'une spécialité pharmaceutique disponible et adaptée, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant dans l'indication thérapeutique considérée d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament ; 5° a) sans préjudice des articles l. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. de même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation de mise sur le marché ; b) groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont génériques. toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à l'annexe i de la directive 2001/83/ ce du parlement européen et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. en l'absence de spécialité de référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de sécurité et d'efficacité sont équivalentes. pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ; c) spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études de biodisponibilité. l'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces différences ; d) groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ; pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à l'article l. 5121-14-1 , qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. les médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active végétale : - est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'agence européenne des médicaments, définies par la directive 2001/83/ce du parlement et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et - n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables. pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables ; 6° médicament immunologique, tout médicament consistant en : a) allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ; b) vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ; 7° médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ; 8° générateur, tout système contenant un radionucléide parent déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, servant à la production d'un radionucléide de filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique ; 9° trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutique final ; 10° précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration ; 11° médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre etat membre de l'union européenne. un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes ; 12° préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article l. 5121-8, servant à transférer du matériel génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. elles font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ; 13° préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article l. 5121-8, consistant en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. elles font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. l'agence de la biomédecine est informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ; 14° médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de fabrication et de son contrôle ; 15° a) sans préjudice des articles l. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions déterminées par voie réglementaire ; un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ; b) groupe biologique similaire, le regroupement d'un médicament biologique de référence et de ses médicaments biologiques similaires, tels que définis au a du présent 15°. ils sont regroupés au sein de la liste de référence des groupes biologiques similaires établie par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 16° médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ; 17° médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le règlement (ce) n° 1394/2007 du parlement européen et du conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ce ainsi que le règlement (ce) n° 726/2004, fabriqué en france selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en france, sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. ces médicaments font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. par dérogation, ces médicaments peuvent également être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article l. 1121-1 du présent code. l'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. l'agence de la biomédecine est informée des décisions prises en application du présent 17° ; 18° médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses composants. ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont applicables. ils comprennent notamment : a) les médicaments issus du fractionnement du plasma ; b) le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont la collecte et la qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/ce du parlement européen et du conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants sanguins, et modifiant la directive 2001/83/ce. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032906295
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1451-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre V : Règles déontologiques et expertise sanitaire (Articles L1451-1 à L1454-10) Déplier Chapitre Ier : Liens d'intérêts et transparence (Articles L1451-1 à L1451-5) Article L1451-1 Article L1451-1-1 Article L1451-2 Article L1451-3 Article L1451-4 Article L1451-5 Naviguer dans le sommaire du code Article L1451-1 Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Modifié par LOI n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (V) I.-Les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles L. 1123-1 , L. 1142-5 , L. 1142-22 , L. 1222-1 , L. 1313-1 , L. 1413-1, L. 1415-2 , L. 1418-1 , L. 1431-1 , L. 1462-1 et L. 5311-1 du présent code, à l' article L. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. Cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au II de l'article L. 1451-4 . Elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. Elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. Elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. Les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles L. 1142-22, L. 1222-1, L. 1313-1, L. 1413-1, L. 1415-2, L. 1418-1 et L. 5311-1 du présent code, à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le Parlement avant leur nomination. Les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. Elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. Elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. II.-Sont également tenus d'établir la déclaration prévue au I, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même I dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en Conseil d'Etat. Conformément au IV de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en Conseil d'Etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une Agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles L. 592-41 à L. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Conformément au XXIV de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles L. 592-41 à L. 592-45 sont renumérotés L. 592-45 à L. 592-49. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,468
1.20376
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1451-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 août 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre v : règles déontologiques et expertise sanitaire (articles l1451-1 à l1454-10) déplier chapitre ier : liens d'intérêts et transparence (articles l1451-1 à l1451-5) article l1451-1 article l1451-1-1 article l1451-2 article l1451-3 article l1451-4 article l1451-5 naviguer dans le sommaire du code article l1451-1 version en vigueur depuis le 01 août 2022 modifié par loi n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (v) i.-les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles l. 1123-1 , l. 1142-5 , l. 1142-22 , l. 1222-1 , l. 1313-1 , l. 1413-1, l. 1415-2 , l. 1418-1 , l. 1431-1 , l. 1462-1 et l. 5311-1 du présent code, à l' article l. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au ii de l'article l. 1451-4 . elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles l. 1142-22, l. 1222-1, l. 1313-1, l. 1413-1, l. 1415-2, l. 1418-1 et l. 5311-1 du présent code, à l'article l. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le parlement avant leur nomination. les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. ii.-sont également tenus d'établir la déclaration prévue au i, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même i dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en conseil d'etat. conformément au iv de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en conseil d'etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles l. 592-41 à l. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. conformément au xxiv de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles l. 592-41 à l. 592-45 sont renumérotés l. 592-45 à l. 592-49. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032411486
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1121-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre Ier : Principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1121-17) Article L1121-1 Article L1121-2 Article L1121-3 Article L1121-4 Article L1121-5 Article L1121-6 Article L1121-7 Article L1121-8 Article L1121-8-1 Article L1121-9 Article L1121-10 Article L1121-11 Article L1121-12 Article L1121-13 Article L1121-13-1 Article L1121-14 Article L1121-15 Article L1121-16 Article L1121-16-1 Article L1121-16-2 Article L1121-16-3 Article L1121-17 Naviguer dans le sommaire du code Article L1121-1 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 Les recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales sont autorisées dans les conditions prévues au présent livre et sont désignées ci-après par les termes " recherche impliquant la personne humaine ". Il existe trois catégories de recherches impliquant la personne humaine : 1° Les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ; 2° Les recherches interventionnelles qui ne comportent que des risques et des contraintes minimes, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, après avis du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 3° Les recherches non interventionnelles qui ne comportent aucun risque ni contrainte dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle. La personne physique ou la personne morale qui est responsable d'une recherche impliquant la personne humaine, en assure la gestion et vérifie que son financement est prévu, est dénommée le promoteur. Celui-ci ou son représentant légal doit être établi dans l'Union européenne. Lorsque plusieurs personnes prennent l'initiative d'une même recherche impliquant la personne humaine, elles désignent une personne physique ou morale qui aura la qualité de promoteur et assumera les obligations correspondantes en application du présent livre. La ou les personnes physiques qui dirigent et surveillent la réalisation de la recherche sur un lieu sont dénommées investigateurs. Lorsque le promoteur d'une recherche impliquant la personne humaine confie sa réalisation à plusieurs investigateurs sur plusieurs lieux en France, le promoteur désigne parmi les investigateurs un coordonnateur. Si, sur un lieu, la recherche est réalisée par une équipe, l'investigateur est le responsable de l'équipe et est dénommé investigateur principal. Les dispositions du présent titre, à l'exception de celles mentionnées aux chapitres IV, V et VI, ne sont pas applicables aux : a) Essais cliniques de médicaments régis par les dispositions du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 ; b) Investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 régis par les dispositions de ce règlement. c) Etudes des performances de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 régies par les dispositions de ce règlement. Par dérogation à l'alinéa précédent, relèvent des chapitres I à III bis, à l'exception des dispositions de l'article L. 1123-10, et du chapitre VIII du présent titre les recherches impliquant la personne humaine portant sur des dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) précité, qui ne sont pas régies par ce règlement et répondent à au moins une des conditions suivantes : -étude conduite sur un dispositif portant le marquage CE, utilisé ou non dans sa destination, ou ne portant pas le marquage CE, dont les résultats ne peuvent pas influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou ne sont pas utilisés pour orienter les soins, et ne comportant ni prélèvement chirurgical invasif réalisé aux seules fins de l'étude, ni aucune procédure invasive supplémentaire ou d'autres risques pour le participant à l'étude ; -étude conduite sur un dispositif portant le marquage CE et utilisé dans sa destination, dont les résultats peuvent influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou être utilisés pour orienter les soins, et ne comportant pas de procédure additionnelle invasive ou lourde ; -étude évaluant des dispositifs mentionnés au paragraphe 5 de l'article 5 du règlement (UE) précité fabriqués et utilisés exclusivement dans les établissements de santé, au sens du même règlement, et qui satisfont à l'ensemble des conditions mentionnées aux points a à i de ce paragraphe 5. Dans le cadre de ces recherches, la notification des événements indésirables graves et des défectuosités de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) précité survenus s'effectue conformément à l'article 76 du même règlement. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,468
1.574386
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1121-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre ier : principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1121-17) article l1121-1 article l1121-2 article l1121-3 article l1121-4 article l1121-5 article l1121-6 article l1121-7 article l1121-8 article l1121-8-1 article l1121-9 article l1121-10 article l1121-11 article l1121-12 article l1121-13 article l1121-13-1 article l1121-14 article l1121-15 article l1121-16 article l1121-16-1 article l1121-16-2 article l1121-16-3 article l1121-17 naviguer dans le sommaire du code article l1121-1 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 les recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales sont autorisées dans les conditions prévues au présent livre et sont désignées ci-après par les termes " recherche impliquant la personne humaine ". il existe trois catégories de recherches impliquant la personne humaine : 1° les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ; 2° les recherches interventionnelles qui ne comportent que des risques et des contraintes minimes, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, après avis du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 3° les recherches non interventionnelles qui ne comportent aucun risque ni contrainte dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle. la personne physique ou la personne morale qui est responsable d'une recherche impliquant la personne humaine, en assure la gestion et vérifie que son financement est prévu, est dénommée le promoteur. celui-ci ou son représentant légal doit être établi dans l'union européenne. lorsque plusieurs personnes prennent l'initiative d'une même recherche impliquant la personne humaine, elles désignent une personne physique ou morale qui aura la qualité de promoteur et assumera les obligations correspondantes en application du présent livre. la ou les personnes physiques qui dirigent et surveillent la réalisation de la recherche sur un lieu sont dénommées investigateurs. lorsque le promoteur d'une recherche impliquant la personne humaine confie sa réalisation à plusieurs investigateurs sur plusieurs lieux en france, le promoteur désigne parmi les investigateurs un coordonnateur. si, sur un lieu, la recherche est réalisée par une équipe, l'investigateur est le responsable de l'équipe et est dénommé investigateur principal. les dispositions du présent titre, à l'exception de celles mentionnées aux chapitres iv, v et vi, ne sont pas applicables aux : a) essais cliniques de médicaments régis par les dispositions du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014 ; b) investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 régis par les dispositions de ce règlement. c) etudes des performances de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/746 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 régies par les dispositions de ce règlement. par dérogation à l'alinéa précédent, relèvent des chapitres i à iii bis, à l'exception des dispositions de l'article l. 1123-10, et du chapitre viii du présent titre les recherches impliquant la personne humaine portant sur des dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) précité, qui ne sont pas régies par ce règlement et répondent à au moins une des conditions suivantes : -étude conduite sur un dispositif portant le marquage ce, utilisé ou non dans sa destination, ou ne portant pas le marquage ce, dont les résultats ne peuvent pas influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou ne sont pas utilisés pour orienter les soins, et ne comportant ni prélèvement chirurgical invasif réalisé aux seules fins de l'étude, ni aucune procédure invasive supplémentaire ou d'autres risques pour le participant à l'étude ; -étude conduite sur un dispositif portant le marquage ce et utilisé dans sa destination, dont les résultats peuvent influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou être utilisés pour orienter les soins, et ne comportant pas de procédure additionnelle invasive ou lourde ; -étude évaluant des dispositifs mentionnés au paragraphe 5 de l'article 5 du règlement (ue) précité fabriqués et utilisés exclusivement dans les établissements de santé, au sens du même règlement, et qui satisfont à l'ensemble des conditions mentionnées aux points a à i de ce paragraphe 5. dans le cadre de ces recherches, la notification des événements indésirables graves et des défectuosités de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) précité survenus s'effectue conformément à l'article 76 du même règlement. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032744876
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R4021-25 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 09 mars 2023 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles R4002-1 à D4443-33) Replier Livre préliminaire : Dispositions communes (Articles R4002-1 à D4091-8) Replier Titre II : Développement professionnel continu et certification périodique des professionnels de santé (Articles R4021-1 à R4022-17) Replier Chapitre premier (Articles R4021-1 à R4021-25) Replier Section 5 : Contrôle du développement professionnel continu (Articles R4021-23 à R4021-25) Déplier Sous-section 2 : Contrôle des organismes proposant des actions de développement professionnel continu (Articles R4021-24 à R4021-25) Article R4021-24 Article R4021-25 Naviguer dans le sommaire du code Article R4021-25 Version en vigueur depuis le 09 mars 2023 Modifié par Décret n°2023-164 du 6 mars 2023 - art. 1 I.-L'organisme ou la structure enregistré en application de l'article R. 4021-24 peut proposer des actions de développement professionnel continu, présentées sous forme dématérialisée conformément au modèle défini par un arrêté du ministre chargé de la santé. Ces actions sont évaluées par les commissions scientifiques indépendantes, sous la responsabilité de l'Agence nationale du développement professionnel continu. Dans le cadre du plan national annuel de contrôle, des vérifications sont effectuées pour s'assurer que les actions mises en œuvre par les organismes ou structures et éligibles au financement de l'agence sont conformes aux critères de qualité. II.-Lorsque l'évaluation ou le contrôle défini au I est négatif, l'organisme ou la structure est informé, par tout moyen permettant d'apporter la preuve de sa réception, des manquements constatés lors de ces différents contrôles et des sanctions éventuelles encourues. Il dispose d'un délai de quinze jours francs pour faire valoir ses observations. III.-Les sanctions d'une évaluation défavorable ou d'un contrôle qui laisse apparaître un manquement dans l'exécution de l'action sont : 1° Le retrait de l'action ayant fait l'objet d'une évaluation défavorable de la liste des actions déposées sur le site internet de l'Agence nationale du développement professionnel continu ; 2° Le retrait de l'enregistrement de l'organisme ou de la structure concerné s'il s'avère que la majorité des actions contrôlées au cours des trois derniers mois par les commissions scientifiques indépendantes ne satisfont pas les critères requis ; 3° Le retrait de l'enregistrement de l'organisme ou de la structure concernée en cas de fausse déclaration ou de manœuvre frauduleuse. La sanction est prononcée par le directeur général de l'agence. IV.-En cas de retrait prononcé conformément aux 1° à 3° du III, l'organisme ou de la structure concernée en informe sans délai les bénéficiaires de ses prestations. Chacun d'eux est informé que sa participation à de nouvelles sessions de l'action ou des actions en cause ne pourra pas être prise en compte pour valider son obligation de développement professionnel continu. La prise en charge des frais pédagogiques exposés peut être refusée ou, le cas échéant, leur remboursement exigé. L'attestation remise au professionnel de santé par l'organisme ou la structure à l'issue d'une session de développement professionnel continu qui s'est déroulée antérieurement à la date à laquelle l'organisme ou la structure a été sanctionné par l'Agence nationale du développement professionnel continu est prise en compte pour la validation de son obligation de développement professionnel continu. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,469
1.622391
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r4021-25 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 09 mars 2023 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier quatrième partie : professions de santé (articles r4002-1 à d4443-33) replier livre préliminaire : dispositions communes (articles r4002-1 à d4091-8) replier titre ii : développement professionnel continu et certification périodique des professionnels de santé (articles r4021-1 à r4022-17) replier chapitre premier (articles r4021-1 à r4021-25) replier section 5 : contrôle du développement professionnel continu (articles r4021-23 à r4021-25) déplier sous-section 2 : contrôle des organismes proposant des actions de développement professionnel continu (articles r4021-24 à r4021-25) article r4021-24 article r4021-25 naviguer dans le sommaire du code article r4021-25 version en vigueur depuis le 09 mars 2023 modifié par décret n°2023-164 du 6 mars 2023 - art. 1 i.-l'organisme ou la structure enregistré en application de l'article r. 4021-24 peut proposer des actions de développement professionnel continu, présentées sous forme dématérialisée conformément au modèle défini par un arrêté du ministre chargé de la santé. ces actions sont évaluées par les commissions scientifiques indépendantes, sous la responsabilité de l'agence nationale du développement professionnel continu. dans le cadre du plan national annuel de contrôle, des vérifications sont effectuées pour s'assurer que les actions mises en œuvre par les organismes ou structures et éligibles au financement de l'agence sont conformes aux critères de qualité. ii.-lorsque l'évaluation ou le contrôle défini au i est négatif, l'organisme ou la structure est informé, par tout moyen permettant d'apporter la preuve de sa réception, des manquements constatés lors de ces différents contrôles et des sanctions éventuelles encourues. il dispose d'un délai de quinze jours francs pour faire valoir ses observations. iii.-les sanctions d'une évaluation défavorable ou d'un contrôle qui laisse apparaître un manquement dans l'exécution de l'action sont : 1° le retrait de l'action ayant fait l'objet d'une évaluation défavorable de la liste des actions déposées sur le site internet de l'agence nationale du développement professionnel continu ; 2° le retrait de l'enregistrement de l'organisme ou de la structure concerné s'il s'avère que la majorité des actions contrôlées au cours des trois derniers mois par les commissions scientifiques indépendantes ne satisfont pas les critères requis ; 3° le retrait de l'enregistrement de l'organisme ou de la structure concernée en cas de fausse déclaration ou de manœuvre frauduleuse. la sanction est prononcée par le directeur général de l'agence. iv.-en cas de retrait prononcé conformément aux 1° à 3° du iii, l'organisme ou de la structure concernée en informe sans délai les bénéficiaires de ses prestations. chacun d'eux est informé que sa participation à de nouvelles sessions de l'action ou des actions en cause ne pourra pas être prise en compte pour valider son obligation de développement professionnel continu. la prise en charge des frais pédagogiques exposés peut être refusée ou, le cas échéant, leur remboursement exigé. l'attestation remise au professionnel de santé par l'organisme ou la structure à l'issue d'une session de développement professionnel continu qui s'est déroulée antérieurement à la date à laquelle l'organisme ou la structure a été sanctionné par l'agence nationale du développement professionnel continu est prise en compte pour la validation de son obligation de développement professionnel continu. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032886355
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1114-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 mars 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre Ier : Droits des personnes malades et des usagers du système de santé (Articles L1110-1 à L1115-3) Déplier Chapitre IV : Participation des usagers au fonctionnement du système de santé (Articles L1114-1 à L1114-7) Article L1114-1 Article L1114-2 Article L1114-3 Article L1114-4 Article L1114-5 Article L1114-6 Article L1114-7 Naviguer dans le sommaire du code Article L1114-1 Version en vigueur depuis le 25 mars 2019 Modifié par LOI n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 102 I. - Les associations, régulièrement déclarées, ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades peuvent faire l'objet d'un agrément par l'autorité administrative compétente soit au niveau régional, soit au niveau national. L'agrément est prononcé sur avis conforme d'une commission nationale qui comprend des représentants de l'Etat, dont un membre de la juridiction administrative et un membre de la Cour de cassation en activité ou honoraire, un député et un sénateur et leurs suppléants ainsi que des personnalités qualifiées en raison de leur compétence ou de leur expérience dans le domaine associatif. L'agrément est notamment subordonné à l'activité effective et publique de l'association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du système de santé ainsi qu'aux actions de formation et d'information qu'elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et à son indépendance. Les conditions d'agrément et du retrait de l'agrément ainsi que la composition et le fonctionnement de la commission nationale sont déterminés par décret en Conseil d'Etat. Seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. II. - Les représentants des usagers dans les instances mentionnées au I suivent une formation de base délivrée par les associations de représentants d'usagers agréées au titre du même I. Cette formation est conforme à un cahier des charges. Le cahier des charges ainsi que la liste des associations délivrant la formation sont arrêtés par le ministre chargé de la santé. Cette formation donne droit à une indemnité versée au représentant d'usagers par l'association assurant la formation. Un décret détermine les modalités selon lesquelles une subvention publique est allouée à cet effet à l'association. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe le montant de cette indemnité. Conformément au A du XXIV de l’article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, ces dispositions entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de chaque commission. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,470
0.070093
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1114-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 mars 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ier : droits des personnes malades et des usagers du système de santé (articles l1110-1 à l1115-3) déplier chapitre iv : participation des usagers au fonctionnement du système de santé (articles l1114-1 à l1114-7) article l1114-1 article l1114-2 article l1114-3 article l1114-4 article l1114-5 article l1114-6 article l1114-7 naviguer dans le sommaire du code article l1114-1 version en vigueur depuis le 25 mars 2019 modifié par loi n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 102 i. - les associations, régulièrement déclarées, ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades peuvent faire l'objet d'un agrément par l'autorité administrative compétente soit au niveau régional, soit au niveau national. l'agrément est prononcé sur avis conforme d'une commission nationale qui comprend des représentants de l'etat, dont un membre de la juridiction administrative et un membre de la cour de cassation en activité ou honoraire, un député et un sénateur et leurs suppléants ainsi que des personnalités qualifiées en raison de leur compétence ou de leur expérience dans le domaine associatif. l'agrément est notamment subordonné à l'activité effective et publique de l'association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du système de santé ainsi qu'aux actions de formation et d'information qu'elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et à son indépendance. les conditions d'agrément et du retrait de l'agrément ainsi que la composition et le fonctionnement de la commission nationale sont déterminés par décret en conseil d'etat. seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. ii. - les représentants des usagers dans les instances mentionnées au i suivent une formation de base délivrée par les associations de représentants d'usagers agréées au titre du même i. cette formation est conforme à un cahier des charges. le cahier des charges ainsi que la liste des associations délivrant la formation sont arrêtés par le ministre chargé de la santé. cette formation donne droit à une indemnité versée au représentant d'usagers par l'association assurant la formation. un décret détermine les modalités selon lesquelles une subvention publique est allouée à cet effet à l'association. un arrêté du ministre chargé de la santé fixe le montant de cette indemnité. conformément au a du xxiv de l’article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, ces dispositions entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de chaque commission. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038314868
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1451-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre V : Règles déontologiques et expertise sanitaire (Articles L1451-1 à L1454-10) Déplier Chapitre Ier : Liens d'intérêts et transparence (Articles L1451-1 à L1451-5) Article L1451-1 Article L1451-1-1 Article L1451-2 Article L1451-3 Article L1451-4 Article L1451-5 Naviguer dans le sommaire du code Article L1451-1 Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Modifié par LOI n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (V) I.-Les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles L. 1123-1 , L. 1142-5 , L. 1142-22 , L. 1222-1 , L. 1313-1 , L. 1413-1, L. 1415-2 , L. 1418-1 , L. 1431-1 , L. 1462-1 et L. 5311-1 du présent code, à l' article L. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. Cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au II de l'article L. 1451-4 . Elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. Elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. Elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. Les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles L. 1142-22, L. 1222-1, L. 1313-1, L. 1413-1, L. 1415-2, L. 1418-1 et L. 5311-1 du présent code, à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le Parlement avant leur nomination. Les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. Elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. Elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. II.-Sont également tenus d'établir la déclaration prévue au I, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même I dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en Conseil d'Etat. Conformément au IV de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en Conseil d'Etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une Agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles L. 592-41 à L. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Conformément au XXIV de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles L. 592-41 à L. 592-45 sont renumérotés L. 592-45 à L. 592-49. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,470
1.51268
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1451-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 août 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre v : règles déontologiques et expertise sanitaire (articles l1451-1 à l1454-10) déplier chapitre ier : liens d'intérêts et transparence (articles l1451-1 à l1451-5) article l1451-1 article l1451-1-1 article l1451-2 article l1451-3 article l1451-4 article l1451-5 naviguer dans le sommaire du code article l1451-1 version en vigueur depuis le 01 août 2022 modifié par loi n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (v) i.-les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles l. 1123-1 , l. 1142-5 , l. 1142-22 , l. 1222-1 , l. 1313-1 , l. 1413-1, l. 1415-2 , l. 1418-1 , l. 1431-1 , l. 1462-1 et l. 5311-1 du présent code, à l' article l. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au ii de l'article l. 1451-4 . elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles l. 1142-22, l. 1222-1, l. 1313-1, l. 1413-1, l. 1415-2, l. 1418-1 et l. 5311-1 du présent code, à l'article l. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le parlement avant leur nomination. les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. ii.-sont également tenus d'établir la déclaration prévue au i, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même i dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en conseil d'etat. conformément au iv de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en conseil d'etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles l. 592-41 à l. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. conformément au xxiv de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles l. 592-41 à l. 592-45 sont renumérotés l. 592-45 à l. 592-49. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038282788
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5125-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre Ier : Produits pharmaceutiques (Articles L5111-1 à L5161-1) Replier Titre II : Médicaments à usage humain (Articles L5121-1 à L5127-6) Replier Chapitre V : Pharmacie d'officine. (Articles L5125-1 à L5125-32) Déplier Section 1 : Missions et activités des officines (Articles L5125-1 à L5125-2) Article L5125-1 Article L5125-1-1 A Article L5125-1-1 Article L5125-1-1-1 Article L5125-1-2 Article L5125-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L5125-1 Version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 Modifié par LOI n°2019-774 du 24 juillet 2019 - art. 29 On entend par officine l'établissement affecté, d'une part, à la dispensation au détail des médicaments, produits et objets mentionnés aux articles L. 4211-1 et L. 5125-24 et, dans les conditions définies par décret, de médicaments expérimentaux ou auxiliaires ainsi qu'à l'exécution des préparations magistrales ou officinales et, d'autre part, au conseil pharmaceutique et à l'exercice des missions prévues à l'article L. 5125-1-1 A . Une officine peut confier l'exécution d'une préparation, par un contrat écrit, à une autre officine qui est soumise, pour l'exercice de cette activité de sous-traitance, à une autorisation préalable délivrée par le directeur général de l'agence régionale de santé. Pour certaines catégories de préparations, une officine peut, par un contrat écrit, confier l'exécution d'une préparation à un établissement pharmaceutique autorisé à fabriquer des médicaments par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ou à toute personne titulaire d'une autorisation de fabrication de médicaments délivrée en application de la directive 2001/83/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. Cette activité de sous-traitance fait l'objet d'un rapport annuel transmis par le pharmacien responsable de l'établissement pharmaceutique au directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Ces préparations sont réalisées en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article L. 5121-5 . Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,470
0.079719
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5125-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre ier : produits pharmaceutiques (articles l5111-1 à l5161-1) replier titre ii : médicaments à usage humain (articles l5121-1 à l5127-6) replier chapitre v : pharmacie d'officine. (articles l5125-1 à l5125-32) déplier section 1 : missions et activités des officines (articles l5125-1 à l5125-2) article l5125-1 article l5125-1-1 a article l5125-1-1 article l5125-1-1-1 article l5125-1-2 article l5125-2 naviguer dans le sommaire du code article l5125-1 version en vigueur depuis le 27 juillet 2019 modifié par loi n°2019-774 du 24 juillet 2019 - art. 29 on entend par officine l'établissement affecté, d'une part, à la dispensation au détail des médicaments, produits et objets mentionnés aux articles l. 4211-1 et l. 5125-24 et, dans les conditions définies par décret, de médicaments expérimentaux ou auxiliaires ainsi qu'à l'exécution des préparations magistrales ou officinales et, d'autre part, au conseil pharmaceutique et à l'exercice des missions prévues à l'article l. 5125-1-1 a . une officine peut confier l'exécution d'une préparation, par un contrat écrit, à une autre officine qui est soumise, pour l'exercice de cette activité de sous-traitance, à une autorisation préalable délivrée par le directeur général de l'agence régionale de santé. pour certaines catégories de préparations, une officine peut, par un contrat écrit, confier l'exécution d'une préparation à un établissement pharmaceutique autorisé à fabriquer des médicaments par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ou à toute personne titulaire d'une autorisation de fabrication de médicaments délivrée en application de la directive 2001/83/ ce du parlement européen et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain. cette activité de sous-traitance fait l'objet d'un rapport annuel transmis par le pharmacien responsable de l'établissement pharmaceutique au directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ces préparations sont réalisées en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article l. 5121-5 . versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038886701
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L2141-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Deuxième partie : Santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (Articles L2111-1 à L2446-3) Replier Livre Ier : Protection et promotion de la santé maternelle et infantile (Articles L2111-1 à L2164-2) Replier Titre IV : Assistance médicale à la procréation (Articles L2141-1 à L2143-9) Déplier Chapitre Ier : Dispositions générales. (Articles L2141-1 à L2141-13) Article L2141-1 Article L2141-2 Article L2141-3 Article L2141-3-1 Article L2141-4 Article L2141-5 Article L2141-6 Article L2141-6 Article L2141-7 Article L2141-8 Article L2141-9 Article L2141-10 Article L2141-11 Article L2141-11-1 Article L2141-12 Article L2141-13 Naviguer dans le sommaire du code Article L2141-2 Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Modifié par LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 1 (V) L'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. Tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article L. 2141-10. Cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. Les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. Lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° Le décès d'un des membres du couple ; 2° L'introduction d'une demande en divorce ; 3° L'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° La signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° La cessation de la communauté de vie ; 6° La révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. Une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. Les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en Conseil d'Etat, pris après avis de l'Agence de la biomédecine. Elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. Lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire. Conformément au III de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,470
0.552696
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l2141-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 04 août 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier deuxième partie : santé sexuelle et reproductive, droits de la femme et protection de la santé de l'enfant, de l'adolescent et du jeune adulte (articles l2111-1 à l2446-3) replier livre ier : protection et promotion de la santé maternelle et infantile (articles l2111-1 à l2164-2) replier titre iv : assistance médicale à la procréation (articles l2141-1 à l2143-9) déplier chapitre ier : dispositions générales. (articles l2141-1 à l2141-13) article l2141-1 article l2141-2 article l2141-3 article l2141-3-1 article l2141-4 article l2141-5 article l2141-6 article l2141-6 article l2141-7 article l2141-8 article l2141-9 article l2141-10 article l2141-11 article l2141-11-1 article l2141-12 article l2141-13 naviguer dans le sommaire du code article l2141-2 version en vigueur depuis le 04 août 2021 modifié par loi n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 1 (v) l'assistance médicale à la procréation est destinée à répondre à un projet parental. tout couple formé d'un homme et d'une femme ou de deux femmes ou toute femme non mariée ont accès à l'assistance médicale à la procréation après les entretiens particuliers des demandeurs avec les membres de l'équipe médicale clinicobiologique pluridisciplinaire effectués selon les modalités prévues à l'article l. 2141-10. cet accès ne peut faire l'objet d'aucune différence de traitement, notamment au regard du statut matrimonial ou de l'orientation sexuelle des demandeurs. les deux membres du couple ou la femme non mariée doivent consentir préalablement à l'insémination artificielle ou au transfert des embryons. lorsqu'il s'agit d'un couple, font obstacle à l'insémination ou au transfert des embryons : 1° le décès d'un des membres du couple ; 2° l'introduction d'une demande en divorce ; 3° l'introduction d'une demande en séparation de corps ; 4° la signature d'une convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel selon les modalités prévues à l'article 229-1 du code civil ; 5° la cessation de la communauté de vie ; 6° la révocation par écrit du consentement prévu au troisième alinéa du présent article par l'un ou l'autre des membres du couple auprès du médecin chargé de mettre en œuvre l'assistance médicale à la procréation. une étude de suivi est proposée au couple receveur ou à la femme receveuse, qui y consent par écrit. les conditions d'âge requises pour bénéficier d'une assistance médicale à la procréation sont fixées par décret en conseil d'etat, pris après avis de l'agence de la biomédecine. elles prennent en compte les risques médicaux de la procréation liés à l'âge ainsi que l'intérêt de l'enfant à naître. lorsqu'un recueil d'ovocytes par ponction a lieu dans le cadre d'une procédure d'assistance médicale à la procréation, il peut être proposé de réaliser dans le même temps une autoconservation ovocytaire. conformément au iii de l'article 1 de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021, avant le 31 décembre 2025, le gouvernement remet au parlement un rapport d'évaluation des dispositions du présent article. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038310837
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1431-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre III : Agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1435-12) Déplier Chapitre Ier : Missions et compétences des agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1431-4) Article L1431-1 Article L1431-2 Article L1431-3 Article L1431-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L1431-2 Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Modifié par LOI n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 Les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° De mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles L. 1411-1 et L. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article L. 6147-11. A ce titre : a) Elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) Elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'Etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) Sans préjudice de l'article L. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article L. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article L. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'Etat territorialement compétent. Elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) Elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° De réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. A ce titre : a) Elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article L. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles L. 441-1 et L. 444-1 du même code. Elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) Elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles L. 6322-1 à L. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article L. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles L. 114-1-1 et L. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au I de l'article L. 14-10-5 du même code ; c) Elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article L. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article L. 3221-2 . A ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article L. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) Elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) Elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'Etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article L. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) Elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) Dans les conditions prévues à l'article L. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. Ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. A ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article L. 6113-8 . La personne publique désignée par l'Etat et mentionnée au premier alinéa du même article L. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) En relation avec les autorités compétentes de l'Etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) Elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. Elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) Elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles L. 6327-2 et L. 6327-6 ; k) Elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. Elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) Elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) Elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) Dans le respect des engagements internationaux de la France et en accord avec les autorités compétentes de l'Etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,471
0.720916
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1431-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 09 février 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre iii : agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1435-12) déplier chapitre ier : missions et compétences des agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1431-4) article l1431-1 article l1431-2 article l1431-3 article l1431-4 naviguer dans le sommaire du code article l1431-2 version en vigueur depuis le 09 février 2022 modifié par loi n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° de mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles l. 1411-1 et l. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article l. 6147-11. a ce titre : a) elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) sans préjudice de l'article l. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article l. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article l. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'etat territorialement compétent. elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° de réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. a ce titre : a) elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article l. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles l. 441-1 et l. 444-1 du même code. elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles l. 6322-1 à l. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article l. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles l. 114-1-1 et l. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au i de l'article l. 14-10-5 du même code ; c) elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article l. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article l. 3221-2 . a ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article l. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article l. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) dans les conditions prévues à l'article l. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. a ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article l. 6113-8 . la personne publique désignée par l'etat et mentionnée au premier alinéa du même article l. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) en relation avec les autorités compétentes de l'etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles l. 6327-2 et l. 6327-6 ; k) elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) dans le respect des engagements internationaux de la france et en accord avec les autorités compétentes de l'etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038885836
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L4342-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles L4001-1 à L4444-3) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (Articles L4301-1 à L4394-5) Replier Titre IV : Professions d'orthophoniste et d'orthoptiste (Articles L4341-1 à L4344-5) Déplier Chapitre II : Orthoptiste. (Articles L4342-1 à L4342-7) Article L4342-1 Article L4342-2 Article L4342-2-1 Article L4342-2-1 Article L4342-2-2 Article L4342-2-3 Article L4342-3 Article L4342-4 Article L4342-5 Article L4342-6 Article L4342-7 Naviguer dans le sommaire du code Article L4342-1 Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Modifié par LOI n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 68 La pratique de l'orthoptie comporte la promotion de la santé, la prévention, le bilan orthoptique et le traitement des altérations de la vision fonctionnelle sur les plans moteur, sensoriel et fonctionnel ainsi que l'exploration de la vision. L'orthoptiste pratique son art sur prescription médicale ou, dans le cadre notamment du cabinet d'un médecin ophtalmologiste, sous la responsabilité d'un médecin. Par dérogation au deuxième alinéa, l'orthoptiste peut, sans prescription médicale et sans être placé sous la responsabilité d'un médecin : 1° Réaliser un bilan visuel et prescrire des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, selon des modalités, des conditions de réalisation et des critères d'âge des patients fixés par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de l'Académie nationale de médecine et du Conseil national professionnel d'ophtalmologie. L'orthoptiste ne peut renouveler, le cas échéant en l'adaptant, une prescription de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire réalisée par un médecin ophtalmologiste ou par un orthoptiste qu'à la condition qu'un bilan visuel ait été réalisé préalablement par un médecin ophtalmologiste, dans des conditions fixées par décret pris après avis du Conseil national professionnel d'ophtalmologie ; 2° Réaliser chez l'enfant le dépistage de l'amblyopie et celui des troubles de la réfraction, selon des conditions et des critères d'âge fixés par un décret pris après avis du Conseil national professionnel d'ophtalmologie. Il dépiste, évalue, rééduque, réadapte et explore les troubles de la vision, du nourrisson à la personne âgée. Il participe à la prévention des risques et incapacités potentiels. L'orthoptiste exerce son activité en toute indépendance et en pleine responsabilité, conformément aux règles professionnelles prévues au 1° de l'article L. 4342-7 . Dans le cadre des troubles congénitaux ou acquis, l'orthoptiste met en œuvre les techniques et les savoir-faire les plus adaptés à l'évaluation et au traitement orthoptique du patient et participe à leur coordination. Son intervention contribue notamment au développement et au maintien de l'autonomie et à la qualité de vie du patient. Il peut prescrire ou, sauf indication contraire du médecin, renouveler les prescriptions médicales des dispositifs médicaux d'orthoptie dont la liste est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale pris après avis de l'Académie nationale de médecine. Il peut adapter, dans le cadre d'un renouvellement, les prescriptions médicales initiales des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, sauf opposition du médecin. L'orthoptiste peut réaliser les séances d'apprentissage à la manipulation et à la pose des lentilles. Il peut également concourir à la formation initiale et continue ainsi qu'à la recherche. La définition des actes d'orthoptie et les conditions de l'adaptation prévue au onzième alinéa sont précisées par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de l'Académie nationale de médecine. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,471
0.909832
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l4342-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier quatrième partie : professions de santé (articles l4001-1 à l4444-3) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (articles l4301-1 à l4394-5) replier titre iv : professions d'orthophoniste et d'orthoptiste (articles l4341-1 à l4344-5) déplier chapitre ii : orthoptiste. (articles l4342-1 à l4342-7) article l4342-1 article l4342-2 article l4342-2-1 article l4342-2-1 article l4342-2-2 article l4342-2-3 article l4342-3 article l4342-4 article l4342-5 article l4342-6 article l4342-7 naviguer dans le sommaire du code article l4342-1 version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 modifié par loi n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 68 la pratique de l'orthoptie comporte la promotion de la santé, la prévention, le bilan orthoptique et le traitement des altérations de la vision fonctionnelle sur les plans moteur, sensoriel et fonctionnel ainsi que l'exploration de la vision. l'orthoptiste pratique son art sur prescription médicale ou, dans le cadre notamment du cabinet d'un médecin ophtalmologiste, sous la responsabilité d'un médecin. par dérogation au deuxième alinéa, l'orthoptiste peut, sans prescription médicale et sans être placé sous la responsabilité d'un médecin : 1° réaliser un bilan visuel et prescrire des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, selon des modalités, des conditions de réalisation et des critères d'âge des patients fixés par un décret en conseil d'etat pris après avis de l'académie nationale de médecine et du conseil national professionnel d'ophtalmologie. l'orthoptiste ne peut renouveler, le cas échéant en l'adaptant, une prescription de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire réalisée par un médecin ophtalmologiste ou par un orthoptiste qu'à la condition qu'un bilan visuel ait été réalisé préalablement par un médecin ophtalmologiste, dans des conditions fixées par décret pris après avis du conseil national professionnel d'ophtalmologie ; 2° réaliser chez l'enfant le dépistage de l'amblyopie et celui des troubles de la réfraction, selon des conditions et des critères d'âge fixés par un décret pris après avis du conseil national professionnel d'ophtalmologie. il dépiste, évalue, rééduque, réadapte et explore les troubles de la vision, du nourrisson à la personne âgée. il participe à la prévention des risques et incapacités potentiels. l'orthoptiste exerce son activité en toute indépendance et en pleine responsabilité, conformément aux règles professionnelles prévues au 1° de l'article l. 4342-7 . dans le cadre des troubles congénitaux ou acquis, l'orthoptiste met en œuvre les techniques et les savoir-faire les plus adaptés à l'évaluation et au traitement orthoptique du patient et participe à leur coordination. son intervention contribue notamment au développement et au maintien de l'autonomie et à la qualité de vie du patient. il peut prescrire ou, sauf indication contraire du médecin, renouveler les prescriptions médicales des dispositifs médicaux d'orthoptie dont la liste est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale pris après avis de l'académie nationale de médecine. il peut adapter, dans le cadre d'un renouvellement, les prescriptions médicales initiales des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, sauf opposition du médecin. l'orthoptiste peut réaliser les séances d'apprentissage à la manipulation et à la pose des lentilles. il peut également concourir à la formation initiale et continue ainsi qu'à la recherche. la définition des actes d'orthoptie et les conditions de l'adaptation prévue au onzième alinéa sont précisées par un décret en conseil d'etat pris après avis de l'académie nationale de médecine. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038886750
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L4311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles L4001-1 à L4444-3) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (Articles L4301-1 à L4394-5) Replier Titre Ier : Profession d'infirmier ou d'infirmière (Articles L4311-1 à L4314-6) Déplier Chapitre Ier : Règles liées à l'exercice de la profession (Articles L4311-1 à L4311-29) Article L4311-1 Article L4311-2 Article L4311-3 Article L4311-4 Article L4311-5 Article L4311-6 Article L4311-7 Article L4311-7-1 Article L4311-8 Article L4311-11 Article L4311-12 Article L4311-12-1 Article L4311-13 Article L4311-14 Article L4311-15 Article L4311-15-1 Article L4311-15-2 Article L4311-16 Article L4311-17 Article L4311-18 Article L4311-22 Article L4311-23 Article L4311-26 Article L4311-27 Article L4311-28 Article L4311-29 Naviguer dans le sommaire du code Article L4311-1 Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Modifié par LOI n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 Est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. L'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat : 1° Prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé et de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° Administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. Cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du I de l'article L. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2112-1 et à l'article L. 2311-4. Dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles L. 1411-11-1 , L. 1434-12 , L. 6323-1 et L. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. La liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. Cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. L'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. Sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'Etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. Les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en Conseil d'Etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la Haute Autorité de santé. Les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. La transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. Sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) Dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles L. 1411-11-1, L. 6323-1 et L. 6323-3 ; b) Au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,472
0.86439
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l4311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 21 mai 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier quatrième partie : professions de santé (articles l4001-1 à l4444-3) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (articles l4301-1 à l4394-5) replier titre ier : profession d'infirmier ou d'infirmière (articles l4311-1 à l4314-6) déplier chapitre ier : règles liées à l'exercice de la profession (articles l4311-1 à l4311-29) article l4311-1 article l4311-2 article l4311-3 article l4311-4 article l4311-5 article l4311-6 article l4311-7 article l4311-7-1 article l4311-8 article l4311-11 article l4311-12 article l4311-12-1 article l4311-13 article l4311-14 article l4311-15 article l4311-15-1 article l4311-15-2 article l4311-16 article l4311-17 article l4311-18 article l4311-22 article l4311-23 article l4311-26 article l4311-27 article l4311-28 article l4311-29 naviguer dans le sommaire du code article l4311-1 version en vigueur depuis le 21 mai 2023 modifié par loi n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. l'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. l'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en conseil d'etat : 1° prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé et de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du i de l'article l. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article l. 2112-1 et à l'article l. 2311-4. dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles l. 1411-11-1 , l. 1434-12 , l. 6323-1 et l. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. la liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. l'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en conseil d'etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la haute autorité de santé. les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. la transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles l. 1411-11-1, l. 6323-1 et l. 6323-3 ; b) au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038886488
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L6323-3 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Sixième partie : Etablissements et services de santé (Articles L6111-1 à L6441-1) Replier Livre III : Aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (Articles L6311-1 à L6329-1) Replier Titre II : Autres services de santé (Articles L6322-1 à L6329-1) Déplier Chapitre III bis : Maisons de santé. (Article L6323-3) Article L6323-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L6323-3 Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Modifié par LOI n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 77 La maison de santé est une personne morale constituée entre des professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens. Ces professionnels assurent des activités de soins sans hébergement de premier recours au sens de l'article L. 1411-11 et, le cas échéant, de second recours au sens de l'article L. 1411-12 et peuvent participer à des actions de santé publique, de prévention, d'éducation pour la santé et à des actions sociales dans le cadre du projet de santé qu'ils élaborent et dans le respect d'un cahier des charges déterminé par arrêté du ministre chargé de la santé. Une maison de santé pluriprofessionnelle universitaire est une maison de santé, ayant signé une convention tripartite avec l'agence régionale de santé dont elle dépend et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel comportant une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d'odontologie, ayant pour objet le développement de la formation et la recherche en soins primaires. Les modalités de fonctionnement, d'organisation et d'évaluation de ces maisons de santé pluriprofessionnelles universitaires sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de l'enseignement supérieur. Le projet de santé est compatible avec les orientations des schémas régionaux mentionnés à l'article L. 1434-2 . Il est transmis pour information à l'agence régionale de santé. Ce projet de santé est signé par chacun des professionnels de santé membres de la maison de santé. Il peut également être signé par toute personne dont la participation aux actions envisagées est explicitement prévue par le projet de santé. Les maisons de santé peuvent mettre en œuvre un parcours soumis à prescription médicale visant à accompagner les enfants de trois à douze ans inclus qui, selon les critères fixés par la Haute Autorité de santé, sont en situation de surpoids ou d'obésité commune non compliquée ou présentent des facteurs de risque d'obésité. Ce parcours comprend un bilan d'activité physique ainsi qu'un bilan et des séances de suivi diététique et psychologique. En accord avec les parents ou le représentant légal de l'enfant, le parcours est mis en œuvre en collaboration avec le médecin de l'éducation nationale de l'établissement au sein duquel est scolarisé l'enfant ainsi que, le cas échéant, avec le médecin traitant ou le médecin du service de protection maternelle et infantile. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,472
0.858855
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l6323-3 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier sixième partie : etablissements et services de santé (articles l6111-1 à l6441-1) replier livre iii : aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (articles l6311-1 à l6329-1) replier titre ii : autres services de santé (articles l6322-1 à l6329-1) déplier chapitre iii bis : maisons de santé. (article l6323-3) article l6323-3 naviguer dans le sommaire du code article l6323-3 version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 modifié par loi n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 77 la maison de santé est une personne morale constituée entre des professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens. ces professionnels assurent des activités de soins sans hébergement de premier recours au sens de l'article l. 1411-11 et, le cas échéant, de second recours au sens de l'article l. 1411-12 et peuvent participer à des actions de santé publique, de prévention, d'éducation pour la santé et à des actions sociales dans le cadre du projet de santé qu'ils élaborent et dans le respect d'un cahier des charges déterminé par arrêté du ministre chargé de la santé. une maison de santé pluriprofessionnelle universitaire est une maison de santé, ayant signé une convention tripartite avec l'agence régionale de santé dont elle dépend et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel comportant une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d'odontologie, ayant pour objet le développement de la formation et la recherche en soins primaires. les modalités de fonctionnement, d'organisation et d'évaluation de ces maisons de santé pluriprofessionnelles universitaires sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de l'enseignement supérieur. le projet de santé est compatible avec les orientations des schémas régionaux mentionnés à l'article l. 1434-2 . il est transmis pour information à l'agence régionale de santé. ce projet de santé est signé par chacun des professionnels de santé membres de la maison de santé. il peut également être signé par toute personne dont la participation aux actions envisagées est explicitement prévue par le projet de santé. les maisons de santé peuvent mettre en œuvre un parcours soumis à prescription médicale visant à accompagner les enfants de trois à douze ans inclus qui, selon les critères fixés par la haute autorité de santé, sont en situation de surpoids ou d'obésité commune non compliquée ou présentent des facteurs de risque d'obésité. ce parcours comprend un bilan d'activité physique ainsi qu'un bilan et des séances de suivi diététique et psychologique. en accord avec les parents ou le représentant légal de l'enfant, le parcours est mis en œuvre en collaboration avec le médecin de l'éducation nationale de l'établissement au sein duquel est scolarisé l'enfant ainsi que, le cas échéant, avec le médecin traitant ou le médecin du service de protection maternelle et infantile. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038886477
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L3131-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 10 avril 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Troisième partie : Lutte contre les maladies et dépendances (Articles L3111-1 à L3845-2) Replier Livre Ier : Lutte contre les maladies transmissibles (Articles L3111-1 à L3136-2) Replier Titre III : Menaces et crises sanitaires graves (Articles L3131-1 à L3136-2) Déplier Chapitre Ier : Menaces sanitaires (Articles L3131-1 à L3131-11) Article L3131-1 Article L3131-2 Article L3131-3 Article L3131-4 Article L3131-5 Article L3131-7 Article L3131-8 Article L3131-9 Article L3131-9-1 Article L3131-10 Article L3131-10-1 Article L3131-11 Naviguer dans le sommaire du code Article L3131-1 Version en vigueur depuis le 10 avril 2024 Modifié par LOI n°2024-317 du 8 avril 2024 - art. 11 I.-En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, prescrire : 1° Toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l'organisation et au fonctionnement du système de santé ; 2° Des mesures de mise en quarantaine ou de placement et de maintien en isolement, dans les conditions prévues au I des articles L. 3131-12 et L. 3131-13. II.-Le ministre peut habiliter le représentant de l'Etat territorialement compétent à prendre toutes les mesures d'application de ces dispositions, y compris des mesures individuelles. Le représentant de l'Etat dans le département et les personnes placées sous son autorité sont tenus de préserver la confidentialité des données recueillies à l'égard des tiers. Le représentant de l'Etat rend compte au ministre chargé de la santé des actions entreprises et des résultats obtenus en application du présent article. III.-Les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. Il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires. Les mesures individuelles font l'objet d'une information sans délai du procureur de la République territorialement compétent. Les mesures prescrites par le ministre chargé de la santé en application du présent article ayant pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'exercice du droit mentionné à l'article L. 1112-2-1 du présent code et à l'article L. 311-5-2 du code de l'action sociale et des familles sont prises après avis motivé du comité prévu à l'article L. 1412-1 du présent code. Aucune mesure ne peut avoir pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'application de l'article L. 1112-4. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,473
1.243268
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l3131-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 10 avril 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier troisième partie : lutte contre les maladies et dépendances (articles l3111-1 à l3845-2) replier livre ier : lutte contre les maladies transmissibles (articles l3111-1 à l3136-2) replier titre iii : menaces et crises sanitaires graves (articles l3131-1 à l3136-2) déplier chapitre ier : menaces sanitaires (articles l3131-1 à l3131-11) article l3131-1 article l3131-2 article l3131-3 article l3131-4 article l3131-5 article l3131-7 article l3131-8 article l3131-9 article l3131-9-1 article l3131-10 article l3131-10-1 article l3131-11 naviguer dans le sommaire du code article l3131-1 version en vigueur depuis le 10 avril 2024 modifié par loi n°2024-317 du 8 avril 2024 - art. 11 i.-en cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, prescrire : 1° toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l'organisation et au fonctionnement du système de santé ; 2° des mesures de mise en quarantaine ou de placement et de maintien en isolement, dans les conditions prévues au i des articles l. 3131-12 et l. 3131-13. ii.-le ministre peut habiliter le représentant de l'etat territorialement compétent à prendre toutes les mesures d'application de ces dispositions, y compris des mesures individuelles. le représentant de l'etat dans le département et les personnes placées sous son autorité sont tenus de préserver la confidentialité des données recueillies à l'égard des tiers. le représentant de l'etat rend compte au ministre chargé de la santé des actions entreprises et des résultats obtenus en application du présent article. iii.-les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires. les mesures individuelles font l'objet d'une information sans délai du procureur de la république territorialement compétent. les mesures prescrites par le ministre chargé de la santé en application du présent article ayant pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'exercice du droit mentionné à l'article l. 1112-2-1 du présent code et à l'article l. 311-5-2 du code de l'action sociale et des familles sont prises après avis motivé du comité prévu à l'article l. 1412-1 du présent code. aucune mesure ne peut avoir pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'application de l'article l. 1112-4. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041868007
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1211-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre II : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain (Articles L1211-1 à L1274-3) Replier Titre Ier : Principes généraux (Articles L1211-1 à L1211-9) Déplier Chapitre unique. (Articles L1211-1 à L1211-9) Article L1211-1 Article L1211-2 Article L1211-3 Article L1211-4 Article L1211-5 Article L1211-6 Article L1211-6-1 Article L1211-7 Article L1211-7-1 Article L1211-8 Article L1211-9 Naviguer dans le sommaire du code Article L1211-2 Version en vigueur depuis le 04 août 2021 Modifié par LOI n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 14 Le prélèvement d'éléments du corps humain et la collecte de ses produits ne peuvent être pratiqués sans le consentement préalable du donneur. Ce consentement est révocable à tout moment. L'utilisation d'éléments et de produits du corps humain à une fin médicale ou scientifique autre que celle pour laquelle ils ont été prélevés ou collectés est possible, sauf opposition exprimée par la personne sur laquelle a été opéré ce prélèvement ou cette collecte, dûment informée au préalable de cette autre fin. L'opposition peut être aussi formulée, si la personne concernée est un majeur protégé faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, par la personne chargée de cette mesure de protection. Lorsque la personne concernée est un mineur, le cas échéant sous tutelle, l'opposition est exercée par les titulaires de l'autorité parentale ou le tuteur. Il peut être dérogé à l'obligation d'information lorsque celle-ci se heurte à l'impossibilité de retrouver la personne concernée, ou lorsqu'un des comités consultatifs de protection des personnes mentionnés à l'article L. 1123-1 , consulté par le responsable de la recherche, n'estime pas cette information nécessaire. Toutefois, ces dérogations ne sont pas admises lorsque les éléments initialement prélevés consistent en des tissus ou cellules germinaux. Dans ce dernier cas, toute utilisation pour une fin autre que celle du prélèvement initial est interdite en cas de décès de l'intéressé. Les autopsies sont dites médicales lorsqu'elles sont pratiquées, en dehors du cadre de mesures d'enquête ou d'instruction diligentées lors d'une procédure judiciaire, dans le but d'obtenir un diagnostic sur les causes du décès. Elles doivent être pratiquées conformément aux exigences de recherche du consentement ainsi qu'aux autres conditions prévues au chapitre II du titre III du présent livre, sans préjudice de l'article L. 1130-4. Toutefois, à titre exceptionnel, elles peuvent être réalisées malgré l'opposition de la personne décédée, en cas de nécessité impérieuse pour la santé publique et en l'absence d'autres procédés permettant d'obtenir une certitude diagnostique sur les causes de la mort. Un arrêté du ministre chargé de la santé précise les pathologies et les situations justifiant la réalisation des autopsies médicales dans ces conditions. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,473
1.460094
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1211-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 04 août 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ii : don et utilisation des éléments et produits du corps humain (articles l1211-1 à l1274-3) replier titre ier : principes généraux (articles l1211-1 à l1211-9) déplier chapitre unique. (articles l1211-1 à l1211-9) article l1211-1 article l1211-2 article l1211-3 article l1211-4 article l1211-5 article l1211-6 article l1211-6-1 article l1211-7 article l1211-7-1 article l1211-8 article l1211-9 naviguer dans le sommaire du code article l1211-2 version en vigueur depuis le 04 août 2021 modifié par loi n°2021-1017 du 2 août 2021 - art. 14 le prélèvement d'éléments du corps humain et la collecte de ses produits ne peuvent être pratiqués sans le consentement préalable du donneur. ce consentement est révocable à tout moment. l'utilisation d'éléments et de produits du corps humain à une fin médicale ou scientifique autre que celle pour laquelle ils ont été prélevés ou collectés est possible, sauf opposition exprimée par la personne sur laquelle a été opéré ce prélèvement ou cette collecte, dûment informée au préalable de cette autre fin. l'opposition peut être aussi formulée, si la personne concernée est un majeur protégé faisant l'objet d'une mesure de protection juridique avec représentation relative à la personne, par la personne chargée de cette mesure de protection. lorsque la personne concernée est un mineur, le cas échéant sous tutelle, l'opposition est exercée par les titulaires de l'autorité parentale ou le tuteur. il peut être dérogé à l'obligation d'information lorsque celle-ci se heurte à l'impossibilité de retrouver la personne concernée, ou lorsqu'un des comités consultatifs de protection des personnes mentionnés à l'article l. 1123-1 , consulté par le responsable de la recherche, n'estime pas cette information nécessaire. toutefois, ces dérogations ne sont pas admises lorsque les éléments initialement prélevés consistent en des tissus ou cellules germinaux. dans ce dernier cas, toute utilisation pour une fin autre que celle du prélèvement initial est interdite en cas de décès de l'intéressé. les autopsies sont dites médicales lorsqu'elles sont pratiquées, en dehors du cadre de mesures d'enquête ou d'instruction diligentées lors d'une procédure judiciaire, dans le but d'obtenir un diagnostic sur les causes du décès. elles doivent être pratiquées conformément aux exigences de recherche du consentement ainsi qu'aux autres conditions prévues au chapitre ii du titre iii du présent livre, sans préjudice de l'article l. 1130-4. toutefois, à titre exceptionnel, elles peuvent être réalisées malgré l'opposition de la personne décédée, en cas de nécessité impérieuse pour la santé publique et en l'absence d'autres procédés permettant d'obtenir une certitude diagnostique sur les causes de la mort. un arrêté du ministre chargé de la santé précise les pathologies et les situations justifiant la réalisation des autopsies médicales dans ces conditions. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041721146
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1451-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre V : Règles déontologiques et expertise sanitaire (Articles L1451-1 à L1454-10) Déplier Chapitre Ier : Liens d'intérêts et transparence (Articles L1451-1 à L1451-5) Article L1451-1 Article L1451-1-1 Article L1451-2 Article L1451-3 Article L1451-4 Article L1451-5 Naviguer dans le sommaire du code Article L1451-1 Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Modifié par LOI n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (V) I.-Les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles L. 1123-1 , L. 1142-5 , L. 1142-22 , L. 1222-1 , L. 1313-1 , L. 1413-1, L. 1415-2 , L. 1418-1 , L. 1431-1 , L. 1462-1 et L. 5311-1 du présent code, à l' article L. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. Cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au II de l'article L. 1451-4 . Elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. Elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. Elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. Les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles L. 1142-22, L. 1222-1, L. 1313-1, L. 1413-1, L. 1415-2, L. 1418-1 et L. 5311-1 du présent code, à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le Parlement avant leur nomination. Les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. Elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. Elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. II.-Sont également tenus d'établir la déclaration prévue au I, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même I dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en Conseil d'Etat. Conformément au IV de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en Conseil d'Etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une Agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles L. 592-41 à L. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Conformément au XXIV de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles L. 592-41 à L. 592-45 sont renumérotés L. 592-45 à L. 592-49. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,474
0.790357
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1451-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 août 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre v : règles déontologiques et expertise sanitaire (articles l1451-1 à l1454-10) déplier chapitre ier : liens d'intérêts et transparence (articles l1451-1 à l1451-5) article l1451-1 article l1451-1-1 article l1451-2 article l1451-3 article l1451-4 article l1451-5 naviguer dans le sommaire du code article l1451-1 version en vigueur depuis le 01 août 2022 modifié par loi n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (v) i.-les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles l. 1123-1 , l. 1142-5 , l. 1142-22 , l. 1222-1 , l. 1313-1 , l. 1413-1, l. 1415-2 , l. 1418-1 , l. 1431-1 , l. 1462-1 et l. 5311-1 du présent code, à l' article l. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au ii de l'article l. 1451-4 . elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles l. 1142-22, l. 1222-1, l. 1313-1, l. 1413-1, l. 1415-2, l. 1418-1 et l. 5311-1 du présent code, à l'article l. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le parlement avant leur nomination. les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. ii.-sont également tenus d'établir la déclaration prévue au i, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même i dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en conseil d'etat. conformément au iv de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en conseil d'etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles l. 592-41 à l. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. conformément au xxiv de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles l. 592-41 à l. 592-45 sont renumérotés l. 592-45 à l. 592-49. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041748484
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L3131-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 10 avril 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Troisième partie : Lutte contre les maladies et dépendances (Articles L3111-1 à L3845-2) Replier Livre Ier : Lutte contre les maladies transmissibles (Articles L3111-1 à L3136-2) Replier Titre III : Menaces et crises sanitaires graves (Articles L3131-1 à L3136-2) Déplier Chapitre Ier : Menaces sanitaires (Articles L3131-1 à L3131-11) Article L3131-1 Article L3131-2 Article L3131-3 Article L3131-4 Article L3131-5 Article L3131-7 Article L3131-8 Article L3131-9 Article L3131-9-1 Article L3131-10 Article L3131-10-1 Article L3131-11 Naviguer dans le sommaire du code Article L3131-1 Version en vigueur depuis le 10 avril 2024 Modifié par LOI n°2024-317 du 8 avril 2024 - art. 11 I.-En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, prescrire : 1° Toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l'organisation et au fonctionnement du système de santé ; 2° Des mesures de mise en quarantaine ou de placement et de maintien en isolement, dans les conditions prévues au I des articles L. 3131-12 et L. 3131-13. II.-Le ministre peut habiliter le représentant de l'Etat territorialement compétent à prendre toutes les mesures d'application de ces dispositions, y compris des mesures individuelles. Le représentant de l'Etat dans le département et les personnes placées sous son autorité sont tenus de préserver la confidentialité des données recueillies à l'égard des tiers. Le représentant de l'Etat rend compte au ministre chargé de la santé des actions entreprises et des résultats obtenus en application du présent article. III.-Les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. Il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires. Les mesures individuelles font l'objet d'une information sans délai du procureur de la République territorialement compétent. Les mesures prescrites par le ministre chargé de la santé en application du présent article ayant pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'exercice du droit mentionné à l'article L. 1112-2-1 du présent code et à l'article L. 311-5-2 du code de l'action sociale et des familles sont prises après avis motivé du comité prévu à l'article L. 1412-1 du présent code. Aucune mesure ne peut avoir pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'application de l'article L. 1112-4. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,474
0.682239
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l3131-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 10 avril 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier troisième partie : lutte contre les maladies et dépendances (articles l3111-1 à l3845-2) replier livre ier : lutte contre les maladies transmissibles (articles l3111-1 à l3136-2) replier titre iii : menaces et crises sanitaires graves (articles l3131-1 à l3136-2) déplier chapitre ier : menaces sanitaires (articles l3131-1 à l3131-11) article l3131-1 article l3131-2 article l3131-3 article l3131-4 article l3131-5 article l3131-7 article l3131-8 article l3131-9 article l3131-9-1 article l3131-10 article l3131-10-1 article l3131-11 naviguer dans le sommaire du code article l3131-1 version en vigueur depuis le 10 avril 2024 modifié par loi n°2024-317 du 8 avril 2024 - art. 11 i.-en cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, prescrire : 1° toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l'organisation et au fonctionnement du système de santé ; 2° des mesures de mise en quarantaine ou de placement et de maintien en isolement, dans les conditions prévues au i des articles l. 3131-12 et l. 3131-13. ii.-le ministre peut habiliter le représentant de l'etat territorialement compétent à prendre toutes les mesures d'application de ces dispositions, y compris des mesures individuelles. le représentant de l'etat dans le département et les personnes placées sous son autorité sont tenus de préserver la confidentialité des données recueillies à l'égard des tiers. le représentant de l'etat rend compte au ministre chargé de la santé des actions entreprises et des résultats obtenus en application du présent article. iii.-les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires. les mesures individuelles font l'objet d'une information sans délai du procureur de la république territorialement compétent. les mesures prescrites par le ministre chargé de la santé en application du présent article ayant pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'exercice du droit mentionné à l'article l. 1112-2-1 du présent code et à l'article l. 311-5-2 du code de l'action sociale et des familles sont prises après avis motivé du comité prévu à l'article l. 1412-1 du présent code. aucune mesure ne peut avoir pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'application de l'article l. 1112-4. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041748508
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1431-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre III : Agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1435-12) Déplier Chapitre Ier : Missions et compétences des agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1431-4) Article L1431-1 Article L1431-2 Article L1431-3 Article L1431-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L1431-2 Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Modifié par LOI n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 Les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° De mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles L. 1411-1 et L. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article L. 6147-11. A ce titre : a) Elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) Elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'Etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) Sans préjudice de l'article L. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article L. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article L. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'Etat territorialement compétent. Elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) Elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° De réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. A ce titre : a) Elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article L. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles L. 441-1 et L. 444-1 du même code. Elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) Elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles L. 6322-1 à L. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article L. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles L. 114-1-1 et L. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au I de l'article L. 14-10-5 du même code ; c) Elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article L. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article L. 3221-2 . A ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article L. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) Elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) Elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'Etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article L. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) Elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) Dans les conditions prévues à l'article L. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. Ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. A ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article L. 6113-8 . La personne publique désignée par l'Etat et mentionnée au premier alinéa du même article L. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) En relation avec les autorités compétentes de l'Etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) Elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. Elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) Elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles L. 6327-2 et L. 6327-6 ; k) Elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. Elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) Elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) Elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) Dans le respect des engagements internationaux de la France et en accord avec les autorités compétentes de l'Etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,474
0.655047
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1431-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 09 février 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre iii : agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1435-12) déplier chapitre ier : missions et compétences des agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1431-4) article l1431-1 article l1431-2 article l1431-3 article l1431-4 naviguer dans le sommaire du code article l1431-2 version en vigueur depuis le 09 février 2022 modifié par loi n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° de mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles l. 1411-1 et l. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article l. 6147-11. a ce titre : a) elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) sans préjudice de l'article l. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article l. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article l. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'etat territorialement compétent. elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° de réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. a ce titre : a) elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article l. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles l. 441-1 et l. 444-1 du même code. elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles l. 6322-1 à l. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article l. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles l. 114-1-1 et l. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au i de l'article l. 14-10-5 du même code ; c) elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article l. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article l. 3221-2 . a ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article l. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article l. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) dans les conditions prévues à l'article l. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. a ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article l. 6113-8 . la personne publique désignée par l'etat et mentionnée au premier alinéa du même article l. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) en relation avec les autorités compétentes de l'etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles l. 6327-2 et l. 6327-6 ; k) elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) dans le respect des engagements internationaux de la france et en accord avec les autorités compétentes de l'etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031728762
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1431-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre III : Agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1435-12) Déplier Chapitre Ier : Missions et compétences des agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1431-4) Article L1431-1 Article L1431-2 Article L1431-3 Article L1431-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L1431-2 Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Modifié par LOI n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 Les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° De mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles L. 1411-1 et L. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article L. 6147-11. A ce titre : a) Elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) Elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'Etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) Sans préjudice de l'article L. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article L. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article L. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'Etat territorialement compétent. Elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) Elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° De réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. A ce titre : a) Elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article L. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles L. 441-1 et L. 444-1 du même code. Elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) Elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles L. 6322-1 à L. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article L. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles L. 114-1-1 et L. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au I de l'article L. 14-10-5 du même code ; c) Elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article L. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article L. 3221-2 . A ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article L. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) Elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) Elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'Etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article L. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) Elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) Dans les conditions prévues à l'article L. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. Ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. A ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article L. 6113-8 . La personne publique désignée par l'Etat et mentionnée au premier alinéa du même article L. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) En relation avec les autorités compétentes de l'Etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) Elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. Elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) Elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles L. 6327-2 et L. 6327-6 ; k) Elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. Elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) Elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) Elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) Dans le respect des engagements internationaux de la France et en accord avec les autorités compétentes de l'Etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,475
0.920548
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1431-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 09 février 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre iii : agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1435-12) déplier chapitre ier : missions et compétences des agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1431-4) article l1431-1 article l1431-2 article l1431-3 article l1431-4 naviguer dans le sommaire du code article l1431-2 version en vigueur depuis le 09 février 2022 modifié par loi n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° de mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles l. 1411-1 et l. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article l. 6147-11. a ce titre : a) elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) sans préjudice de l'article l. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article l. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article l. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'etat territorialement compétent. elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° de réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. a ce titre : a) elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article l. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles l. 441-1 et l. 444-1 du même code. elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles l. 6322-1 à l. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article l. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles l. 114-1-1 et l. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au i de l'article l. 14-10-5 du même code ; c) elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article l. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article l. 3221-2 . a ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article l. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article l. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) dans les conditions prévues à l'article l. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. a ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article l. 6113-8 . la personne publique désignée par l'etat et mentionnée au premier alinéa du même article l. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) en relation avec les autorités compétentes de l'etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles l. 6327-2 et l. 6327-6 ; k) elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) dans le respect des engagements internationaux de la france et en accord avec les autorités compétentes de l'etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031927369
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L6323-3 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Sixième partie : Etablissements et services de santé (Articles L6111-1 à L6441-1) Replier Livre III : Aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (Articles L6311-1 à L6329-1) Replier Titre II : Autres services de santé (Articles L6322-1 à L6329-1) Déplier Chapitre III bis : Maisons de santé. (Article L6323-3) Article L6323-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L6323-3 Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Modifié par LOI n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 77 La maison de santé est une personne morale constituée entre des professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens. Ces professionnels assurent des activités de soins sans hébergement de premier recours au sens de l'article L. 1411-11 et, le cas échéant, de second recours au sens de l'article L. 1411-12 et peuvent participer à des actions de santé publique, de prévention, d'éducation pour la santé et à des actions sociales dans le cadre du projet de santé qu'ils élaborent et dans le respect d'un cahier des charges déterminé par arrêté du ministre chargé de la santé. Une maison de santé pluriprofessionnelle universitaire est une maison de santé, ayant signé une convention tripartite avec l'agence régionale de santé dont elle dépend et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel comportant une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d'odontologie, ayant pour objet le développement de la formation et la recherche en soins primaires. Les modalités de fonctionnement, d'organisation et d'évaluation de ces maisons de santé pluriprofessionnelles universitaires sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de l'enseignement supérieur. Le projet de santé est compatible avec les orientations des schémas régionaux mentionnés à l'article L. 1434-2 . Il est transmis pour information à l'agence régionale de santé. Ce projet de santé est signé par chacun des professionnels de santé membres de la maison de santé. Il peut également être signé par toute personne dont la participation aux actions envisagées est explicitement prévue par le projet de santé. Les maisons de santé peuvent mettre en œuvre un parcours soumis à prescription médicale visant à accompagner les enfants de trois à douze ans inclus qui, selon les critères fixés par la Haute Autorité de santé, sont en situation de surpoids ou d'obésité commune non compliquée ou présentent des facteurs de risque d'obésité. Ce parcours comprend un bilan d'activité physique ainsi qu'un bilan et des séances de suivi diététique et psychologique. En accord avec les parents ou le représentant légal de l'enfant, le parcours est mis en œuvre en collaboration avec le médecin de l'éducation nationale de l'établissement au sein duquel est scolarisé l'enfant ainsi que, le cas échéant, avec le médecin traitant ou le médecin du service de protection maternelle et infantile. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,475
0.592871
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l6323-3 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier sixième partie : etablissements et services de santé (articles l6111-1 à l6441-1) replier livre iii : aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (articles l6311-1 à l6329-1) replier titre ii : autres services de santé (articles l6322-1 à l6329-1) déplier chapitre iii bis : maisons de santé. (article l6323-3) article l6323-3 naviguer dans le sommaire du code article l6323-3 version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 modifié par loi n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 77 la maison de santé est une personne morale constituée entre des professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens. ces professionnels assurent des activités de soins sans hébergement de premier recours au sens de l'article l. 1411-11 et, le cas échéant, de second recours au sens de l'article l. 1411-12 et peuvent participer à des actions de santé publique, de prévention, d'éducation pour la santé et à des actions sociales dans le cadre du projet de santé qu'ils élaborent et dans le respect d'un cahier des charges déterminé par arrêté du ministre chargé de la santé. une maison de santé pluriprofessionnelle universitaire est une maison de santé, ayant signé une convention tripartite avec l'agence régionale de santé dont elle dépend et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel comportant une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d'odontologie, ayant pour objet le développement de la formation et la recherche en soins primaires. les modalités de fonctionnement, d'organisation et d'évaluation de ces maisons de santé pluriprofessionnelles universitaires sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de la santé et de l'enseignement supérieur. le projet de santé est compatible avec les orientations des schémas régionaux mentionnés à l'article l. 1434-2 . il est transmis pour information à l'agence régionale de santé. ce projet de santé est signé par chacun des professionnels de santé membres de la maison de santé. il peut également être signé par toute personne dont la participation aux actions envisagées est explicitement prévue par le projet de santé. les maisons de santé peuvent mettre en œuvre un parcours soumis à prescription médicale visant à accompagner les enfants de trois à douze ans inclus qui, selon les critères fixés par la haute autorité de santé, sont en situation de surpoids ou d'obésité commune non compliquée ou présentent des facteurs de risque d'obésité. ce parcours comprend un bilan d'activité physique ainsi qu'un bilan et des séances de suivi diététique et psychologique. en accord avec les parents ou le représentant légal de l'enfant, le parcours est mis en œuvre en collaboration avec le médecin de l'éducation nationale de l'établissement au sein duquel est scolarisé l'enfant ainsi que, le cas échéant, avec le médecin traitant ou le médecin du service de protection maternelle et infantile. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031929923
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L6323-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 avril 2018 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Sixième partie : Etablissements et services de santé (Articles L6111-1 à L6441-1) Replier Livre III : Aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (Articles L6311-1 à L6329-1) Replier Titre II : Autres services de santé (Articles L6322-1 à L6329-1) Déplier Chapitre III : Centres de santé. (Articles L6323-1 à L6323-1-15) Article L6323-1 Article L6323-1-1 Article L6323-1-2 Article L6323-1-3 Article L6323-1-4 Article L6323-1-5 Article L6323-1-6 Article L6323-1-7 Article L6323-1-8 Article L6323-1-9 Article L6323-1-10 Article L6323-1-11 Article L6323-1-12 Article L6323-1-13 Article L6323-1-14 Article L6323-1-15 Article L6323-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L6323-1 Version en vigueur depuis le 01 avril 2018 Modifié par Ordonnance n°2018-17 du 12 janvier 2018 - art. 1 Les centres de santé sont des structures sanitaires de proximité, dispensant des soins de premier recours et, le cas échéant, de second recours et pratiquant à la fois des activités de prévention, de diagnostic et de soins, au sein du centre, sans hébergement, ou au domicile du patient. Ils assurent, le cas échéant, une prise en charge pluriprofessionnelle, associant des professionnels médicaux et des auxiliaires médicaux. Par dérogation à l'alinéa précédent, un centre de santé peut pratiquer à titre exclusif des activités de diagnostic. Tout centre de santé, y compris chacune de ses antennes, réalise, à titre principal, des prestations remboursables par l'assurance maladie. Les centres de santé sont ouverts à toutes les personnes sollicitant une prise en charge médicale ou paramédicale relevant de la compétence des professionnels y exerçant. Conformément aux dispositions du I de l'article 3 de l'ordonnance n° 2018-17 du 12 janvier 2018, ces dispositions entrent en vigueur à compter de l'entrée en vigueur du décret mentionné à l'article L. 6323-1-15 du code de la santé publique et au plus tard le 1er avril 2018, sous réserve des dispositions des II et III dudit article 3. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,475
0.566446
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l6323-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 avril 2018 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier sixième partie : etablissements et services de santé (articles l6111-1 à l6441-1) replier livre iii : aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (articles l6311-1 à l6329-1) replier titre ii : autres services de santé (articles l6322-1 à l6329-1) déplier chapitre iii : centres de santé. (articles l6323-1 à l6323-1-15) article l6323-1 article l6323-1-1 article l6323-1-2 article l6323-1-3 article l6323-1-4 article l6323-1-5 article l6323-1-6 article l6323-1-7 article l6323-1-8 article l6323-1-9 article l6323-1-10 article l6323-1-11 article l6323-1-12 article l6323-1-13 article l6323-1-14 article l6323-1-15 article l6323-2 naviguer dans le sommaire du code article l6323-1 version en vigueur depuis le 01 avril 2018 modifié par ordonnance n°2018-17 du 12 janvier 2018 - art. 1 les centres de santé sont des structures sanitaires de proximité, dispensant des soins de premier recours et, le cas échéant, de second recours et pratiquant à la fois des activités de prévention, de diagnostic et de soins, au sein du centre, sans hébergement, ou au domicile du patient. ils assurent, le cas échéant, une prise en charge pluriprofessionnelle, associant des professionnels médicaux et des auxiliaires médicaux. par dérogation à l'alinéa précédent, un centre de santé peut pratiquer à titre exclusif des activités de diagnostic. tout centre de santé, y compris chacune de ses antennes, réalise, à titre principal, des prestations remboursables par l'assurance maladie. les centres de santé sont ouverts à toutes les personnes sollicitant une prise en charge médicale ou paramédicale relevant de la compétence des professionnels y exerçant. conformément aux dispositions du i de l'article 3 de l'ordonnance n° 2018-17 du 12 janvier 2018, ces dispositions entrent en vigueur à compter de l'entrée en vigueur du décret mentionné à l'article l. 6323-1-15 du code de la santé publique et au plus tard le 1er avril 2018, sous réserve des dispositions des ii et iii dudit article 3. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031928744
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-7 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-7 Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 I.-Sans préjudice des dispositions de l'article L. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'Etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° La production ; 2° La distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au III et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° Le conditionnement. II.-Sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'Etat dans le département : 1° L'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au I ; 2° La distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; III.-Est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. IV.-Tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article L. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,476
0.86362
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-7 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-7 version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 modifié par loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 50 i.-sans préjudice des dispositions de l'article l. 214-1 du code de l'environnement, est soumise à autorisation du représentant de l'etat dans le département l'utilisation de l'eau en vue de la consommation humaine, à l'exception de l'eau minérale naturelle, pour : 1° la production ; 2° la distribution par un réseau public ou privé, à l'exception de la distribution à l'usage d'une famille mentionnée au iii et de la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public ; 3° le conditionnement. ii.-sont soumises à déclaration auprès du représentant de l'etat dans le département : 1° l'extension ou la modification d'installations collectives de distribution qui ne modifient pas de façon notable les conditions de l'autorisation prévue au i ; 2° la distribution par des réseaux particuliers alimentés par un réseau de distribution public qui peuvent présenter un risque pour la santé publique ; iii.-est soumise à déclaration auprès du maire l'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine à l'usage d'une famille, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales. iv.-tout dispositif d'utilisation de l'eau de pluie pour les usages domestiques intérieurs fait l'objet d'une déclaration auprès du maire de la commune concernée, dans les conditions prévues à l'article l. 2224-9 du code général des collectivités territoriales ; versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031928166
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L6111-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Sixième partie : Etablissements et services de santé (Articles L6111-1 à L6441-1) Replier Livre Ier : Etablissements de santé (Articles L6111-1 à L6163-10) Replier Titre Ier : Organisation des activités des établissements de santé (Articles L6111-1 à L6117-2) Déplier Chapitre Ier : Missions des établissements de santé. (Articles L6111-1 à L6111-7) Article L6111-1 Article L6111-1-1 Article L6111-1-2 Article L6111-1-3 Article L6111-1-4 Article L6111-1-5 Article L6111-1-6 Article L6111-2 Article L6111-3 Article L6111-3-1 Article L6111-4 Article L6111-3-2 Article L6111-3-3 Article L6111-3-4 Article L6111-4 Article L6111-5 Article L6111-6 Article L6111-6-1 Article L6111-7 Naviguer dans le sommaire du code Article L6111-1 Version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 Modifié par LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 99 (V) Modifié par LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 1 (VT) Les établissements de santé publics, privés d'intérêt collectif et privés assurent, dans les conditions prévues au présent code, en tenant compte de la singularité et des aspects psychologiques des personnes, le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes et mènent des actions de prévention et d'éducation à la santé. Ils délivrent les soins, le cas échéant palliatifs, avec ou sans hébergement, sous forme ambulatoire ou à domicile, le domicile pouvant s'entendre du lieu de résidence ou d'un établissement avec hébergement relevant du code de l'action sociale et des familles. Ils participent à la coordination des soins en relation avec les membres des professions de santé exerçant en pratique de ville et les établissements et services médico-sociaux, dans le cadre défini par l'agence régionale de santé en concertation avec les conseils départementaux pour les compétences qui les concernent. Ils participent à la mise en œuvre de la politique de santé et des dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire. Ils mènent, en leur sein, une réflexion sur l'éthique liée à l'accueil et la prise en charge médicale. Ils peuvent participer à la formation, à l'enseignement universitaire et post-universitaire, à la recherche et à l'innovation en santé. Ils peuvent également participer au développement professionnel continu des professionnels de santé et du personnel paramédical. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,476
0.638557
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l6111-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier sixième partie : etablissements et services de santé (articles l6111-1 à l6441-1) replier livre ier : etablissements de santé (articles l6111-1 à l6163-10) replier titre ier : organisation des activités des établissements de santé (articles l6111-1 à l6117-2) déplier chapitre ier : missions des établissements de santé. (articles l6111-1 à l6111-7) article l6111-1 article l6111-1-1 article l6111-1-2 article l6111-1-3 article l6111-1-4 article l6111-1-5 article l6111-1-6 article l6111-2 article l6111-3 article l6111-3-1 article l6111-4 article l6111-3-2 article l6111-3-3 article l6111-3-4 article l6111-4 article l6111-5 article l6111-6 article l6111-6-1 article l6111-7 naviguer dans le sommaire du code article l6111-1 version en vigueur depuis le 28 janvier 2016 modifié par loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 99 (v) modifié par loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 - art. 1 (vt) les établissements de santé publics, privés d'intérêt collectif et privés assurent, dans les conditions prévues au présent code, en tenant compte de la singularité et des aspects psychologiques des personnes, le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes et mènent des actions de prévention et d'éducation à la santé. ils délivrent les soins, le cas échéant palliatifs, avec ou sans hébergement, sous forme ambulatoire ou à domicile, le domicile pouvant s'entendre du lieu de résidence ou d'un établissement avec hébergement relevant du code de l'action sociale et des familles. ils participent à la coordination des soins en relation avec les membres des professions de santé exerçant en pratique de ville et les établissements et services médico-sociaux, dans le cadre défini par l'agence régionale de santé en concertation avec les conseils départementaux pour les compétences qui les concernent. ils participent à la mise en œuvre de la politique de santé et des dispositifs de vigilance destinés à garantir la sécurité sanitaire. ils mènent, en leur sein, une réflexion sur l'éthique liée à l'accueil et la prise en charge médicale. ils peuvent participer à la formation, à l'enseignement universitaire et post-universitaire, à la recherche et à l'innovation en santé. ils peuvent également participer au développement professionnel continu des professionnels de santé et du personnel paramédical. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031929304
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1451-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre V : Règles déontologiques et expertise sanitaire (Articles L1451-1 à L1454-10) Déplier Chapitre Ier : Liens d'intérêts et transparence (Articles L1451-1 à L1451-5) Article L1451-1 Article L1451-1-1 Article L1451-2 Article L1451-3 Article L1451-4 Article L1451-5 Naviguer dans le sommaire du code Article L1451-1 Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Modifié par LOI n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (V) I.-Les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles L. 1123-1 , L. 1142-5 , L. 1142-22 , L. 1222-1 , L. 1313-1 , L. 1413-1, L. 1415-2 , L. 1418-1 , L. 1431-1 , L. 1462-1 et L. 5311-1 du présent code, à l' article L. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. Cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au II de l'article L. 1451-4 . Elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. Elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. Elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. Les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles L. 1142-22, L. 1222-1, L. 1313-1, L. 1413-1, L. 1415-2, L. 1418-1 et L. 5311-1 du présent code, à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le Parlement avant leur nomination. Les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. Elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. Elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. II.-Sont également tenus d'établir la déclaration prévue au I, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même I dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en Conseil d'Etat. Conformément au IV de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en Conseil d'Etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une Agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles L. 592-41 à L. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Conformément au XXIV de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles L. 592-41 à L. 592-45 sont renumérotés L. 592-45 à L. 592-49. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,476
0.54696
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1451-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 août 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre v : règles déontologiques et expertise sanitaire (articles l1451-1 à l1454-10) déplier chapitre ier : liens d'intérêts et transparence (articles l1451-1 à l1451-5) article l1451-1 article l1451-1-1 article l1451-2 article l1451-3 article l1451-4 article l1451-5 naviguer dans le sommaire du code article l1451-1 version en vigueur depuis le 01 août 2022 modifié par loi n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (v) i.-les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles l. 1123-1 , l. 1142-5 , l. 1142-22 , l. 1222-1 , l. 1313-1 , l. 1413-1, l. 1415-2 , l. 1418-1 , l. 1431-1 , l. 1462-1 et l. 5311-1 du présent code, à l' article l. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au ii de l'article l. 1451-4 . elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles l. 1142-22, l. 1222-1, l. 1313-1, l. 1413-1, l. 1415-2, l. 1418-1 et l. 5311-1 du présent code, à l'article l. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le parlement avant leur nomination. les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. ii.-sont également tenus d'établir la déclaration prévue au i, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même i dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en conseil d'etat. conformément au iv de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en conseil d'etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles l. 592-41 à l. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. conformément au xxiv de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles l. 592-41 à l. 592-45 sont renumérotés l. 592-45 à l. 592-49. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031931719
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1451-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre V : Règles déontologiques et expertise sanitaire (Articles L1451-1 à L1454-10) Déplier Chapitre Ier : Liens d'intérêts et transparence (Articles L1451-1 à L1451-5) Article L1451-1 Article L1451-1-1 Article L1451-2 Article L1451-3 Article L1451-4 Article L1451-5 Naviguer dans le sommaire du code Article L1451-1 Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Modifié par LOI n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (V) I.-Les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles L. 1123-1 , L. 1142-5 , L. 1142-22 , L. 1222-1 , L. 1313-1 , L. 1413-1, L. 1415-2 , L. 1418-1 , L. 1431-1 , L. 1462-1 et L. 5311-1 du présent code, à l' article L. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. Cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au II de l'article L. 1451-4 . Elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. Elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. Elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. Les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles L. 1142-22, L. 1222-1, L. 1313-1, L. 1413-1, L. 1415-2, L. 1418-1 et L. 5311-1 du présent code, à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le Parlement avant leur nomination. Les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. Elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. Elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. II.-Sont également tenus d'établir la déclaration prévue au I, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même I dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en Conseil d'Etat. Conformément au IV de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en Conseil d'Etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une Agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles L. 592-41 à L. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Conformément au XXIV de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles L. 592-41 à L. 592-45 sont renumérotés L. 592-45 à L. 592-49. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,477
0.833622
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1451-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 août 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre v : règles déontologiques et expertise sanitaire (articles l1451-1 à l1454-10) déplier chapitre ier : liens d'intérêts et transparence (articles l1451-1 à l1451-5) article l1451-1 article l1451-1-1 article l1451-2 article l1451-3 article l1451-4 article l1451-5 naviguer dans le sommaire du code article l1451-1 version en vigueur depuis le 01 août 2022 modifié par loi n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (v) i.-les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles l. 1123-1 , l. 1142-5 , l. 1142-22 , l. 1222-1 , l. 1313-1 , l. 1413-1, l. 1415-2 , l. 1418-1 , l. 1431-1 , l. 1462-1 et l. 5311-1 du présent code, à l' article l. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au ii de l'article l. 1451-4 . elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles l. 1142-22, l. 1222-1, l. 1313-1, l. 1413-1, l. 1415-2, l. 1418-1 et l. 5311-1 du présent code, à l'article l. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le parlement avant leur nomination. les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. ii.-sont également tenus d'établir la déclaration prévue au i, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même i dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en conseil d'etat. conformément au iv de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en conseil d'etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles l. 592-41 à l. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. conformément au xxiv de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles l. 592-41 à l. 592-45 sont renumérotés l. 592-45 à l. 592-49. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031069711
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L4342-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles L4001-1 à L4444-3) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (Articles L4301-1 à L4394-5) Replier Titre IV : Professions d'orthophoniste et d'orthoptiste (Articles L4341-1 à L4344-5) Déplier Chapitre II : Orthoptiste. (Articles L4342-1 à L4342-7) Article L4342-1 Article L4342-2 Article L4342-2-1 Article L4342-2-1 Article L4342-2-2 Article L4342-2-3 Article L4342-3 Article L4342-4 Article L4342-5 Article L4342-6 Article L4342-7 Naviguer dans le sommaire du code Article L4342-1 Version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 Modifié par LOI n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 68 La pratique de l'orthoptie comporte la promotion de la santé, la prévention, le bilan orthoptique et le traitement des altérations de la vision fonctionnelle sur les plans moteur, sensoriel et fonctionnel ainsi que l'exploration de la vision. L'orthoptiste pratique son art sur prescription médicale ou, dans le cadre notamment du cabinet d'un médecin ophtalmologiste, sous la responsabilité d'un médecin. Par dérogation au deuxième alinéa, l'orthoptiste peut, sans prescription médicale et sans être placé sous la responsabilité d'un médecin : 1° Réaliser un bilan visuel et prescrire des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, selon des modalités, des conditions de réalisation et des critères d'âge des patients fixés par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de l'Académie nationale de médecine et du Conseil national professionnel d'ophtalmologie. L'orthoptiste ne peut renouveler, le cas échéant en l'adaptant, une prescription de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire réalisée par un médecin ophtalmologiste ou par un orthoptiste qu'à la condition qu'un bilan visuel ait été réalisé préalablement par un médecin ophtalmologiste, dans des conditions fixées par décret pris après avis du Conseil national professionnel d'ophtalmologie ; 2° Réaliser chez l'enfant le dépistage de l'amblyopie et celui des troubles de la réfraction, selon des conditions et des critères d'âge fixés par un décret pris après avis du Conseil national professionnel d'ophtalmologie. Il dépiste, évalue, rééduque, réadapte et explore les troubles de la vision, du nourrisson à la personne âgée. Il participe à la prévention des risques et incapacités potentiels. L'orthoptiste exerce son activité en toute indépendance et en pleine responsabilité, conformément aux règles professionnelles prévues au 1° de l'article L. 4342-7 . Dans le cadre des troubles congénitaux ou acquis, l'orthoptiste met en œuvre les techniques et les savoir-faire les plus adaptés à l'évaluation et au traitement orthoptique du patient et participe à leur coordination. Son intervention contribue notamment au développement et au maintien de l'autonomie et à la qualité de vie du patient. Il peut prescrire ou, sauf indication contraire du médecin, renouveler les prescriptions médicales des dispositifs médicaux d'orthoptie dont la liste est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale pris après avis de l'Académie nationale de médecine. Il peut adapter, dans le cadre d'un renouvellement, les prescriptions médicales initiales des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, sauf opposition du médecin. L'orthoptiste peut réaliser les séances d'apprentissage à la manipulation et à la pose des lentilles. Il peut également concourir à la formation initiale et continue ainsi qu'à la recherche. La définition des actes d'orthoptie et les conditions de l'adaptation prévue au onzième alinéa sont précisées par un décret en Conseil d'Etat pris après avis de l'Académie nationale de médecine. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,477
0.773736
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l4342-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier quatrième partie : professions de santé (articles l4001-1 à l4444-3) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (articles l4301-1 à l4394-5) replier titre iv : professions d'orthophoniste et d'orthoptiste (articles l4341-1 à l4344-5) déplier chapitre ii : orthoptiste. (articles l4342-1 à l4342-7) article l4342-1 article l4342-2 article l4342-2-1 article l4342-2-1 article l4342-2-2 article l4342-2-3 article l4342-3 article l4342-4 article l4342-5 article l4342-6 article l4342-7 naviguer dans le sommaire du code article l4342-1 version en vigueur depuis le 25 décembre 2021 modifié par loi n°2021-1754 du 23 décembre 2021 - art. 68 la pratique de l'orthoptie comporte la promotion de la santé, la prévention, le bilan orthoptique et le traitement des altérations de la vision fonctionnelle sur les plans moteur, sensoriel et fonctionnel ainsi que l'exploration de la vision. l'orthoptiste pratique son art sur prescription médicale ou, dans le cadre notamment du cabinet d'un médecin ophtalmologiste, sous la responsabilité d'un médecin. par dérogation au deuxième alinéa, l'orthoptiste peut, sans prescription médicale et sans être placé sous la responsabilité d'un médecin : 1° réaliser un bilan visuel et prescrire des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, selon des modalités, des conditions de réalisation et des critères d'âge des patients fixés par un décret en conseil d'etat pris après avis de l'académie nationale de médecine et du conseil national professionnel d'ophtalmologie. l'orthoptiste ne peut renouveler, le cas échéant en l'adaptant, une prescription de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire réalisée par un médecin ophtalmologiste ou par un orthoptiste qu'à la condition qu'un bilan visuel ait été réalisé préalablement par un médecin ophtalmologiste, dans des conditions fixées par décret pris après avis du conseil national professionnel d'ophtalmologie ; 2° réaliser chez l'enfant le dépistage de l'amblyopie et celui des troubles de la réfraction, selon des conditions et des critères d'âge fixés par un décret pris après avis du conseil national professionnel d'ophtalmologie. il dépiste, évalue, rééduque, réadapte et explore les troubles de la vision, du nourrisson à la personne âgée. il participe à la prévention des risques et incapacités potentiels. l'orthoptiste exerce son activité en toute indépendance et en pleine responsabilité, conformément aux règles professionnelles prévues au 1° de l'article l. 4342-7 . dans le cadre des troubles congénitaux ou acquis, l'orthoptiste met en œuvre les techniques et les savoir-faire les plus adaptés à l'évaluation et au traitement orthoptique du patient et participe à leur coordination. son intervention contribue notamment au développement et au maintien de l'autonomie et à la qualité de vie du patient. il peut prescrire ou, sauf indication contraire du médecin, renouveler les prescriptions médicales des dispositifs médicaux d'orthoptie dont la liste est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale pris après avis de l'académie nationale de médecine. il peut adapter, dans le cadre d'un renouvellement, les prescriptions médicales initiales des verres correcteurs et des lentilles de contact oculaire, sauf opposition du médecin. l'orthoptiste peut réaliser les séances d'apprentissage à la manipulation et à la pose des lentilles. il peut également concourir à la formation initiale et continue ainsi qu'à la recherche. la définition des actes d'orthoptie et les conditions de l'adaptation prévue au onzième alinéa sont précisées par un décret en conseil d'etat pris après avis de l'académie nationale de médecine. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031930185
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1114-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 25 mars 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre Ier : Droits des personnes malades et des usagers du système de santé (Articles L1110-1 à L1115-3) Déplier Chapitre IV : Participation des usagers au fonctionnement du système de santé (Articles L1114-1 à L1114-7) Article L1114-1 Article L1114-2 Article L1114-3 Article L1114-4 Article L1114-5 Article L1114-6 Article L1114-7 Naviguer dans le sommaire du code Article L1114-1 Version en vigueur depuis le 25 mars 2019 Modifié par LOI n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 102 I. - Les associations, régulièrement déclarées, ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades peuvent faire l'objet d'un agrément par l'autorité administrative compétente soit au niveau régional, soit au niveau national. L'agrément est prononcé sur avis conforme d'une commission nationale qui comprend des représentants de l'Etat, dont un membre de la juridiction administrative et un membre de la Cour de cassation en activité ou honoraire, un député et un sénateur et leurs suppléants ainsi que des personnalités qualifiées en raison de leur compétence ou de leur expérience dans le domaine associatif. L'agrément est notamment subordonné à l'activité effective et publique de l'association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du système de santé ainsi qu'aux actions de formation et d'information qu'elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et à son indépendance. Les conditions d'agrément et du retrait de l'agrément ainsi que la composition et le fonctionnement de la commission nationale sont déterminés par décret en Conseil d'Etat. Seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. II. - Les représentants des usagers dans les instances mentionnées au I suivent une formation de base délivrée par les associations de représentants d'usagers agréées au titre du même I. Cette formation est conforme à un cahier des charges. Le cahier des charges ainsi que la liste des associations délivrant la formation sont arrêtés par le ministre chargé de la santé. Cette formation donne droit à une indemnité versée au représentant d'usagers par l'association assurant la formation. Un décret détermine les modalités selon lesquelles une subvention publique est allouée à cet effet à l'association. Un arrêté du ministre chargé de la santé fixe le montant de cette indemnité. Conformément au A du XXIV de l’article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, ces dispositions entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de chaque commission. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,477
0.717637
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1114-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 25 mars 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ier : droits des personnes malades et des usagers du système de santé (articles l1110-1 à l1115-3) déplier chapitre iv : participation des usagers au fonctionnement du système de santé (articles l1114-1 à l1114-7) article l1114-1 article l1114-2 article l1114-3 article l1114-4 article l1114-5 article l1114-6 article l1114-7 naviguer dans le sommaire du code article l1114-1 version en vigueur depuis le 25 mars 2019 modifié par loi n°2019-222 du 23 mars 2019 - art. 102 i. - les associations, régulièrement déclarées, ayant une activité dans le domaine de la qualité de la santé et de la prise en charge des malades peuvent faire l'objet d'un agrément par l'autorité administrative compétente soit au niveau régional, soit au niveau national. l'agrément est prononcé sur avis conforme d'une commission nationale qui comprend des représentants de l'etat, dont un membre de la juridiction administrative et un membre de la cour de cassation en activité ou honoraire, un député et un sénateur et leurs suppléants ainsi que des personnalités qualifiées en raison de leur compétence ou de leur expérience dans le domaine associatif. l'agrément est notamment subordonné à l'activité effective et publique de l'association en vue de la défense des droits des personnes malades et des usagers du système de santé ainsi qu'aux actions de formation et d'information qu'elle conduit, à la transparence de sa gestion, à sa représentativité et à son indépendance. les conditions d'agrément et du retrait de l'agrément ainsi que la composition et le fonctionnement de la commission nationale sont déterminés par décret en conseil d'etat. seules les associations agréées représentent les usagers du système de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique. ii. - les représentants des usagers dans les instances mentionnées au i suivent une formation de base délivrée par les associations de représentants d'usagers agréées au titre du même i. cette formation est conforme à un cahier des charges. le cahier des charges ainsi que la liste des associations délivrant la formation sont arrêtés par le ministre chargé de la santé. cette formation donne droit à une indemnité versée au représentant d'usagers par l'association assurant la formation. un décret détermine les modalités selon lesquelles une subvention publique est allouée à cet effet à l'association. un arrêté du ministre chargé de la santé fixe le montant de cette indemnité. conformément au a du xxiv de l’article 109 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019, ces dispositions entrent en vigueur à compter du prochain renouvellement de chaque commission. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031931662
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5121-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre Ier : Produits pharmaceutiques (Articles L5111-1 à L5161-1) Replier Titre II : Médicaments à usage humain (Articles L5121-1 à L5127-6) Déplier Chapitre Ier : Dispositions générales. (Articles L5121-1 à L5121-21) Article L5121-1 Article L5121-1-1 Article L5121-1-2 Article L5121-1-3 Article L5121-1-4 Article L5121-2 Article L5121-3 Article L5121-4 Article L5121-5 Article L5121-6 Article L5121-7 Article L5121-8 Article L5121-8-1 Article L5121-8-2 Article L5121-9 Article L5121-9-1 Article L5121-9-2 Article L5121-9-3 Article L5121-9-4 Article L5121-10 Article L5121-10-1 Article L5121-10-2 Article L5121-10-3 Article L5121-11 Article L5121-12 Article L5121-12-1 Article L5121-12-1-1 Article L5121-12-1-2 Article L5121-12-2 Article L5121-13 Article L5121-14 Article L5121-14-1 Article L5121-14-2 Article L5121-14-2-1 Article L5121-14-3 Article L5121-15 Article L5121-15 Article L5121-16 Article L5121-16 Article L5121-17 Article L5121-18 Article L5121-19 Article L5121-20 Article L5121-21 Naviguer dans le sommaire du code Article L5121-1 Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 29 (V) Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 71 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 78 On entend par : 1° Préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article L. 5125-1 ou à l'article L. 5126-6 ; 2° Préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article L. 5121-5 , lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement de santé autorisé en application de l' article L. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article L. 5126-6. Les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une pharmacie à usage intérieur dudit établissement. Elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé ; Un décret en Conseil d'Etat définit les préparations hospitalières spéciales qui, en raison des difficultés techniques de leur fabrication ou de la faible disponibilité des substances actives nécessaires, sont réalisées dans des pharmacies à usage intérieur ou dans des établissements pharmaceutiques des établissements de santé ou de l'Agence nationale de santé publique habilités, dans des conditions qu'il détermine, par le ministre chargé de la santé ou sous leur responsabilité dans les conditions prévues au 4° de l'article L. 5126-6. Ces préparations font l'objet d'une autorisation précisant leurs modalités de réalisation, délivrée à titre exceptionnel et temporaire par : a) Le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en cas de rupture de stock ou d'arrêt de commercialisation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ; b) Le ministre chargé de la santé, pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave ; A titre dérogatoire, afin de répondre à l'ensemble des besoins nationaux, le ministre chargé de la santé peut autoriser par arrêté la dispensation par les pharmacies d'officine de ces préparations hospitalières spéciales ; 3° Préparation officinale, tout médicament préparé en pharmacie, inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie ; Un décret en Conseil d'Etat détermine les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou à l'arrêt de sa commercialisation ou pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave et pour garantir la qualité et la sécurité d'utilisation des produits, le ministre chargé de la santé autorise par arrêté la réalisation, par les officines disposant de l'autorisation mentionnée au second alinéa de l'article L. 5125-1-1, pour leur propre compte ou pour le compte d'une autre officine dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article L. 5125-1, de préparations officinales spéciales. Ces préparations respectent les exigences suivantes : a) Etre soumises à prescription médicale ; b) Etre réalisées selon une monographie publiée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; c) Etre préparées à partir d'une matière première à usage pharmaceutique fournie par l'établissement pharmaceutique d'un établissement de santé défini à l'article L. 5124-9 ; 4° Médicament à base de cannabis, tout médicament dont la substance active est composée d'une préparation à base de cannabis sativa L. dont un extrait, fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication prévues à l'article L. 5121-5 ou selon tout référentiel équivalent reconnu au niveau international par des établissements mentionnés à l'article L. 5124-1 et répondant aux spécifications fixées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris sur proposition du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Ces spécifications portent notamment sur les caractéristiques, la composition et la forme pharmaceutique du médicament. Cet arrêté limite en outre le champ d'utilisation des médicaments à base de cannabis à certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques pour lesquelles l'efficacité et le profil de sécurité sont présumés favorables sur la base des données disponibles. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation d'utilisation pour une période temporaire, délivrée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans le champ mentionné au premier alinéa du présent 4°, dans les conditions fixées à l'article L. 5121-15. Ces médicaments sont prescrits dans le respect de cette autorisation en vue de répondre aux besoins spéciaux d'un patient déterminé, en l'absence d'une spécialité pharmaceutique disponible et adaptée, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant dans l'indication thérapeutique considérée d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament ; 5° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. Une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. Pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. De même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation de mise sur le marché ; b) Groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont génériques. Toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à l'annexe I de la directive 2001/83/ CE du Parlement européen et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. En l'absence de spécialité de référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de sécurité et d'efficacité sont équivalentes. Pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ; c) Spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études de biodisponibilité. L'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces différences ; d) Groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ; Pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à l'article L. 5121-14-1 , qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. Les médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active végétale : - est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'Agence européenne des médicaments, définies par la directive 2001/83/CE du Parlement et du Conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et - n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables. Pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. Les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables ; 6° Médicament immunologique, tout médicament consistant en : a) Allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ; b) Vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ; 7° Médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ; 8° Générateur, tout système contenant un radionucléide parent déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles L. 5121-9-1, L. 5121-12 et L. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, servant à la production d'un radionucléide de filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique ; 9° Trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutique final ; 10° Précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration ; 11° Médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre Etat membre de l'Union européenne. Un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes ; 12° Préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, servant à transférer du matériel génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. Ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ; 13° Préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article L. 5121-8, consistant en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. Ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. Elles font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ; 14° Médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de fabrication et de son contrôle ; 15° a) Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions déterminées par voie réglementaire ; Un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ; b) Groupe biologique similaire, le regroupement d'un médicament biologique de référence et de ses médicaments biologiques similaires, tels que définis au a du présent 15°. Ils sont regroupés au sein de la liste de référence des groupes biologiques similaires établie par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 16° Médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ; 17° Médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/CE ainsi que le règlement (CE) n° 726/2004, fabriqué en France selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en France, sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. Ces médicaments font l'objet d'une autorisation de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. Par dérogation, ces médicaments peuvent également être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article L. 1121-1 du présent code. L'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. L'Agence de la biomédecine est informée des décisions prises en application du présent 17° ; 18° Médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses composants. Ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont applicables. Ils comprennent notamment : a) Les médicaments issus du fractionnement du plasma ; b) Le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont la collecte et la qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/CE du Parlement européen et du Conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants sanguins, et modifiant la directive 2001/83/CE. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,478
0.591906
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5121-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre ier : produits pharmaceutiques (articles l5111-1 à l5161-1) replier titre ii : médicaments à usage humain (articles l5121-1 à l5127-6) déplier chapitre ier : dispositions générales. (articles l5121-1 à l5121-21) article l5121-1 article l5121-1-1 article l5121-1-2 article l5121-1-3 article l5121-1-4 article l5121-2 article l5121-3 article l5121-4 article l5121-5 article l5121-6 article l5121-7 article l5121-8 article l5121-8-1 article l5121-8-2 article l5121-9 article l5121-9-1 article l5121-9-2 article l5121-9-3 article l5121-9-4 article l5121-10 article l5121-10-1 article l5121-10-2 article l5121-10-3 article l5121-11 article l5121-12 article l5121-12-1 article l5121-12-1-1 article l5121-12-1-2 article l5121-12-2 article l5121-13 article l5121-14 article l5121-14-1 article l5121-14-2 article l5121-14-2-1 article l5121-14-3 article l5121-15 article l5121-15 article l5121-16 article l5121-16 article l5121-17 article l5121-18 article l5121-19 article l5121-20 article l5121-21 naviguer dans le sommaire du code article l5121-1 version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 29 (v) modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 71 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 78 on entend par : 1° préparation magistrale, tout médicament préparé selon une prescription médicale destinée à un malade déterminé lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, soit extemporanément en pharmacie, soit dans les conditions prévues à l'article l. 5125-1 ou à l'article l. 5126-6 ; 2° préparation hospitalière, tout médicament, à l'exception des produits de thérapies génique ou cellulaire, préparé selon les indications de la pharmacopée et en conformité avec les bonnes pratiques mentionnées à l'article l. 5121-5 , lorsqu'il n'existe pas de spécialité pharmaceutique adaptée ou disponible, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, par une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé, ou par l'établissement pharmaceutique de cet établissement de santé autorisé en application de l' article l. 5124-9 ou dans les conditions prévues à l'article l. 5126-6. les préparations hospitalières sont dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients par une pharmacie à usage intérieur dudit établissement. elles font l'objet d'une déclaration auprès de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, dans des conditions définies par arrêté du ministre chargé de la santé ; un décret en conseil d'etat définit les préparations hospitalières spéciales qui, en raison des difficultés techniques de leur fabrication ou de la faible disponibilité des substances actives nécessaires, sont réalisées dans des pharmacies à usage intérieur ou dans des établissements pharmaceutiques des établissements de santé ou de l'agence nationale de santé publique habilités, dans des conditions qu'il détermine, par le ministre chargé de la santé ou sous leur responsabilité dans les conditions prévues au 4° de l'article l. 5126-6. ces préparations font l'objet d'une autorisation précisant leurs modalités de réalisation, délivrée à titre exceptionnel et temporaire par : a) le directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en cas de rupture de stock ou d'arrêt de commercialisation d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ; b) le ministre chargé de la santé, pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave ; a titre dérogatoire, afin de répondre à l'ensemble des besoins nationaux, le ministre chargé de la santé peut autoriser par arrêté la dispensation par les pharmacies d'officine de ces préparations hospitalières spéciales ; 3° préparation officinale, tout médicament préparé en pharmacie, inscrit à la pharmacopée ou au formulaire national et destiné à être dispensé directement aux patients approvisionnés par cette pharmacie ; un décret en conseil d'etat détermine les conditions dans lesquelles, à titre exceptionnel et temporaire, pour faire face à la rupture de stock d'un médicament d'intérêt thérapeutique majeur ou à l'arrêt de sa commercialisation ou pour faire face à une menace ou à une crise sanitaire grave et pour garantir la qualité et la sécurité d'utilisation des produits, le ministre chargé de la santé autorise par arrêté la réalisation, par les officines disposant de l'autorisation mentionnée au second alinéa de l'article l. 5125-1-1, pour leur propre compte ou pour le compte d'une autre officine dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article l. 5125-1, de préparations officinales spéciales. ces préparations respectent les exigences suivantes : a) etre soumises à prescription médicale ; b) etre réalisées selon une monographie publiée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; c) etre préparées à partir d'une matière première à usage pharmaceutique fournie par l'établissement pharmaceutique d'un établissement de santé défini à l'article l. 5124-9 ; 4° médicament à base de cannabis, tout médicament dont la substance active est composée d'une préparation à base de cannabis sativa l. dont un extrait, fabriqué selon les bonnes pratiques de fabrication prévues à l'article l. 5121-5 ou selon tout référentiel équivalent reconnu au niveau international par des établissements mentionnés à l'article l. 5124-1 et répondant aux spécifications fixées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris sur proposition du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. ces spécifications portent notamment sur les caractéristiques, la composition et la forme pharmaceutique du médicament. cet arrêté limite en outre le champ d'utilisation des médicaments à base de cannabis à certaines indications thérapeutiques ou situations cliniques pour lesquelles l'efficacité et le profil de sécurité sont présumés favorables sur la base des données disponibles. ces médicaments font l'objet d'une autorisation d'utilisation pour une période temporaire, délivrée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé dans le champ mentionné au premier alinéa du présent 4°, dans les conditions fixées à l'article l. 5121-15. ces médicaments sont prescrits dans le respect de cette autorisation en vue de répondre aux besoins spéciaux d'un patient déterminé, en l'absence d'une spécialité pharmaceutique disponible et adaptée, y compris du fait de l'absence de commercialisation effective, disposant dans l'indication thérapeutique considérée d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1, d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament ; 5° a) sans préjudice des articles l. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence, celle qui a la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées. une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation. pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. de même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le demandeur de l'autorisation de mise sur le marché ; b) groupe générique, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont génériques. toutefois, une spécialité remplissant les conditions pour être une spécialité de référence, qui présente la même composition qualitative en substance active, la même composition quantitative en substance active ou, à défaut, une fraction thérapeutique active identique dans les limites prévues à l'annexe i de la directive 2001/83/ ce du parlement européen et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain, et la même forme pharmaceutique qu'une spécialité de référence d'un groupe générique déjà existant, et dont la bioéquivalence avec cette spécialité est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées, peut aussi figurer dans ce groupe générique, à condition que ces deux spécialités soient considérées comme relevant d'une même autorisation de mise sur le marché globale, définie par voie réglementaire et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. en l'absence de spécialité de référence, un groupe générique peut être constitué de spécialités ayant la même composition qualitative et quantitative en principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont les caractéristiques en termes de sécurité et d'efficacité sont équivalentes. pour l'application du présent b, sont inscrites au répertoire des groupes génériques les spécialités qui se présentent sous une forme pharmaceutique orale à libération modifiée différente de celle de la spécialité de référence, à condition que ces spécialités et la spécialité de référence appartiennent à la même catégorie de forme pharmaceutique à libération modifiée et qu'elles ne présentent pas de propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité ; c) spécialité hybride d'une spécialité de référence, une spécialité qui ne répond pas à la définition d'une spécialité générique parce qu'elle comporte par rapport à la spécialité de référence des différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d'administration, ou lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence n'a pu être démontrée par des études de biodisponibilité. l'autorisation de mise sur le marché d'une spécialité hybride repose au moins pour partie sur les résultats des essais précliniques et cliniques appropriés déterminés en fonction de ces différences ; d) groupe hybride, le regroupement d'une spécialité de référence et des spécialités qui en sont hybrides ; pour l'application du présent b, peuvent être inscrits au répertoire des spécialités génériques les médicaments à base de plantes définis au 16° du présent article, à l'exclusion de ceux mentionnés à l'article l. 5121-14-1 , qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance active végétale, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente. les médicaments à base de plantes sont considérés comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active végétale : - est conforme à la description des monographies communautaires élaborées par l'agence européenne des médicaments, définies par la directive 2001/83/ce du parlement et du conseil du 6 novembre 2001 instituant un code communautaire relatif aux médicaments à usage humain ; et - n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables. pour l'application du présent b, peuvent être inscrites au répertoire des spécialités génériques les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales, qui présentent la même composition qualitative et quantitative en substance, la même forme pharmaceutique et qui ont une activité thérapeutique équivalente à celle de la spécialité de référence. les spécialités dont la ou les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances minérales sont considérées comme ayant une composition qualitative identique dès lors que leur substance active minérale répond aux spécifications des monographies de la pharmacopée, lorsqu'elles existent, et qu'elle n'est pas susceptible d'entraîner des différences significatives en termes d'efficacité thérapeutique ou d'effets indésirables ; 6° médicament immunologique, tout médicament consistant en : a) allergène, défini comme tout produit destiné à identifier ou provoquer une modification spécifique et acquise de la réponse immunologique à un agent allergisant ; b) vaccin, toxine ou sérum, définis comme tous agents utilisés en vue de provoquer une immunité active ou passive ou en vue de diagnostiquer l'état d'immunité ; 7° médicament radiopharmaceutique, tout médicament qui, lorsqu'il est prêt à l'emploi, contient un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés radionucléides, incorporés à des fins médicales ; 8° générateur, tout système contenant un radionucléide parent déterminé en raison de l'absence de spécialité pharmaceutique disponible disposant d'une autorisation de mise sur le marché, de l'une des autorisations ou d'un cadre de prescription compassionnelle mentionnés aux articles l. 5121-9-1, l. 5121-12 et l. 5121-12-1 , d'une autorisation d'importation parallèle ou d'une autorisation d'importation délivrée à un établissement pharmaceutique dans le cadre d'une rupture de stock d'un médicament, servant à la production d'un radionucléide de filiation obtenu par élution ou par toute autre méthode et utilisé dans un médicament radiopharmaceutique ; 9° trousse, toute préparation qui doit être reconstituée ou combinée avec des radionucléides dans le produit radiopharmaceutique final ; 10° précurseur, tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration ; 11° médicament homéopathique, tout médicament obtenu à partir de substances appelées souches homéopathiques, selon un procédé de fabrication homéopathique décrit par la pharmacopée européenne, la pharmacopée française ou, à défaut, par les pharmacopées utilisées de façon officielle dans un autre etat membre de l'union européenne. un médicament homéopathique peut aussi contenir plusieurs principes ; 12° préparation de thérapie génique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article l. 5121-8, servant à transférer du matériel génétique et ne consistant pas en des cellules d'origine humaine ou animale. ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. elles font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. elle peut être modifiée, suspendue ou retirée ; 13° préparation de thérapie cellulaire xénogénique, tout médicament autre que les spécialités pharmaceutiques et les médicaments fabriqués industriellement mentionnés à l'article l. 5121-8, consistant en des cellules d'origine animale et leurs dérivés utilisés à des fins thérapeutiques, y compris les cellules servant à transférer du matériel génétique, quel que soit leur niveau de transformation. ces préparations sont préparées à l'avance et dispensées sur prescription médicale à un ou plusieurs patients. elles font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour une indication thérapeutique donnée. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. elle peut être modifiée, suspendue ou retirée. l'agence de la biomédecine est informée des décisions relatives à ces préparations prises en application du présent alinéa ; 14° médicament biologique, tout médicament dont la substance active est produite à partir d'une source biologique ou en est extraite et dont la caractérisation et la détermination de la qualité nécessitent une combinaison d'essais physiques, chimiques et biologiques ainsi que la connaissance de son procédé de fabrication et de son contrôle ; 15° a) sans préjudice des articles l. 611-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle, médicament biologique similaire, tout médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques supplémentaires dans des conditions déterminées par voie réglementaire ; un médicament biologique ne peut être qualifié de médicament biologique de référence que si son autorisation a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles seules pour son évaluation ; b) groupe biologique similaire, le regroupement d'un médicament biologique de référence et de ses médicaments biologiques similaires, tels que définis au a du présent 15°. ils sont regroupés au sein de la liste de référence des groupes biologiques similaires établie par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 16° médicament à base de plantes, tout médicament dont les substances actives sont exclusivement une ou plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ou une association de plusieurs substances végétales ou préparations à base de plantes ; 17° médicament de thérapie innovante préparé ponctuellement, tout médicament tel que défini dans le règlement (ce) n° 1394/2007 du parlement européen et du conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ce ainsi que le règlement (ce) n° 726/2004, fabriqué en france selon des normes de qualité spécifiques et utilisé dans un hôpital en france, sous la responsabilité d'un médecin, pour exécuter une prescription médicale déterminée pour un produit spécialement conçu à l'intention d'un malade déterminé. ces médicaments font l'objet d'une autorisation de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. cette autorisation peut être assortie de conditions particulières ou de restrictions d'utilisation. par dérogation, ces médicaments peuvent également être fabriqués, importés ou exportés dans le cadre de recherches définies à l'article l. 1121-1 du présent code. l'autorisation peut être modifiée, suspendue ou retirée. l'agence de la biomédecine est informée des décisions prises en application du présent 17° ; 18° médicament dérivé du sang, tout médicament préparé industriellement à partir du sang ou de ses composants. ils sont soumis au présent titre, sous réserve des dispositions spécifiques qui leur sont applicables. ils comprennent notamment : a) les médicaments issus du fractionnement du plasma ; b) le plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, dont la collecte et la qualification biologique respectent les exigences prévues par la directive 2002/98/ce du parlement européen et du conseil, du 27 janvier 2003, établissant des normes de qualité et de sécurité pour la collecte, le contrôle, la transformation, la conservation et la distribution du sang humain, et des composants sanguins, et modifiant la directive 2001/83/ce. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031930491
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L4311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles L4001-1 à L4444-3) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (Articles L4301-1 à L4394-5) Replier Titre Ier : Profession d'infirmier ou d'infirmière (Articles L4311-1 à L4314-6) Déplier Chapitre Ier : Règles liées à l'exercice de la profession (Articles L4311-1 à L4311-29) Article L4311-1 Article L4311-2 Article L4311-3 Article L4311-4 Article L4311-5 Article L4311-6 Article L4311-7 Article L4311-7-1 Article L4311-8 Article L4311-11 Article L4311-12 Article L4311-12-1 Article L4311-13 Article L4311-14 Article L4311-15 Article L4311-15-1 Article L4311-15-2 Article L4311-16 Article L4311-17 Article L4311-18 Article L4311-22 Article L4311-23 Article L4311-26 Article L4311-27 Article L4311-28 Article L4311-29 Naviguer dans le sommaire du code Article L4311-1 Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Modifié par LOI n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 Est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. L'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat : 1° Prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé et de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° Administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. Cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du I de l'article L. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2112-1 et à l'article L. 2311-4. Dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles L. 1411-11-1 , L. 1434-12 , L. 6323-1 et L. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. La liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. Cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. L'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. Sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'Etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. Les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en Conseil d'Etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la Haute Autorité de santé. Les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. La transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. Sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) Dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles L. 1411-11-1, L. 6323-1 et L. 6323-3 ; b) Au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,478
1.067992
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l4311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 21 mai 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier quatrième partie : professions de santé (articles l4001-1 à l4444-3) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (articles l4301-1 à l4394-5) replier titre ier : profession d'infirmier ou d'infirmière (articles l4311-1 à l4314-6) déplier chapitre ier : règles liées à l'exercice de la profession (articles l4311-1 à l4311-29) article l4311-1 article l4311-2 article l4311-3 article l4311-4 article l4311-5 article l4311-6 article l4311-7 article l4311-7-1 article l4311-8 article l4311-11 article l4311-12 article l4311-12-1 article l4311-13 article l4311-14 article l4311-15 article l4311-15-1 article l4311-15-2 article l4311-16 article l4311-17 article l4311-18 article l4311-22 article l4311-23 article l4311-26 article l4311-27 article l4311-28 article l4311-29 naviguer dans le sommaire du code article l4311-1 version en vigueur depuis le 21 mai 2023 modifié par loi n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. l'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. l'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en conseil d'etat : 1° prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé et de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du i de l'article l. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article l. 2112-1 et à l'article l. 2311-4. dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles l. 1411-11-1 , l. 1434-12 , l. 6323-1 et l. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. la liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. l'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en conseil d'etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la haute autorité de santé. les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. la transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles l. 1411-11-1, l. 6323-1 et l. 6323-3 ; b) au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031930236
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre III : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Articles L5311-1 à L5324-1) Replier Titre Ier : Missions et prérogatives (Articles L5311-1 à L5313-4) Déplier Chapitre Ier : Missions. (Articles L5311-1 à L5311-3) Article L5311-1 Article L5311-2 Article L5311-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L5311-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Modifié par LOI n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (V) I.-L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'Etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. II.-L'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. L'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. Si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. L'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent II, et notamment : 1° Les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° Les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° Les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis Les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 ; 4° Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° Les produits sanguins labiles ; 6° Les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° Les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° Le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (Abrogé) ; 10° (Abrogé) ; 11° Les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article L. 3114-1 ; 12° (Abrogé) ; 13° (Abrogé) ; 14° (Abrogé) ; 15° (Abrogé) ; 16° Les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article L. 5139-1 ; 17° (Abrogé) ; 18° Les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article L. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° Les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (Abrogé) ; 21° Les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article L. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. III.- L'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre II du livre Ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. Elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au II, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. Elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles L. 5121-8 et L. 5121-9. Elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article L. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. Elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. Elle établit un rapport annuel d'activité adressé au Gouvernement et au Parlement. Ce rapport est rendu public. Le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article L. 5121-8. Elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. L'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article L. 1161-5. Conformément au IV de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. Se reporter aux conditions d’application prévues audit IV. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,479
0.653866
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre iii : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (articles l5311-1 à l5324-1) replier titre ier : missions et prérogatives (articles l5311-1 à l5313-4) déplier chapitre ier : missions. (articles l5311-1 à l5311-3) article l5311-1 article l5311-2 article l5311-3 naviguer dans le sommaire du code article l5311-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 modifié par loi n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (v) i.-l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. ii.-l'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. l'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. l'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent ii, et notamment : 1° les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 ; 4° les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° les produits sanguins labiles ; 6° les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (abrogé) ; 10° (abrogé) ; 11° les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article l. 3114-1 ; 12° (abrogé) ; 13° (abrogé) ; 14° (abrogé) ; 15° (abrogé) ; 16° les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article l. 5139-1 ; 17° (abrogé) ; 18° les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article l. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (abrogé) ; 21° les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article l. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. iii.- l'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre ii du livre ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au ii, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles l. 5121-8 et l. 5121-9. elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article l. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. elle établit un rapport annuel d'activité adressé au gouvernement et au parlement. ce rapport est rendu public. le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article l. 5121-8. elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. l'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article l. 1161-5. conformément au iv de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. se reporter aux conditions d’application prévues audit iv. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031930410
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1221-8 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre II : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain (Articles L1211-1 à L1274-3) Replier Titre II : Sang humain (Articles L1220-1 à L1223-8) Article L1220-1 Déplier Chapitre Ier : Collecte, préparation et conservation du sang, de ses composants et des produits sanguins labiles. (Articles L1221-1 à L1221-14) Article L1221-1 Article L1221-2 Article L1221-3 Article L1221-4 Article L1221-5 Article L1221-6 Article L1221-7 Article L1221-8 Article L1221-8-1 Article L1221-8-2 Article L1221-9 Article L1221-10 Article L1221-10-1 Article L1221-10-2 Article L1221-11 Article L1221-12 Article L1221-13 Article L1221-14 Naviguer dans le sommaire du code Article L1221-8 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 2 Peuvent être préparés à partir du sang ou de ses composants : 1° Des produits sanguins labiles, comprenant notamment le sang total, le plasma dans la production duquel n'intervient pas un processus industriel, quelle que soit sa finalité, et les cellules sanguines d'origine humaine. A l'exception des produits sanguins labiles destinés à des recherches impliquant la personne humaine, seuls peuvent être distribués ou délivrés à des fins thérapeutiques, les produits sanguins labiles dont la liste et les caractéristiques sont fixées par décision de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, après avis du président de l'Etablissement français du sang et du directeur du centre de transfusion sanguine des armées, et publiée au Journal officiel de la République française. 2° Des pâtes plasmatiques ; 2° bis Du plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, régi par le livre Ier de la cinquième partie ; 3° Des médicaments issus du fractionnement du plasma régis par le même livre Ier ; 4° Des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires régis par le règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 et le titre II du livre II de la cinquième partie ; 5° Des produits cellulaires à finalité thérapeutique mentionnés à l'article L. 1243-1 ; 6° (Abrogé) ; 7° Des excipients à usage pharmaceutique et des substances utilisées lors de la fabrication d'un médicament mais n'entrant pas dans sa composition. Le sang et ses composants, qu'ils aient ou non été prélevés au sein de l'Etablissement français du sang, peuvent également être utilisés pour effectuer les contrôles de qualité des examens de biologie médicale ainsi que pour la réalisation et le contrôle des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires, ou pour effectuer sur les produits préparés à partir du sang ou de ses composants les expertises et les contrôles techniques réalisés par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en application du 1° de l'article L. 5311-2 . Les principes mentionnés aux articles L. 1221-3, L. 1221-4 et L. 1221-6 sont également applicables dans ce cas. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,479
0.831104
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1221-8 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ii : don et utilisation des éléments et produits du corps humain (articles l1211-1 à l1274-3) replier titre ii : sang humain (articles l1220-1 à l1223-8) article l1220-1 déplier chapitre ier : collecte, préparation et conservation du sang, de ses composants et des produits sanguins labiles. (articles l1221-1 à l1221-14) article l1221-1 article l1221-2 article l1221-3 article l1221-4 article l1221-5 article l1221-6 article l1221-7 article l1221-8 article l1221-8-1 article l1221-8-2 article l1221-9 article l1221-10 article l1221-10-1 article l1221-10-2 article l1221-11 article l1221-12 article l1221-13 article l1221-14 naviguer dans le sommaire du code article l1221-8 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 2 peuvent être préparés à partir du sang ou de ses composants : 1° des produits sanguins labiles, comprenant notamment le sang total, le plasma dans la production duquel n'intervient pas un processus industriel, quelle que soit sa finalité, et les cellules sanguines d'origine humaine. a l'exception des produits sanguins labiles destinés à des recherches impliquant la personne humaine, seuls peuvent être distribués ou délivrés à des fins thérapeutiques, les produits sanguins labiles dont la liste et les caractéristiques sont fixées par décision de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, après avis du président de l'etablissement français du sang et du directeur du centre de transfusion sanguine des armées, et publiée au journal officiel de la république française. 2° des pâtes plasmatiques ; 2° bis du plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, régi par le livre ier de la cinquième partie ; 3° des médicaments issus du fractionnement du plasma régis par le même livre ier ; 4° des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires régis par le règlement (ue) 2017/746 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 et le titre ii du livre ii de la cinquième partie ; 5° des produits cellulaires à finalité thérapeutique mentionnés à l'article l. 1243-1 ; 6° (abrogé) ; 7° des excipients à usage pharmaceutique et des substances utilisées lors de la fabrication d'un médicament mais n'entrant pas dans sa composition. le sang et ses composants, qu'ils aient ou non été prélevés au sein de l'etablissement français du sang, peuvent également être utilisés pour effectuer les contrôles de qualité des examens de biologie médicale ainsi que pour la réalisation et le contrôle des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires, ou pour effectuer sur les produits préparés à partir du sang ou de ses composants les expertises et les contrôles techniques réalisés par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en application du 1° de l'article l. 5311-2 . les principes mentionnés aux articles l. 1221-3, l. 1221-4 et l. 1221-6 sont également applicables dans ce cas. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031931228
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1122-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches biomédicales (Articles L1122-1 à L1123-14) (abrogé) Déplier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Replier Chapitre II : Information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (Articles L1122-1 à L1122-2) Article L1122-1 Article L1122-1-1 Article L1122-1-2 Article L1122-1-3 Article L1122-1-4 Article L1122-2 Naviguer dans le sommaire du code Article L1122-1 Version en vigueur depuis le 01 juin 2019 Modifié par Ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 Préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. Lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. L'information porte notamment sur : 1° L'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° Les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° Dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article L. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° L'avis du comité mentionné à l'article L. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article L. 1123-12 ; 6° Le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article L. 1121-16 ; 6° bis Pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article L. 1121-16-1 ; 7° Le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. La personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. La personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article L. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. Lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la Haute Autorité de santé ou de l'Agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. Lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. L'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. Une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. Le projet mentionné à l'article L. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. A titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. Dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. Les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. A l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. Conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,479
0.550408
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1122-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 juin 2019 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches biomédicales (articles l1122-1 à l1123-14) (abrogé) déplier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) replier chapitre ii : information de la personne qui se prête à une recherche impliquant la personne humaine et recueil de son consentement (articles l1122-1 à l1122-2) article l1122-1 article l1122-1-1 article l1122-1-2 article l1122-1-3 article l1122-1-4 article l1122-2 naviguer dans le sommaire du code article l1122-1 version en vigueur depuis le 01 juin 2019 modifié par ordonnance n°2018-1125 du 12 décembre 2018 - art. 21 préalablement à la réalisation d'une recherche impliquant la personne humaine, une information est délivrée à la personne qui y participe par l'investigateur ou par un médecin qui le représente. lorsque l'investigateur est une personne qualifiée, cette information est délivrée par celle-ci ou par une autre personne qualifiée qui la représente. l'information porte notamment sur : 1° l'objectif, la méthodologie et la durée de la recherche ; 2° les bénéfices attendus et, dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les contraintes et les risques prévisibles, y compris en cas d'arrêt de la recherche avant son terme ; 3° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les éventuelles alternatives médicales ; 4° dans le cas de recherches mentionnées aux 1° ou 2° de l'article l. 1121-1, les modalités de prise en charge médicale prévues en fin de recherche, si une telle prise en charge est nécessaire, en cas d'arrêt prématuré de la recherche, et en cas d'exclusion de la recherche ; 5° l'avis du comité mentionné à l'article l. 1123-1 et l'autorisation de l'autorité compétente mentionnée à l'article l. 1123-12 ; 6° le cas échéant, l'interdiction de participer simultanément à une autre recherche ou la période d'exclusion prévues par le protocole et son inscription dans le fichier national prévu à l'article l. 1121-16 ; 6° bis pour les recherches à finalité commerciale, les modalités de versement de contreparties en sus de la prise en charge des frais supplémentaires liés à la recherche, le cas échéant, dans les conditions prévues à l'article l. 1121-16-1 ; 7° le cas échéant, la nécessité d'un traitement des données à caractère personnel conformément aux dispositions de l'article 69 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés. la personne dont la participation est sollicitée est informée de son droit d'avoir communication, au cours ou à l'issue de la recherche, des informations concernant sa santé, détenues par l'investigateur ou, le cas échéant, le médecin ou la personne qualifiée qui le représente. la personne dont la participation est sollicitée ou, le cas échéant, les personnes, organes ou autorités chargés de l'assister, de la représenter ou d'autoriser la recherche sont informés de son droit de refuser de participer à la recherche ou de retirer son consentement ou, le cas échéant, son autorisation à tout moment, sans encourir aucune responsabilité ni aucun préjudice de ce fait. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de la maïeutique et répond aux conditions fixées au dernier alinéa de l'article l. 1121-5, l'investigateur peut confier à une sage-femme ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. lorsqu'une recherche non interventionnelle porte sur l'observance d'un traitement et que sa réalisation répond à une demande de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, de la haute autorité de santé ou de l'agence européenne des médicaments, l'objectif de la recherche, sa méthodologie et sa durée peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. lorsque la recherche impliquant la personne humaine concerne le domaine de l'odontologie, l'investigateur peut confier à un chirurgien-dentiste ou à un médecin le soin de communiquer à la personne qui se prête à cette recherche les informations susvisées et de recueillir son consentement. l'objectif d'une recherche en psychologie, ainsi que sa méthodologie et sa durée, peuvent ne faire l'objet que d'une information préalable succincte dès lors que la recherche ne présente aucun risque sérieux prévisible. une information complète sur cette recherche est fournie à l'issue de celle-ci aux personnes s'y étant prêtées. le projet mentionné à l'article l. 1123-6 mentionne la nature des informations préalables transmises aux personnes se prêtant à la recherche. a titre exceptionnel, lorsque dans l'intérêt d'une personne malade le diagnostic de sa maladie n'a pu lui être révélé, l'investigateur peut, dans le respect de sa confiance, réserver certaines informations liées à ce diagnostic. dans ce cas, le protocole de la recherche doit mentionner cette éventualité. les informations communiquées sont résumées dans un document écrit remis à la personne dont le consentement est sollicité. a l'issue de la recherche, la personne qui s'y est prêtée a le droit d'être informée des résultats globaux de cette recherche, selon les modalités qui lui seront précisées dans le document d'information. conformément à l'article 29 de l’ordonnance n° 2018-1125 du 12 décembre 2018, ces dispositions entrent en vigueur en même temps que le décret n° 2019-536 du 29 mai 2019 pris pour l'application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés au 1er juin 2019. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031930535
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1222-8 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre II : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain (Articles L1211-1 à L1274-3) Replier Titre II : Sang humain (Articles L1220-1 à L1223-8) Article L1220-1 Déplier Chapitre II : Etablissement français du sang et centre de transfusion sanguine des armées (Articles L1222-1 à L1222-16) Article L1222-1 Article L1222-1-1 Article L1222-2 Article L1222-3 Article L1222-4 Article L1222-5 Article L1222-6 Article L1222-7 Article L1222-8 Article L1222-9 Article L1222-10 Article L1222-11 Article L1222-12 Article L1222-13 Article L1222-14 Article L1222-15 Article L1222-16 Naviguer dans le sommaire du code Article L1222-8 Version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 Modifié par LOI n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 70 Les recettes de l'Etablissement français du sang sont constituées par : 1° Les produits des activités liées aux produits sanguins labiles ; 1° bis Les produits des activités de délivrance des plasmas à finalité transfusionnelle relevant du 1° de l'article L. 1221-8 , dont les modalités sont prévues par décret en Conseil d'Etat ; 2° Les produits des activités annexes ; 3° Une dotation des régimes obligatoires d'assurance maladie contribuant au financement de missions de service public assurées par l'établissement, ainsi que des surcoûts temporaires non couverts par les modalités d'ajustement des tarifs des activités liées aux produits sanguins labiles mentionnées au 1° du présent article. Le montant de cette dotation est fixé chaque année par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale. La participation des organismes d'assurance maladie est versée et répartie entre les régimes dans des conditions fixées par décret. Les autres modalités d'application du présent 3° sont également fixées par décret ; 4° Des produits divers, des dons et legs ainsi que des subventions de l'Etat, des collectivités publiques et de leurs établissements publics ; 5° Des emprunts. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,480
0.973643
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1222-8 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ii : don et utilisation des éléments et produits du corps humain (articles l1211-1 à l1274-3) replier titre ii : sang humain (articles l1220-1 à l1223-8) article l1220-1 déplier chapitre ii : etablissement français du sang et centre de transfusion sanguine des armées (articles l1222-1 à l1222-16) article l1222-1 article l1222-1-1 article l1222-2 article l1222-3 article l1222-4 article l1222-5 article l1222-6 article l1222-7 article l1222-8 article l1222-9 article l1222-10 article l1222-11 article l1222-12 article l1222-13 article l1222-14 article l1222-15 article l1222-16 naviguer dans le sommaire du code article l1222-8 version en vigueur depuis le 28 décembre 2023 modifié par loi n°2023-1250 du 26 décembre 2023 - art. 70 les recettes de l'etablissement français du sang sont constituées par : 1° les produits des activités liées aux produits sanguins labiles ; 1° bis les produits des activités de délivrance des plasmas à finalité transfusionnelle relevant du 1° de l'article l. 1221-8 , dont les modalités sont prévues par décret en conseil d'etat ; 2° les produits des activités annexes ; 3° une dotation des régimes obligatoires d'assurance maladie contribuant au financement de missions de service public assurées par l'établissement, ainsi que des surcoûts temporaires non couverts par les modalités d'ajustement des tarifs des activités liées aux produits sanguins labiles mentionnées au 1° du présent article. le montant de cette dotation est fixé chaque année par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale. la participation des organismes d'assurance maladie est versée et répartie entre les régimes dans des conditions fixées par décret. les autres modalités d'application du présent 3° sont également fixées par décret ; 4° des produits divers, des dons et legs ainsi que des subventions de l'etat, des collectivités publiques et de leurs établissements publics ; 5° des emprunts. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031931381
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L6322-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 11 mars 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Sixième partie : Etablissements et services de santé (Articles L6111-1 à L6441-1) Replier Livre III : Aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (Articles L6311-1 à L6329-1) Replier Titre II : Autres services de santé (Articles L6322-1 à L6329-1) Déplier Chapitre II : Chirurgie esthétique (Articles L6322-1 à L6322-3) Article L6322-1 Article L6322-2 Article L6322-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L6322-1 Version en vigueur depuis le 11 mars 2023 Modifié par LOI n°2023-171 du 9 mars 2023 - art. 23 Une intervention de chirurgie esthétique, y compris dans les établissements de santé mentionnés au livre Ier, ne peut être pratiquée que dans des installations satisfaisant à des conditions techniques de fonctionnement. Celles-ci font l'objet d'une certification dans les conditions prévues à l'article L. 6113-3. La création de ces installations est soumise à l'autorisation de l'autorité administrative territorialement compétente. L'autorisation, qui entraîne la possibilité de fonctionner, est accordée pour une durée limitée renouvelable. Elle est subordonnée au résultat d'une visite de conformité sollicitée par la personne autorisée et menée par l'autorité administrative compétente. Elle est réputée caduque si l'installation n'a pas commencé à fonctionner dans un délai de trois ans. De même, sauf accord préalable de l'autorité administrative sur demande justifiée du titulaire de l'autorisation, l'arrêt du fonctionnement de l'installation pendant une durée supérieure à six mois entraîne la caducité de l'autorisation. La caducité est constatée par l'autorité administrative compétente. L'autorisation est retirée si est effectuée, sous quelque forme que ce soit, en faveur de l'établissement titulaire de cette autorisation, une communication commerciale, directe ou indirecte, déloyale, portant atteinte à la santé publique ou qui, par son caractère, sa présentation ou son objet, est susceptible d'inciter les mineurs à recourir aux prestations offertes par l'établissement. Un décret en Conseil d'Etat précise les conditions d'application du présent alinéa. L'autorisation peut être suspendue totalement ou partiellement, ou peut être retirée par l'autorité administrative compétente pour les motifs et dans les conditions prévues à l'article L. 6122-13. Toutefois, l'avis de la commission spécialisée de la conférence régionale de la santé et de l'autonomie compétente pour le secteur sanitaire n'est pas exigé. L'activité, objet de l'autorisation, n'entre pas dans le champ des prestations couvertes par l'assurance maladie au sens de l'article L. 160-8 du code de la sécurité sociale. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,480
0.972854
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l6322-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 11 mars 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier sixième partie : etablissements et services de santé (articles l6111-1 à l6441-1) replier livre iii : aide médicale urgente, permanence des soins, transports sanitaires, télésanté et autres services de santé (articles l6311-1 à l6329-1) replier titre ii : autres services de santé (articles l6322-1 à l6329-1) déplier chapitre ii : chirurgie esthétique (articles l6322-1 à l6322-3) article l6322-1 article l6322-2 article l6322-3 naviguer dans le sommaire du code article l6322-1 version en vigueur depuis le 11 mars 2023 modifié par loi n°2023-171 du 9 mars 2023 - art. 23 une intervention de chirurgie esthétique, y compris dans les établissements de santé mentionnés au livre ier, ne peut être pratiquée que dans des installations satisfaisant à des conditions techniques de fonctionnement. celles-ci font l'objet d'une certification dans les conditions prévues à l'article l. 6113-3. la création de ces installations est soumise à l'autorisation de l'autorité administrative territorialement compétente. l'autorisation, qui entraîne la possibilité de fonctionner, est accordée pour une durée limitée renouvelable. elle est subordonnée au résultat d'une visite de conformité sollicitée par la personne autorisée et menée par l'autorité administrative compétente. elle est réputée caduque si l'installation n'a pas commencé à fonctionner dans un délai de trois ans. de même, sauf accord préalable de l'autorité administrative sur demande justifiée du titulaire de l'autorisation, l'arrêt du fonctionnement de l'installation pendant une durée supérieure à six mois entraîne la caducité de l'autorisation. la caducité est constatée par l'autorité administrative compétente. l'autorisation est retirée si est effectuée, sous quelque forme que ce soit, en faveur de l'établissement titulaire de cette autorisation, une communication commerciale, directe ou indirecte, déloyale, portant atteinte à la santé publique ou qui, par son caractère, sa présentation ou son objet, est susceptible d'inciter les mineurs à recourir aux prestations offertes par l'établissement. un décret en conseil d'etat précise les conditions d'application du présent alinéa. l'autorisation peut être suspendue totalement ou partiellement, ou peut être retirée par l'autorité administrative compétente pour les motifs et dans les conditions prévues à l'article l. 6122-13. toutefois, l'avis de la commission spécialisée de la conférence régionale de la santé et de l'autonomie compétente pour le secteur sanitaire n'est pas exigé. l'activité, objet de l'autorisation, n'entre pas dans le champ des prestations couvertes par l'assurance maladie au sens de l'article l. 160-8 du code de la sécurité sociale. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000031687474
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1124-7 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1124-7 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 3 Les comités consultent les avis défavorables au moyen du système d'information mentionné à l' article R. 1123-20-1 . Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,482
1.668329
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1124-7 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1124-7 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 3 les comités consultent les avis défavorables au moyen du système d'information mentionné à l' article r. 1123-20-1 . versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303520
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1124-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 07 mars 2022 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles R1110-1 à D1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles R1121-1 à R1125-26) Replier Chapitre IV : Dispositions particulières relatives aux essais cliniques portant sur le médicament (Articles R1124-1 à R1124-17) Déplier Section 1 : Dispositions diverses (Article R1124-1) Article R1124-1 Naviguer dans le sommaire du code Article R1124-1 Version en vigueur depuis le 07 mars 2022 Lorsque la recherche porte sur un médicament composé en tout ou partie d'organismes génétiquement modifiés, les dispositions des articles R. 532-35 à R. 532-44 et R. 533-21 du code de l'environnement sont applicables. Conformément au I de l'article 10 du décret n° 2021-1905 du 30 décembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022, sous les réserves énoncées au II et dans les conditions précisées au III dudit article 10 auquel il convient de se reporter. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,482
1.913861
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1124-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 07 mars 2022 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles r1110-1 à d1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles r1121-1 à r1125-26) replier chapitre iv : dispositions particulières relatives aux essais cliniques portant sur le médicament (articles r1124-1 à r1124-17) déplier section 1 : dispositions diverses (article r1124-1) article r1124-1 naviguer dans le sommaire du code article r1124-1 version en vigueur depuis le 07 mars 2022 lorsque la recherche porte sur un médicament composé en tout ou partie d'organismes génétiquement modifiés, les dispositions des articles r. 532-35 à r. 532-44 et r. 533-21 du code de l'environnement sont applicables. conformément au i de l'article 10 du décret n° 2021-1905 du 30 décembre 2021, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2022, sous les réserves énoncées au ii et dans les conditions précisées au iii dudit article 10 auquel il convient de se reporter. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303539
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-65 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-65 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 Lorsque l'autorité compétente prend une décision d'interdiction ou de suspension d'une recherche impliquant la personne humaine, elle en informe sans délai le comité de protection des personnes et la commission nationale des recherches impliquant la personne humaine. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,483
0.606781
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-65 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1123-65 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 lorsque l'autorité compétente prend une décision d'interdiction ou de suspension d'une recherche impliquant la personne humaine, elle en informe sans délai le comité de protection des personnes et la commission nationale des recherches impliquant la personne humaine. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303357
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-25 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-25 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 Dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité, le promoteur peut effectuer sur le système d'information des recherches impliquant la personne humaine une demande de réexamen de son dossier par un autre comité. Il en informe l'autorité compétente. Une telle demande ne peut être faite qu'une seule fois. Le nouveau comité désigné instruit la demande dans les conditions prévues par l' article R. 1123-23 . Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,483
1.020688
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-25 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1123-25 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité, le promoteur peut effectuer sur le système d'information des recherches impliquant la personne humaine une demande de réexamen de son dossier par un autre comité. il en informe l'autorité compétente. une telle demande ne peut être faite qu'une seule fois. le nouveau comité désigné instruit la demande dans les conditions prévues par l' article r. 1123-23 . versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303388
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1124-15 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1124-15 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 3 La demande de réexamen portant sur des éléments relevant de la partie II des demandes initiales prévue à l'article 7 du règlement européen du 16 avril 2014 susmentionnée est adressée par le promoteur, dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité au ministre chargé de la santé au moyen du système d'information prévu à l'article R. 1123-20-1. Un comité de protection des personnes est désigné selon les modalités définies au premier alinéa du II de l'article R. 1123-20-1. La demande de réexamen ne peut être attribuée au comité qui a émis le premier avis défavorable. Le comité évalue la demande conformément aux dispositions prévues aux articles R. 1124-6 à R. 1124-10. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,484
0.755412
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1124-15 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1124-15 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 3 la demande de réexamen portant sur des éléments relevant de la partie ii des demandes initiales prévue à l'article 7 du règlement européen du 16 avril 2014 susmentionnée est adressée par le promoteur, dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité au ministre chargé de la santé au moyen du système d'information prévu à l'article r. 1123-20-1. un comité de protection des personnes est désigné selon les modalités définies au premier alinéa du ii de l'article r. 1123-20-1. la demande de réexamen ne peut être attribuée au comité qui a émis le premier avis défavorable. le comité évalue la demande conformément aux dispositions prévues aux articles r. 1124-6 à r. 1124-10. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303496
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-71 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-71 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 Le promoteur communique aux investigateurs de recherches impliquant la personne humaine : 1° Le protocole de la recherche impliquant la personne humaine mentionné à l'article R. 1123-20 ; 2° Le cas échéant, la forme pharmaceutique, le ou les numéros de lot et la date de péremption du ou des médicaments nécessaires à la recherche ; 3° Le cas échéant, pour le médicament nécessaire à la recherche, sa dénomination spéciale ou scientifique ou son nom de code, sa composition qualitative et quantitative en principe actifs et en constituants de l'excipient dont la connaissance est nécessaire à une bonne administration du médicament, en utilisant les dénominations communes internationales lorsqu'elles existent ou, à défaut, les dénominations de la pharmacopée européenne ou française ; 4° Le cas échéant, pour un placebo, sa composition ; 5° Les informations qui seront données, en application de l'article L. 1122-1 , aux personnes sollicitées pour se prêter à la recherche et les modalités de recueil du consentement de ces personnes, y compris le ou les documents qui leur seront remis ; 6° Le cas échéant, une copie de l'attestation d'assurance ; 7° Le cas échéant, la période d'exclusion mentionnée à l'article L. 1121-12 ; 8° L'avis du comité de protection des personnes consulté sur le projet en application de l'article L. 1123-6 , si l'investigateur n'en dispose pas déjà ; 9° Le cas échéant, la brochure pour l'investigateur mentionnée à l'article R. 1123-20, accompagnée des références des principaux travaux exploités pour cette synthèse ; 10° Le cas échéant, les références des autorisations de mise sur le marché éventuellement obtenues en France ou à l'étranger pour le médicament ainsi que celles des éventuelles décisions de refus, de suspension ou de retrait de telles autorisations ; 11° L'identité des autres investigateurs qui participent à la recherche et les lieux où ils conduisent leurs travaux ; 12° Le cas échéant l'autorisation de l'autorité compétente prévue aux articles L. 1123-8 et L. 1124-1 ; 13° Le cas échéant, les numéros de lot/ numéro de série ou code unique, le cas échéant la date de péremption des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro faisant l'objet de la recherche et, si elles existent leur notice d'utilisation. Les investigateurs peuvent demander au promoteur tout document ou recherche complémentaire s'ils s'estiment insuffisamment éclairés par les informations fournies. Le promoteur transmet aux investigateurs les mises à jour des informations transmises initialement. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,484
1.007057
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-71 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1123-71 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 le promoteur communique aux investigateurs de recherches impliquant la personne humaine : 1° le protocole de la recherche impliquant la personne humaine mentionné à l'article r. 1123-20 ; 2° le cas échéant, la forme pharmaceutique, le ou les numéros de lot et la date de péremption du ou des médicaments nécessaires à la recherche ; 3° le cas échéant, pour le médicament nécessaire à la recherche, sa dénomination spéciale ou scientifique ou son nom de code, sa composition qualitative et quantitative en principe actifs et en constituants de l'excipient dont la connaissance est nécessaire à une bonne administration du médicament, en utilisant les dénominations communes internationales lorsqu'elles existent ou, à défaut, les dénominations de la pharmacopée européenne ou française ; 4° le cas échéant, pour un placebo, sa composition ; 5° les informations qui seront données, en application de l'article l. 1122-1 , aux personnes sollicitées pour se prêter à la recherche et les modalités de recueil du consentement de ces personnes, y compris le ou les documents qui leur seront remis ; 6° le cas échéant, une copie de l'attestation d'assurance ; 7° le cas échéant, la période d'exclusion mentionnée à l'article l. 1121-12 ; 8° l'avis du comité de protection des personnes consulté sur le projet en application de l'article l. 1123-6 , si l'investigateur n'en dispose pas déjà ; 9° le cas échéant, la brochure pour l'investigateur mentionnée à l'article r. 1123-20, accompagnée des références des principaux travaux exploités pour cette synthèse ; 10° le cas échéant, les références des autorisations de mise sur le marché éventuellement obtenues en france ou à l'étranger pour le médicament ainsi que celles des éventuelles décisions de refus, de suspension ou de retrait de telles autorisations ; 11° l'identité des autres investigateurs qui participent à la recherche et les lieux où ils conduisent leurs travaux ; 12° le cas échéant l'autorisation de l'autorité compétente prévue aux articles l. 1123-8 et l. 1124-1 ; 13° le cas échéant, les numéros de lot/ numéro de série ou code unique, le cas échéant la date de péremption des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro faisant l'objet de la recherche et, si elles existent leur notice d'utilisation. les investigateurs peuvent demander au promoteur tout document ou recherche complémentaire s'ils s'estiment insuffisamment éclairés par les informations fournies. le promoteur transmet aux investigateurs les mises à jour des informations transmises initialement. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303342
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1121-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1121-2 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 1 Les recherches mentionnées au 3° de l'article L. 1121-1 portant sur des produits mentionnés à l'article L. 5311-1 sont entendues comme toute recherche dans le cadre de laquelle le ou les produits sont prescrits ou utilisés de manière habituelle et qui se conforment : 1° Pour les recherches portant sur les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, à l'utilisation prévue dans le cadre du marquage CE telle que mentionnée, notamment, lorsqu'elle existe dans la notice d'utilisation pour les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, ou à défaut sur l'étiquetage ; 2° Pour les recherches portant sur les produits sanguins labiles, à la décision mentionnée au 1° de l'article L. 1221-8 ; 3° Pour les recherches portant sur les tissus issus du corps humain et sur les préparations de thérapie cellulaire, à l'autorisation mentionnée à l'article L. 1243-2 ; La décision de prescription ou d'utilisation des produits mentionnés ci-dessus est indépendante de celle d'inclure dans le champ de la recherche la personne qui se prête à celle-ci. Les autres catégories de recherches mentionnées au 3° de l'article L. 1121-1 font l'objet, en tant que de besoin, d'une définition prise par arrêté du ministre chargé de la santé. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,484
0.88108
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1121-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1121-2 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 1 les recherches mentionnées au 3° de l'article l. 1121-1 portant sur des produits mentionnés à l'article l. 5311-1 sont entendues comme toute recherche dans le cadre de laquelle le ou les produits sont prescrits ou utilisés de manière habituelle et qui se conforment : 1° pour les recherches portant sur les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, à l'utilisation prévue dans le cadre du marquage ce telle que mentionnée, notamment, lorsqu'elle existe dans la notice d'utilisation pour les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro, ou à défaut sur l'étiquetage ; 2° pour les recherches portant sur les produits sanguins labiles, à la décision mentionnée au 1° de l'article l. 1221-8 ; 3° pour les recherches portant sur les tissus issus du corps humain et sur les préparations de thérapie cellulaire, à l'autorisation mentionnée à l'article l. 1243-2 ; la décision de prescription ou d'utilisation des produits mentionnés ci-dessus est indépendante de celle d'inclure dans le champ de la recherche la personne qui se prête à celle-ci. les autres catégories de recherches mentionnées au 3° de l'article l. 1121-1 font l'objet, en tant que de besoin, d'une définition prise par arrêté du ministre chargé de la santé. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303460
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-23 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-23 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 I.-Le comité saisi d'une demande d'avis portant sur un projet de recherche impliquant la personne humaine se prononce dans un délai de quarante-cinq jours. Le silence gardé par le comité au terme de ce délai vaut rejet de la demande. Ce délai court à compter de la date de notification au demandeur par le comité de protection des personnes de la réception du dossier complet. Cette notification intervient dans un délai de dix jours à compter de la réception du dossier. Si le dossier n'est pas complet, le comité notifie dans ce délai au promoteur une liste des documents manquants et lui fixe un délai de dix jours pour les transmettre. Le comité de protection des personnes dispose, à réception des documents demandés, d'un délai de cinq jours pour notifier au promoteur que le dossier est recevable. En l'absence de transmission des documents demandés dans le délai de dix jours le demandeur est réputé avoir renoncé à sa demande. Le comité peut, une fois qu'il dispose du dossier complet, formuler une seule demande d'informations complémentaires sur certains points qu'il estime nécessaires à l'examen du dossier avec, le cas échéant, une demande de modification du projet portant sur ces points. Le promoteur dispose alors d'un délai maximal de douze jours pour communiquer sa réponse. A compter de la réception de la réponse du promoteur, le comité peut, en tant que de besoin, formuler une seule nouvelle demande de modifications ou d'informations complémentaires portant sur les seuls points déjà soulevés. Le promoteur dispose d'un nouveau délai de douze jours pour répondre et, s'il y a lieu, effectuer les modifications demandées. Sans réponse du promoteur dans ce délai, il est réputé avoir renoncé à sa demande. En cas de demande d'informations complémentaires ou de modification du projet par le comité de protection des personnes, le délai d'évaluation qui lui est imparti est porté à soixante jours. Ce délai est suspendu entre la date de demande d'informations complémentaires ou de modification du projet et la date de réception de la réponse du promoteur. Le comité peut, à l'occasion de la réunion au cours de laquelle il procède à ces demandes d'informations complémentaires ou de modification du projet, décider d'émettre un avis favorable sous réserve que les réponses apportées par le promoteur soient conformes aux exigences qu'il définit et confier au président du comité le soin de vérifier cette conformité à réception des éléments sollicités. Si le comité n'a pas confié au président le soin de vérifier la conformité des réponses apportées par le promoteur, ou si le président estime qu'un nouvel avis collégial sur le dossier est nécessaire au vu des réponses apportées par le promoteur, le dossier peut être examiné par le comité en comité restreint conformément au deuxième alinéa du II du présent article. Si le promoteur ne transmet pas les informations complémentaires sollicitées et, le cas échéant, n'effectue pas les modifications demandées dans le délai de douze jours mentionné au troisième alinéa du I, il est réputé avoir renoncé à sa demande. Le promoteur peut, à tout moment, retirer sa demande d'avis s'il estime que les conditions de réalisation de la recherche ne sont plus remplies en l'état. Lorsqu'elles concernent des recherches mentionnées au 1° de l'article L. 1121-1 , les demandes d'informations complémentaires ou de modifications émises par le comité sont transmises par le promoteur à l'autorité compétente, pour information, dès qu'il a connaissance de ces demandes. II.-Les demandes d'avis sur les recherches mentionnées au 2° ou au 3° de l'article L. 1121-1 et les demandes de modifications substantielles portant sur les recherches impliquant la personne humaine font l'objet d'une procédure allégée d'évaluation par le comité de protection des personnes. Dans ce cas, les demandes sont examinées par un comité restreint composé de deux représentants de chacun des collèges mentionnés à l'article R. 1123-4 dont au moins une personne qualifiée en raison de sa compétence en matière de biostatistique ou d'épidémiologie et du président ou, à défaut, du vice-président. Ce comité se réunit y compris au moyen d'une conférence téléphonique ou audiovisuelle et rend son avis sur rapport d'un des membres désignés par le président à la majorité simple des membres dans un délai de quarante-cinq jours. Le président peut, en tant que de besoin, désigner un deuxième membre rapporteur. Ce comité peut renvoyer en séance plénière un dossier en raison notamment de sa complexité ou si le comité envisage de rendre un avis défavorable. III.-Pour les demandes de modifications portant sur la liste des sites d'investigation ou sur celle des investigateurs principaux, le président émet l'avis au nom du comité sur proposition d'un seul rapporteur. IV.-Sur la demande du comité de protection des personnes y compris lorsqu'il se réunit dans les conditions fixées au II, le promoteur ou son représentant mandaté à cet effet, éventuellement accompagné de l'investigateur ou, le cas échéant, de l'investigateur coordonnateur, peut être entendu par le comité. Dans ce cas, le comité, par décision du président, soit l'entend en comité plénier ou en comité restreint, soit le fait entendre par le rapporteur désigné. Cette audition peut être réalisée au moyen d'une conférence téléphonique ou audiovisuelle et la convocation à cette audition doit être notifiée au moins sept jours avant la date prévue. V.-Les comités consultent les avis défavorables au moyen du système d'information mentionné à l'article R. 1123-20-1. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,485
0.771439
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-23 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1123-23 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 i.-le comité saisi d'une demande d'avis portant sur un projet de recherche impliquant la personne humaine se prononce dans un délai de quarante-cinq jours. le silence gardé par le comité au terme de ce délai vaut rejet de la demande. ce délai court à compter de la date de notification au demandeur par le comité de protection des personnes de la réception du dossier complet. cette notification intervient dans un délai de dix jours à compter de la réception du dossier. si le dossier n'est pas complet, le comité notifie dans ce délai au promoteur une liste des documents manquants et lui fixe un délai de dix jours pour les transmettre. le comité de protection des personnes dispose, à réception des documents demandés, d'un délai de cinq jours pour notifier au promoteur que le dossier est recevable. en l'absence de transmission des documents demandés dans le délai de dix jours le demandeur est réputé avoir renoncé à sa demande. le comité peut, une fois qu'il dispose du dossier complet, formuler une seule demande d'informations complémentaires sur certains points qu'il estime nécessaires à l'examen du dossier avec, le cas échéant, une demande de modification du projet portant sur ces points. le promoteur dispose alors d'un délai maximal de douze jours pour communiquer sa réponse. a compter de la réception de la réponse du promoteur, le comité peut, en tant que de besoin, formuler une seule nouvelle demande de modifications ou d'informations complémentaires portant sur les seuls points déjà soulevés. le promoteur dispose d'un nouveau délai de douze jours pour répondre et, s'il y a lieu, effectuer les modifications demandées. sans réponse du promoteur dans ce délai, il est réputé avoir renoncé à sa demande. en cas de demande d'informations complémentaires ou de modification du projet par le comité de protection des personnes, le délai d'évaluation qui lui est imparti est porté à soixante jours. ce délai est suspendu entre la date de demande d'informations complémentaires ou de modification du projet et la date de réception de la réponse du promoteur. le comité peut, à l'occasion de la réunion au cours de laquelle il procède à ces demandes d'informations complémentaires ou de modification du projet, décider d'émettre un avis favorable sous réserve que les réponses apportées par le promoteur soient conformes aux exigences qu'il définit et confier au président du comité le soin de vérifier cette conformité à réception des éléments sollicités. si le comité n'a pas confié au président le soin de vérifier la conformité des réponses apportées par le promoteur, ou si le président estime qu'un nouvel avis collégial sur le dossier est nécessaire au vu des réponses apportées par le promoteur, le dossier peut être examiné par le comité en comité restreint conformément au deuxième alinéa du ii du présent article. si le promoteur ne transmet pas les informations complémentaires sollicitées et, le cas échéant, n'effectue pas les modifications demandées dans le délai de douze jours mentionné au troisième alinéa du i, il est réputé avoir renoncé à sa demande. le promoteur peut, à tout moment, retirer sa demande d'avis s'il estime que les conditions de réalisation de la recherche ne sont plus remplies en l'état. lorsqu'elles concernent des recherches mentionnées au 1° de l'article l. 1121-1 , les demandes d'informations complémentaires ou de modifications émises par le comité sont transmises par le promoteur à l'autorité compétente, pour information, dès qu'il a connaissance de ces demandes. ii.-les demandes d'avis sur les recherches mentionnées au 2° ou au 3° de l'article l. 1121-1 et les demandes de modifications substantielles portant sur les recherches impliquant la personne humaine font l'objet d'une procédure allégée d'évaluation par le comité de protection des personnes. dans ce cas, les demandes sont examinées par un comité restreint composé de deux représentants de chacun des collèges mentionnés à l'article r. 1123-4 dont au moins une personne qualifiée en raison de sa compétence en matière de biostatistique ou d'épidémiologie et du président ou, à défaut, du vice-président. ce comité se réunit y compris au moyen d'une conférence téléphonique ou audiovisuelle et rend son avis sur rapport d'un des membres désignés par le président à la majorité simple des membres dans un délai de quarante-cinq jours. le président peut, en tant que de besoin, désigner un deuxième membre rapporteur. ce comité peut renvoyer en séance plénière un dossier en raison notamment de sa complexité ou si le comité envisage de rendre un avis défavorable. iii.-pour les demandes de modifications portant sur la liste des sites d'investigation ou sur celle des investigateurs principaux, le président émet l'avis au nom du comité sur proposition d'un seul rapporteur. iv.-sur la demande du comité de protection des personnes y compris lorsqu'il se réunit dans les conditions fixées au ii, le promoteur ou son représentant mandaté à cet effet, éventuellement accompagné de l'investigateur ou, le cas échéant, de l'investigateur coordonnateur, peut être entendu par le comité. dans ce cas, le comité, par décision du président, soit l'entend en comité plénier ou en comité restreint, soit le fait entendre par le rapporteur désigné. cette audition peut être réalisée au moyen d'une conférence téléphonique ou audiovisuelle et la convocation à cette audition doit être notifiée au moins sept jours avant la date prévue. v.-les comités consultent les avis défavorables au moyen du système d'information mentionné à l'article r. 1123-20-1. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303403
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1124-16 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1124-16 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 3 La demande de réexamen portant sur des éléments relevant de la partie II des demandes de modification substantielle prévues à l'article 20 du règlement européen du 16 avril 2014 susmentionné est adressée par le promoteur, dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité de la demande de modifications substantielles au ministre chargé de la santé au moyen du système d'information prévu à l'article R. 1123-20-1. Un comité de protection des personnes est désigné selon les modalités définies au premier alinéa du II de l'article R. 1123-20-1. La demande de réexamen ne peut être attribuée au comité qui a émis le premier avis défavorable. Le comité évalue la demande conformément aux dispositions prévues aux articles R. 1124-11 à R. 1124-12 et R. 1124-14. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,485
0.059397
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1124-16 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1124-16 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 3 la demande de réexamen portant sur des éléments relevant de la partie ii des demandes de modification substantielle prévues à l'article 20 du règlement européen du 16 avril 2014 susmentionné est adressée par le promoteur, dans le délai d'un mois suivant la notification de l'avis défavorable du comité de la demande de modifications substantielles au ministre chargé de la santé au moyen du système d'information prévu à l'article r. 1123-20-1. un comité de protection des personnes est désigné selon les modalités définies au premier alinéa du ii de l'article r. 1123-20-1. la demande de réexamen ne peut être attribuée au comité qui a émis le premier avis défavorable. le comité évalue la demande conformément aux dispositions prévues aux articles r. 1124-11 à r. 1124-12 et r. 1124-14. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303493
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-20-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-20-1 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 I.-Un système d'information des recherches impliquant la personne humaine permet : 1° Les échanges entre les promoteurs et les comités de protection des personnes. A ce titre, il reçoit les demandes d'avis des promoteurs, il les informe des documents complémentaires et des modifications demandés par les comités de protection des personnes ainsi que de leurs questions éventuelles et leur indique les délais qui leur sont impartis pour y répondre. Par ailleurs, il informe les comités de protection des personnes des retraits et des suspensions des autorisations de lieux de recherche pris en application des articles R. 1121-15, R. 1125-28 et R. 1126-28 et il leur délivre l'information prévue à l'article R. 1123-41 ; 2° Les échanges entre les comités de protection des personnes et l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. A ce titre, il informe notamment l'Agence des avis rendus par les comités de protection des personnes. A ces fins, il dispose d'un espace de stockage sécurisé. II.-Le ministre chargé de la santé est responsable du système d'information des recherches impliquant la personne humaine qu'il met en œuvre et gère selon des modalités fixées par arrêté. Ce système d'information procède par tirage au sort à la désignation du comité de protection des personnes compétent pour se prononcer sur les demandes d'avis prévues par les articles L. 1123-6 L. 1124-1, L. 1125-1, L. 1126-1, ainsi que le 2° de l'article R. 1123-21. La date du tirage au sort confère date certaine à la demande. Par dérogation au premier alinéa du présent II, les recherches qui consistent en l'extension d'une précédente recherche ou les recherches annexes sont adressées au comité de protection des personnes qui s'est prononcé sur la recherche initiale. Lorsque plusieurs comités de protection des personnes se sont prononcés sur des études parentes au projet de recherche d'extension ou de recherche annexe, le projet est soumis au comité de protection des personnes qui, le premier, a émis un avis sur l'une de ces études parentes. Pour le tirage au sort prévu au premier alinéa du présent II, le système d'information met en concurrence les seuls comités de protection des personnes disponibles et disposant de la compétence nécessaire à l'examen du projet. Un arrêté du ministre chargé de la santé précise les modalités de mise en œuvre de ce tirage au sort. Lorsque le comité de protection des personnes désigné n'est pas en mesure de traiter la demande d'avis qui lui a été affectée, le président ou le vice-président du comité concerné peut demander au ministre chargé de la santé sous deux jours ouvrés le renvoi du dossier vers un autre comité de protection des personnes désigné de manière aléatoire. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,485
0.741824
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-20-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1123-20-1 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 i.-un système d'information des recherches impliquant la personne humaine permet : 1° les échanges entre les promoteurs et les comités de protection des personnes. a ce titre, il reçoit les demandes d'avis des promoteurs, il les informe des documents complémentaires et des modifications demandés par les comités de protection des personnes ainsi que de leurs questions éventuelles et leur indique les délais qui leur sont impartis pour y répondre. par ailleurs, il informe les comités de protection des personnes des retraits et des suspensions des autorisations de lieux de recherche pris en application des articles r. 1121-15, r. 1125-28 et r. 1126-28 et il leur délivre l'information prévue à l'article r. 1123-41 ; 2° les échanges entre les comités de protection des personnes et l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. a ce titre, il informe notamment l'agence des avis rendus par les comités de protection des personnes. a ces fins, il dispose d'un espace de stockage sécurisé. ii.-le ministre chargé de la santé est responsable du système d'information des recherches impliquant la personne humaine qu'il met en œuvre et gère selon des modalités fixées par arrêté. ce système d'information procède par tirage au sort à la désignation du comité de protection des personnes compétent pour se prononcer sur les demandes d'avis prévues par les articles l. 1123-6 l. 1124-1, l. 1125-1, l. 1126-1, ainsi que le 2° de l'article r. 1123-21. la date du tirage au sort confère date certaine à la demande. par dérogation au premier alinéa du présent ii, les recherches qui consistent en l'extension d'une précédente recherche ou les recherches annexes sont adressées au comité de protection des personnes qui s'est prononcé sur la recherche initiale. lorsque plusieurs comités de protection des personnes se sont prononcés sur des études parentes au projet de recherche d'extension ou de recherche annexe, le projet est soumis au comité de protection des personnes qui, le premier, a émis un avis sur l'une de ces études parentes. pour le tirage au sort prévu au premier alinéa du présent ii, le système d'information met en concurrence les seuls comités de protection des personnes disponibles et disposant de la compétence nécessaire à l'examen du projet. un arrêté du ministre chargé de la santé précise les modalités de mise en œuvre de ce tirage au sort. lorsque le comité de protection des personnes désigné n'est pas en mesure de traiter la demande d'avis qui lui a été affectée, le président ou le vice-président du comité concerné peut demander au ministre chargé de la santé sous deux jours ouvrés le renvoi du dossier vers un autre comité de protection des personnes désigné de manière aléatoire. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303422
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-4 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 07 mars 2022 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles R1110-1 à D1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles R1121-1 à R1125-26) Replier Chapitre III : Comité de protection des personnes, commission nationale des recherches impliquant la personne humaine et autorité compétente (Articles R1123-1 à R1123-71) Replier Section 1 : Comités de protection des personnes (Articles R1123-1 à R1123-26) Déplier Sous-section 2 : Composition et nomination (Articles R1123-4 à R1123-10) Article R1123-4 Article R1123-5 Article R1123-6 Article R1123-7 Article R1123-8 Article R1123-9 Article R1123-10 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-4 Version en vigueur depuis le 07 mars 2022 Modifié par Décret n°2022-323 du 4 mars 2022 - art. 1 Les comités de protection des personnes comprennent trente-six membres répartis en deux collèges composés chacun de 18 membres : 1° Le premier collège est composé d'au moins de : a) Huit personnes ayant une qualification et une expérience approfondie en matière de recherche impliquant la personne humaine, dont au moins quatre médecins et deux personnes qualifiées en raison de leur compétence en matière de biostatistique ou d'épidémiologie ; b) Deux médecins spécialistes de médecine générale ; c) Deux pharmaciens hospitaliers ; d) Deux auxiliaires médicaux. 2° Le deuxième collège est composé d'au moins de : a) Deux personnes qualifiées en raison de leur compétence à l'égard des questions d'éthique ; b) Quatre personnes qualifiées en raison de leur compétence en sciences humaines et sociales ou de leur expérience dans le domaine de l'action sociale ; c) Quatre personnes qualifiées en raison de leur compétence en matière juridique ; d) Six représentants des associations agréées conformément aux dispositions de l'article L. 1114-1 . Chaque comité comporte parmi ses membres une personne qualifiée en matière de protection des données conformément à l'article L. 1123-7 . Conformément à l’article 6 du décret n° 2021-301 du 19 mars 2021, ces dispositions entrent en vigueur lors du prochain renouvellement des membres des comités de protection des personnes. A titre transitoire et au plus tard jusqu'au 31 décembre 2022, les comités de protection des personnes transmettent leurs avis et les demandes de qualification mentionnées à l'article L. 1121-4 du code de la santé publique à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé par voie électronique. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,485
0.748214
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-4 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 07 mars 2022 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles r1110-1 à d1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles r1121-1 à r1125-26) replier chapitre iii : comité de protection des personnes, commission nationale des recherches impliquant la personne humaine et autorité compétente (articles r1123-1 à r1123-71) replier section 1 : comités de protection des personnes (articles r1123-1 à r1123-26) déplier sous-section 2 : composition et nomination (articles r1123-4 à r1123-10) article r1123-4 article r1123-5 article r1123-6 article r1123-7 article r1123-8 article r1123-9 article r1123-10 naviguer dans le sommaire du code article r1123-4 version en vigueur depuis le 07 mars 2022 modifié par décret n°2022-323 du 4 mars 2022 - art. 1 les comités de protection des personnes comprennent trente-six membres répartis en deux collèges composés chacun de 18 membres : 1° le premier collège est composé d'au moins de : a) huit personnes ayant une qualification et une expérience approfondie en matière de recherche impliquant la personne humaine, dont au moins quatre médecins et deux personnes qualifiées en raison de leur compétence en matière de biostatistique ou d'épidémiologie ; b) deux médecins spécialistes de médecine générale ; c) deux pharmaciens hospitaliers ; d) deux auxiliaires médicaux. 2° le deuxième collège est composé d'au moins de : a) deux personnes qualifiées en raison de leur compétence à l'égard des questions d'éthique ; b) quatre personnes qualifiées en raison de leur compétence en sciences humaines et sociales ou de leur expérience dans le domaine de l'action sociale ; c) quatre personnes qualifiées en raison de leur compétence en matière juridique ; d) six représentants des associations agréées conformément aux dispositions de l'article l. 1114-1 . chaque comité comporte parmi ses membres une personne qualifiée en matière de protection des données conformément à l'article l. 1123-7 . conformément à l’article 6 du décret n° 2021-301 du 19 mars 2021, ces dispositions entrent en vigueur lors du prochain renouvellement des membres des comités de protection des personnes. a titre transitoire et au plus tard jusqu'au 31 décembre 2022, les comités de protection des personnes transmettent leurs avis et les demandes de qualification mentionnées à l'article l. 1121-4 du code de la santé publique à l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé par voie électronique. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303453
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-21 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-21 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 Outre les demandes d'avis sur les projets initiaux de recherches impliquant la personne humaine, le comité se prononce : 1° Sur les projets de modifications substantielles ; 2° En application du deuxième alinéa de l'article L. 1211-2 ; 3° En application du troisième alinéa du III de l' article L. 1130-5 . Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,487
1.250139
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-21 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1123-21 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 2 outre les demandes d'avis sur les projets initiaux de recherches impliquant la personne humaine, le comité se prononce : 1° sur les projets de modifications substantielles ; 2° en application du deuxième alinéa de l'article l. 1211-2 ; 3° en application du troisième alinéa du iii de l' article l. 1130-5 . versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303412
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1121-1-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Naviguer dans le sommaire du code Article R1121-1-1 Version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 Modifié par Décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 1 Les recherches impliquant la personne humaine portant sur un médicament sont entendues comme toute recherche portant sur un ou plusieurs médicaments n'entrant pas dans le champ d'application de l'article premier du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain et abrogeant la directive 2001/20/ CE. Elles visent à mettre en évidence ou à vérifier les effets cliniques, pharmacologiques et les autres effets pharmacodynamiques de ces médicaments ou à mettre en évidence tout effet indésirable, ou à en étudier l'absorption, la distribution, le métabolisme et l'élimination, dans le but de s'assurer de leur innocuité ou de leur efficacité. La décision de prescription du ou des médicaments est indépendante de celle d'inclure dans le champ de la recherche la personne qui se prête à celle-ci. Les autres catégories de recherches font l'objet, en tant que de besoin, d'une définition prise par arrêté du ministre chargé de la santé ou par décision du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour les recherches relevant de sa compétence. Versions Versions
Code de la santé publique
1,721,075,487
1.445039
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1121-1-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 naviguer dans le sommaire du code article r1121-1-1 version en vigueur depuis le 14 juillet 2024 modifié par décret n°2024-795 du 8 juillet 2024 - art. 1 les recherches impliquant la personne humaine portant sur un médicament sont entendues comme toute recherche portant sur un ou plusieurs médicaments n'entrant pas dans le champ d'application de l'article premier du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014 relatif aux essais cliniques de médicaments à usage humain et abrogeant la directive 2001/20/ ce. elles visent à mettre en évidence ou à vérifier les effets cliniques, pharmacologiques et les autres effets pharmacodynamiques de ces médicaments ou à mettre en évidence tout effet indésirable, ou à en étudier l'absorption, la distribution, le métabolisme et l'élimination, dans le but de s'assurer de leur innocuité ou de leur efficacité. la décision de prescription du ou des médicaments est indépendante de celle d'inclure dans le champ de la recherche la personne qui se prête à celle-ci. les autres catégories de recherches font l'objet, en tant que de besoin, d'une définition prise par arrêté du ministre chargé de la santé ou par décision du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour les recherches relevant de sa compétence. versions versions
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303475
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1123-20 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 07 mars 2022 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles R1110-1 à D1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles R1121-1 à R1125-26) Replier Chapitre III : Comité de protection des personnes, commission nationale des recherches impliquant la personne humaine et autorité compétente (Articles R1123-1 à R1123-71) Replier Section 1 : Comités de protection des personnes (Articles R1123-1 à R1123-26) Déplier Sous-section 4 : Procédure d'avis. (Articles R1123-20 à R1123-26) Article R1123-20 Article R1123-20-1 Article R1123-21 Article R1123-22 Article R1123-23 Article R1123-24 Article R1123-25 Article R1123-26 Naviguer dans le sommaire du code Article R1123-20 Version en vigueur depuis le 07 mars 2022 Modifié par Décret n°2022-323 du 4 mars 2022 - art. 1 I. – La demande d'avis sur un projet de recherche impliquant la personne humaine est déposée par le promoteur sur le système d'information mentionné à l'article R. 1123-20-1 qui l'affecte à un comité de protection des personnes dans les conditions prévues par ce même article. Le dossier de demande d'avis sur un projet de recherche impliquant la personne humaine comprend : 1° Un dossier administratif ; 2° Un dossier sur la recherche impliquant la personne humaine comportant notamment le protocole constitué par un document daté, intégrant, le cas échéant, les modifications successives et décrivant le ou les objectifs, la conception, la méthode, les aspects statistiques et l'organisation de la recherche ainsi que, le cas échéant, une brochure pour l'investigateur. Le contenu et les modalités de présentation du dossier de demande d'avis sont précisés par arrêté du ministre chargé de la santé, pris sur proposition du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour les recherches relevant de sa compétence. II. – Pour les recherches mentionnées au 3° de l'article L. 1121-1 portant sur un produit mentionné à l'article L. 5311-1 et pour lesquelles l'intervention sur la personne humaine ne donne lieu qu'à des questionnaires, des observations ou des entretiens, le dossier de demande comprend, signés du promoteur : 1° Un document attestant que la recherche est conçue et réalisée conformément aux dispositions législatives et réglementaires du présent titre ; 2° Une déclaration de conformité des questionnaires et entretiens à une méthodologie de référence homologuée par la commission nationale de l'informatique et des libertés conformément à l'article 11 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ; 3° Un résumé du protocole établi selon un format défini par arrêté du ministre chargé de la santé. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,487
0.605396
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1123-20 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 07 mars 2022 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles r1110-1 à d1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles r1121-1 à r1125-26) replier chapitre iii : comité de protection des personnes, commission nationale des recherches impliquant la personne humaine et autorité compétente (articles r1123-1 à r1123-71) replier section 1 : comités de protection des personnes (articles r1123-1 à r1123-26) déplier sous-section 4 : procédure d'avis. (articles r1123-20 à r1123-26) article r1123-20 article r1123-20-1 article r1123-21 article r1123-22 article r1123-23 article r1123-24 article r1123-25 article r1123-26 naviguer dans le sommaire du code article r1123-20 version en vigueur depuis le 07 mars 2022 modifié par décret n°2022-323 du 4 mars 2022 - art. 1 i. – la demande d'avis sur un projet de recherche impliquant la personne humaine est déposée par le promoteur sur le système d'information mentionné à l'article r. 1123-20-1 qui l'affecte à un comité de protection des personnes dans les conditions prévues par ce même article. le dossier de demande d'avis sur un projet de recherche impliquant la personne humaine comprend : 1° un dossier administratif ; 2° un dossier sur la recherche impliquant la personne humaine comportant notamment le protocole constitué par un document daté, intégrant, le cas échéant, les modifications successives et décrivant le ou les objectifs, la conception, la méthode, les aspects statistiques et l'organisation de la recherche ainsi que, le cas échéant, une brochure pour l'investigateur. le contenu et les modalités de présentation du dossier de demande d'avis sont précisés par arrêté du ministre chargé de la santé, pris sur proposition du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé pour les recherches relevant de sa compétence. ii. – pour les recherches mentionnées au 3° de l'article l. 1121-1 portant sur un produit mentionné à l'article l. 5311-1 et pour lesquelles l'intervention sur la personne humaine ne donne lieu qu'à des questionnaires, des observations ou des entretiens, le dossier de demande comprend, signés du promoteur : 1° un document attestant que la recherche est conçue et réalisée conformément aux dispositions législatives et réglementaires du présent titre ; 2° une déclaration de conformité des questionnaires et entretiens à une méthodologie de référence homologuée par la commission nationale de l'informatique et des libertés conformément à l'article 11 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ; 3° un résumé du protocole établi selon un format défini par arrêté du ministre chargé de la santé. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045303425
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre III : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Articles L5311-1 à L5324-1) Replier Titre Ier : Missions et prérogatives (Articles L5311-1 à L5313-4) Déplier Chapitre Ier : Missions. (Articles L5311-1 à L5311-3) Article L5311-1 Article L5311-2 Article L5311-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L5311-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Modifié par LOI n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (V) I.-L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'Etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. II.-L'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. L'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. Si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. L'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent II, et notamment : 1° Les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° Les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° Les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis Les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 ; 4° Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° Les produits sanguins labiles ; 6° Les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° Les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° Le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (Abrogé) ; 10° (Abrogé) ; 11° Les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article L. 3114-1 ; 12° (Abrogé) ; 13° (Abrogé) ; 14° (Abrogé) ; 15° (Abrogé) ; 16° Les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article L. 5139-1 ; 17° (Abrogé) ; 18° Les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article L. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° Les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (Abrogé) ; 21° Les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article L. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. III.- L'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre II du livre Ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. Elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au II, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. Elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles L. 5121-8 et L. 5121-9. Elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article L. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. Elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. Elle établit un rapport annuel d'activité adressé au Gouvernement et au Parlement. Ce rapport est rendu public. Le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article L. 5121-8. Elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. L'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article L. 1161-5. Conformément au IV de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. Se reporter aux conditions d’application prévues audit IV. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,487
0.694319
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre iii : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (articles l5311-1 à l5324-1) replier titre ier : missions et prérogatives (articles l5311-1 à l5313-4) déplier chapitre ier : missions. (articles l5311-1 à l5311-3) article l5311-1 article l5311-2 article l5311-3 naviguer dans le sommaire du code article l5311-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 modifié par loi n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (v) i.-l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. ii.-l'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. l'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. l'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent ii, et notamment : 1° les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 ; 4° les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° les produits sanguins labiles ; 6° les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (abrogé) ; 10° (abrogé) ; 11° les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article l. 3114-1 ; 12° (abrogé) ; 13° (abrogé) ; 14° (abrogé) ; 15° (abrogé) ; 16° les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article l. 5139-1 ; 17° (abrogé) ; 18° les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article l. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (abrogé) ; 21° les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article l. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. iii.- l'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre ii du livre ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au ii, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles l. 5121-8 et l. 5121-9. elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article l. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. elle établit un rapport annuel d'activité adressé au gouvernement et au parlement. ce rapport est rendu public. le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article l. 5121-8. elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. l'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article l. 1161-5. conformément au iv de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. se reporter aux conditions d’application prévues audit iv. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045630379
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1125-3 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 22 avril 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre V : Dispositions particulières applicables aux investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 (Articles L1125-1 à L1125-31) Article L1125-1 Article L1125-2 Article L1125-3 Article L1125-4 Article L1125-5 Article L1125-6 Article L1125-7 Article L1125-8 Article L1125-9 Article L1125-10 Article L1125-11 Article L1125-12 Article L1125-13 Article L1125-14 Article L1125-15 Article L1125-16 Article L1125-17 Article L1125-18 Article L1125-19 Article L1125-20 Article L1125-21 Article L1125-22 Article L1125-23 Article L1125-24 Article L1125-25 Article L1125-26 Article L1125-27 Article L1125-28 Article L1125-29 Article L1125-30 Article L1125-31 Naviguer dans le sommaire du code Article L1125-3 Version en vigueur depuis le 22 avril 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-582 du 20 avril 2022 - art. 2 Une fois que le comité de protection des personnes a rendu un avis favorable et que l'investigation a été, le cas échéant, autorisée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, toute modification substantielle à l'initiative du promoteur doit obtenir, préalablement à sa mise en œuvre, un avis favorable du comité de protection des personnes et, dans le cas d'investigations cliniques mentionnées au II de l'article L. 1125-1, une autorisation de l'autorité compétente conformément aux dispositions prévues à ce même II. Dans ce cas, le comité s'assure qu'un nouveau consentement des personnes participant à l'investigation clinique est bien recueilli si cela est nécessaire. Lorsque la validation est réalisée par le comité de protection des personnes en application du IV de l'article L. 1125-1, et que la demande de modification substantielle engendre un doute sérieux sur la qualification de l'investigation clinique, le comité de protection des personnes concerné saisit l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. En cas d'avis défavorable du comité, le promoteur peut demander que son projet de modification substantielle soit soumis pour un second examen à un autre comité de protection des personnes dans des conditions définies par décret en Conseil d'Etat. Se reporter aux modalités d'application prévues aux I, II et III de l'article 17 de l'ordonnance n° 2022-582 du 20 avril 2022. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,488
0.660549
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1125-3 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 22 avril 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre v : dispositions particulières applicables aux investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 (articles l1125-1 à l1125-31) article l1125-1 article l1125-2 article l1125-3 article l1125-4 article l1125-5 article l1125-6 article l1125-7 article l1125-8 article l1125-9 article l1125-10 article l1125-11 article l1125-12 article l1125-13 article l1125-14 article l1125-15 article l1125-16 article l1125-17 article l1125-18 article l1125-19 article l1125-20 article l1125-21 article l1125-22 article l1125-23 article l1125-24 article l1125-25 article l1125-26 article l1125-27 article l1125-28 article l1125-29 article l1125-30 article l1125-31 naviguer dans le sommaire du code article l1125-3 version en vigueur depuis le 22 avril 2022 modifié par ordonnance n°2022-582 du 20 avril 2022 - art. 2 une fois que le comité de protection des personnes a rendu un avis favorable et que l'investigation a été, le cas échéant, autorisée par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, toute modification substantielle à l'initiative du promoteur doit obtenir, préalablement à sa mise en œuvre, un avis favorable du comité de protection des personnes et, dans le cas d'investigations cliniques mentionnées au ii de l'article l. 1125-1, une autorisation de l'autorité compétente conformément aux dispositions prévues à ce même ii. dans ce cas, le comité s'assure qu'un nouveau consentement des personnes participant à l'investigation clinique est bien recueilli si cela est nécessaire. lorsque la validation est réalisée par le comité de protection des personnes en application du iv de l'article l. 1125-1, et que la demande de modification substantielle engendre un doute sérieux sur la qualification de l'investigation clinique, le comité de protection des personnes concerné saisit l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. en cas d'avis défavorable du comité, le promoteur peut demander que son projet de modification substantielle soit soumis pour un second examen à un autre comité de protection des personnes dans des conditions définies par décret en conseil d'etat. se reporter aux modalités d'application prévues aux i, ii et iii de l'article 17 de l'ordonnance n° 2022-582 du 20 avril 2022. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045631327
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1125-31 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre V : Dispositions particulières applicables aux investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 (Articles L1125-1 à L1125-31) Article L1125-1 Article L1125-2 Article L1125-3 Article L1125-4 Article L1125-5 Article L1125-6 Article L1125-7 Article L1125-8 Article L1125-9 Article L1125-10 Article L1125-11 Article L1125-12 Article L1125-13 Article L1125-14 Article L1125-15 Article L1125-16 Article L1125-17 Article L1125-18 Article L1125-19 Article L1125-20 Article L1125-21 Article L1125-22 Article L1125-23 Article L1125-24 Article L1125-25 Article L1125-26 Article L1125-27 Article L1125-28 Article L1125-29 Article L1125-30 Article L1125-31 Naviguer dans le sommaire du code Article L1125-31 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 Les modalités d'application des dispositions du présent chapitre sont déterminées par décret en Conseil d'Etat et notamment : 1° Les modalités applicables à la procédure d'évaluation coordonnée décrite à l'article 78 du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 ; 2° Les conditions applicables aux recours prévus à l'article L. 1125-4 ; 3° Les minima de garanties pour l'assurance prévue au troisième alinéa de l'article L. 1125-9 ; 4° Les conditions de prise en charge des dispositifs médicaux faisant l'objet d'investigations cliniques à finalité non commerciale prévue à l'article L. 1125-15 ; 5° Les conditions applicables aux investigations cliniques incluant le traitement de données à caractère personnel prévues à l'article L. 1125-19. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,488
0.542005
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1125-31 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre v : dispositions particulières applicables aux investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 (articles l1125-1 à l1125-31) article l1125-1 article l1125-2 article l1125-3 article l1125-4 article l1125-5 article l1125-6 article l1125-7 article l1125-8 article l1125-9 article l1125-10 article l1125-11 article l1125-12 article l1125-13 article l1125-14 article l1125-15 article l1125-16 article l1125-17 article l1125-18 article l1125-19 article l1125-20 article l1125-21 article l1125-22 article l1125-23 article l1125-24 article l1125-25 article l1125-26 article l1125-27 article l1125-28 article l1125-29 article l1125-30 article l1125-31 naviguer dans le sommaire du code article l1125-31 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 les modalités d'application des dispositions du présent chapitre sont déterminées par décret en conseil d'etat et notamment : 1° les modalités applicables à la procédure d'évaluation coordonnée décrite à l'article 78 du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 ; 2° les conditions applicables aux recours prévus à l'article l. 1125-4 ; 3° les minima de garanties pour l'assurance prévue au troisième alinéa de l'article l. 1125-9 ; 4° les conditions de prise en charge des dispositifs médicaux faisant l'objet d'investigations cliniques à finalité non commerciale prévue à l'article l. 1125-15 ; 5° les conditions applicables aux investigations cliniques incluant le traitement de données à caractère personnel prévues à l'article l. 1125-19. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045619883
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1121-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre Ier : Principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1121-17) Article L1121-1 Article L1121-2 Article L1121-3 Article L1121-4 Article L1121-5 Article L1121-6 Article L1121-7 Article L1121-8 Article L1121-8-1 Article L1121-9 Article L1121-10 Article L1121-11 Article L1121-12 Article L1121-13 Article L1121-13-1 Article L1121-14 Article L1121-15 Article L1121-16 Article L1121-16-1 Article L1121-16-2 Article L1121-16-3 Article L1121-17 Naviguer dans le sommaire du code Article L1121-1 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 Les recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales sont autorisées dans les conditions prévues au présent livre et sont désignées ci-après par les termes " recherche impliquant la personne humaine ". Il existe trois catégories de recherches impliquant la personne humaine : 1° Les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ; 2° Les recherches interventionnelles qui ne comportent que des risques et des contraintes minimes, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, après avis du directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 3° Les recherches non interventionnelles qui ne comportent aucun risque ni contrainte dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle. La personne physique ou la personne morale qui est responsable d'une recherche impliquant la personne humaine, en assure la gestion et vérifie que son financement est prévu, est dénommée le promoteur. Celui-ci ou son représentant légal doit être établi dans l'Union européenne. Lorsque plusieurs personnes prennent l'initiative d'une même recherche impliquant la personne humaine, elles désignent une personne physique ou morale qui aura la qualité de promoteur et assumera les obligations correspondantes en application du présent livre. La ou les personnes physiques qui dirigent et surveillent la réalisation de la recherche sur un lieu sont dénommées investigateurs. Lorsque le promoteur d'une recherche impliquant la personne humaine confie sa réalisation à plusieurs investigateurs sur plusieurs lieux en France, le promoteur désigne parmi les investigateurs un coordonnateur. Si, sur un lieu, la recherche est réalisée par une équipe, l'investigateur est le responsable de l'équipe et est dénommé investigateur principal. Les dispositions du présent titre, à l'exception de celles mentionnées aux chapitres IV, V et VI, ne sont pas applicables aux : a) Essais cliniques de médicaments régis par les dispositions du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 ; b) Investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/745 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 régis par les dispositions de ce règlement. c) Etudes des performances de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro mentionnés à l'article premier du règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 régies par les dispositions de ce règlement. Par dérogation à l'alinéa précédent, relèvent des chapitres I à III bis, à l'exception des dispositions de l'article L. 1123-10, et du chapitre VIII du présent titre les recherches impliquant la personne humaine portant sur des dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) précité, qui ne sont pas régies par ce règlement et répondent à au moins une des conditions suivantes : -étude conduite sur un dispositif portant le marquage CE, utilisé ou non dans sa destination, ou ne portant pas le marquage CE, dont les résultats ne peuvent pas influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou ne sont pas utilisés pour orienter les soins, et ne comportant ni prélèvement chirurgical invasif réalisé aux seules fins de l'étude, ni aucune procédure invasive supplémentaire ou d'autres risques pour le participant à l'étude ; -étude conduite sur un dispositif portant le marquage CE et utilisé dans sa destination, dont les résultats peuvent influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou être utilisés pour orienter les soins, et ne comportant pas de procédure additionnelle invasive ou lourde ; -étude évaluant des dispositifs mentionnés au paragraphe 5 de l'article 5 du règlement (UE) précité fabriqués et utilisés exclusivement dans les établissements de santé, au sens du même règlement, et qui satisfont à l'ensemble des conditions mentionnées aux points a à i de ce paragraphe 5. Dans le cadre de ces recherches, la notification des événements indésirables graves et des défectuosités de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (UE) précité survenus s'effectue conformément à l'article 76 du même règlement. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,489
0.920654
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1121-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre ier : principes généraux relatifs aux recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1121-17) article l1121-1 article l1121-2 article l1121-3 article l1121-4 article l1121-5 article l1121-6 article l1121-7 article l1121-8 article l1121-8-1 article l1121-9 article l1121-10 article l1121-11 article l1121-12 article l1121-13 article l1121-13-1 article l1121-14 article l1121-15 article l1121-16 article l1121-16-1 article l1121-16-2 article l1121-16-3 article l1121-17 naviguer dans le sommaire du code article l1121-1 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 les recherches organisées et pratiquées sur l'être humain en vue du développement des connaissances biologiques ou médicales sont autorisées dans les conditions prévues au présent livre et sont désignées ci-après par les termes " recherche impliquant la personne humaine ". il existe trois catégories de recherches impliquant la personne humaine : 1° les recherches interventionnelles qui comportent une intervention sur la personne non justifiée par sa prise en charge habituelle ; 2° les recherches interventionnelles qui ne comportent que des risques et des contraintes minimes, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, après avis du directeur général de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 3° les recherches non interventionnelles qui ne comportent aucun risque ni contrainte dans lesquelles tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle. la personne physique ou la personne morale qui est responsable d'une recherche impliquant la personne humaine, en assure la gestion et vérifie que son financement est prévu, est dénommée le promoteur. celui-ci ou son représentant légal doit être établi dans l'union européenne. lorsque plusieurs personnes prennent l'initiative d'une même recherche impliquant la personne humaine, elles désignent une personne physique ou morale qui aura la qualité de promoteur et assumera les obligations correspondantes en application du présent livre. la ou les personnes physiques qui dirigent et surveillent la réalisation de la recherche sur un lieu sont dénommées investigateurs. lorsque le promoteur d'une recherche impliquant la personne humaine confie sa réalisation à plusieurs investigateurs sur plusieurs lieux en france, le promoteur désigne parmi les investigateurs un coordonnateur. si, sur un lieu, la recherche est réalisée par une équipe, l'investigateur est le responsable de l'équipe et est dénommé investigateur principal. les dispositions du présent titre, à l'exception de celles mentionnées aux chapitres iv, v et vi, ne sont pas applicables aux : a) essais cliniques de médicaments régis par les dispositions du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014 ; b) investigations cliniques de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/745 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 régis par les dispositions de ce règlement. c) etudes des performances de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro mentionnés à l'article premier du règlement (ue) 2017/746 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 régies par les dispositions de ce règlement. par dérogation à l'alinéa précédent, relèvent des chapitres i à iii bis, à l'exception des dispositions de l'article l. 1123-10, et du chapitre viii du présent titre les recherches impliquant la personne humaine portant sur des dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) précité, qui ne sont pas régies par ce règlement et répondent à au moins une des conditions suivantes : -étude conduite sur un dispositif portant le marquage ce, utilisé ou non dans sa destination, ou ne portant pas le marquage ce, dont les résultats ne peuvent pas influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou ne sont pas utilisés pour orienter les soins, et ne comportant ni prélèvement chirurgical invasif réalisé aux seules fins de l'étude, ni aucune procédure invasive supplémentaire ou d'autres risques pour le participant à l'étude ; -étude conduite sur un dispositif portant le marquage ce et utilisé dans sa destination, dont les résultats peuvent influencer les décisions relatives à la prise en charge du participant ou être utilisés pour orienter les soins, et ne comportant pas de procédure additionnelle invasive ou lourde ; -étude évaluant des dispositifs mentionnés au paragraphe 5 de l'article 5 du règlement (ue) précité fabriqués et utilisés exclusivement dans les établissements de santé, au sens du même règlement, et qui satisfont à l'ensemble des conditions mentionnées aux points a à i de ce paragraphe 5. dans le cadre de ces recherches, la notification des événements indésirables graves et des défectuosités de dispositifs mentionnés à l'article premier du règlement (ue) précité survenus s'effectue conformément à l'article 76 du même règlement. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045629992
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1124-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre IV : Dispositions particulières applicables aux essais cliniques de médicaments (Article L1124-1) Article L1124-1 Naviguer dans le sommaire du code Article L1124-1 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 I.-Les essais cliniques de médicaments sont régis par les dispositions du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014. L'autorité compétente pour effectuer l'évaluation de la partie I du rapport d'évaluation prévue à l'article 6 de ce règlement est l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. L'évaluation de la partie II prévue à l'article 7 de ce règlement relève de la compétence et de la responsabilité des comités de protection des personnes mentionnés aux articles L. 1123-1 et L. 1123-16 . L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé notifie au promoteur la décision unique relative à l'essai clinique mentionnée au paragraphe 1 de l'article 8 de ce règlement. II.-En cas de refus d'autorisation d'un essai prévu au paragraphe 4 de l'article 8 du règlement précité, le promoteur peut saisir d'une demande de réexamen les autorités suivantes : 1° L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie I prévue à l'article 6 du règlement mentionné ci-dessus ; 2° Le ministre chargé de la santé lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie II prévue à l'article 7 du règlement mentionné ci-dessus. La demande de réexamen est présentée et instruite dans des délais et selon des modalités fixées par décret en Conseil d'Etat. III.-La première administration d'un médicament à l'homme ne peut être effectuée que dans des lieux ayant été autorisés conformément au deuxième alinéa de l' article L. 1121-13 . Les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis à l'article 2 du règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ CE ainsi que le règlement (CE) n° 726/2004 et les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis au 17° de l'article L. 5121-1 ne peuvent être réalisés que dans des établissements de santé, à l'Établissement français du sang, dans les hôpitaux des armées ou les autres éléments du service de santé des armées mentionnés à l'article L. 6147-7 ou à l'Institution nationale des invalides. IV.-Sont applicables aux essais cliniques mentionnés au I les dispositions du présent chapitre ainsi que les dispositions des articles L. 1121-10 , L. 1121-11 , L. 1121-13, L. 1121-14 , L. 1121-16 , L. 1121-16-1 , L. 1123-10 , L. 1128-1 à L. 1128-12 , L. 5121-1-1 , L. 5125-1 et L. 5126-1 . Ces essais sont interdits sur une personne qui n'est pas affiliée à un régime de sécurité sociale ou bénéficiaire d'un tel régime. Leur sont également applicables les dispositions du 1° de l'article 76 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique et aux libertés. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,489
1.245636
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1124-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre iv : dispositions particulières applicables aux essais cliniques de médicaments (article l1124-1) article l1124-1 naviguer dans le sommaire du code article l1124-1 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 i.-les essais cliniques de médicaments sont régis par les dispositions du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014. l'autorité compétente pour effectuer l'évaluation de la partie i du rapport d'évaluation prévue à l'article 6 de ce règlement est l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. l'évaluation de la partie ii prévue à l'article 7 de ce règlement relève de la compétence et de la responsabilité des comités de protection des personnes mentionnés aux articles l. 1123-1 et l. 1123-16 . l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé notifie au promoteur la décision unique relative à l'essai clinique mentionnée au paragraphe 1 de l'article 8 de ce règlement. ii.-en cas de refus d'autorisation d'un essai prévu au paragraphe 4 de l'article 8 du règlement précité, le promoteur peut saisir d'une demande de réexamen les autorités suivantes : 1° l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie i prévue à l'article 6 du règlement mentionné ci-dessus ; 2° le ministre chargé de la santé lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie ii prévue à l'article 7 du règlement mentionné ci-dessus. la demande de réexamen est présentée et instruite dans des délais et selon des modalités fixées par décret en conseil d'etat. iii.-la première administration d'un médicament à l'homme ne peut être effectuée que dans des lieux ayant été autorisés conformément au deuxième alinéa de l' article l. 1121-13 . les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis à l'article 2 du règlement (ce) n° 1394/2007 du parlement européen et du conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ ce ainsi que le règlement (ce) n° 726/2004 et les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis au 17° de l'article l. 5121-1 ne peuvent être réalisés que dans des établissements de santé, à l'établissement français du sang, dans les hôpitaux des armées ou les autres éléments du service de santé des armées mentionnés à l'article l. 6147-7 ou à l'institution nationale des invalides. iv.-sont applicables aux essais cliniques mentionnés au i les dispositions du présent chapitre ainsi que les dispositions des articles l. 1121-10 , l. 1121-11 , l. 1121-13, l. 1121-14 , l. 1121-16 , l. 1121-16-1 , l. 1123-10 , l. 1128-1 à l. 1128-12 , l. 5121-1-1 , l. 5125-1 et l. 5126-1 . ces essais sont interdits sur une personne qui n'est pas affiliée à un régime de sécurité sociale ou bénéficiaire d'un tel régime. leur sont également applicables les dispositions du 1° de l'article 76 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique et aux libertés. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045629928
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R4342-8-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 avril 2022 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles R4002-1 à D4443-33) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et assistants dentaires (Articles R4301-1 à D4393-17) Replier Titre IV : Professions d'orthophoniste et d'orthoptiste (Articles R4341-1 à R4344-2) Replier Chapitre II : Orthoptiste (Articles R4342-1 à R4342-18) Déplier Section 1 : Actes professionnels. (Articles R4342-1 à R4342-8-3) Article R4342-1 Article R4342-1-1 Article R4342-1-2 Article R4342-1-3 Article R4342-1-4 Article R4342-2 Article R4342-3 Article R4342-4 Article R4342-5 Article R4342-6 Article R4342-7 Article R4342-8 Article R4342-8-1 Article R4342-8-2 Article R4342-8-3 Naviguer dans le sommaire du code Article R4342-8-2 Version en vigueur depuis le 28 avril 2022 Création Décret n°2022-691 du 26 avril 2022 - art. 1 I.-Le bilan visuel et la prescription mentionnés au 1° de l'article L. 4342-1 peuvent être réalisés par l'orthoptiste pour les patients âgés de 16 ans à 42 ans et ne présentant aucune des contre-indications listées par arrêté du ministre chargé de la santé. Pour les patients déjà porteurs de verres correcteurs, le bilan visuel et la prescription ne peuvent être réalisés par l'orthoptiste que si le dernier bilan visuel réalisé par le médecin ophtalmologiste date de moins de cinq ans. Pour les patients déjà porteurs de lentilles de contact oculaire souples, le bilan visuel et la prescription ne peuvent être réalisés par l'orthoptiste que si le dernier bilan visuel réalisé par le médecin ophtalmologiste date de moins de trois ans. II.-Après un interrogatoire visant à établir l'absence d'une des contre-indications listées par l'arrêté mentionné au premier alinéa du I et, le cas échéant, le respect des conditions mentionnées aux deux derniers alinéas du même I, l'orthoptiste peut procéder au bilan visuel qui comprend les actes suivants : 1° Une mesure de l'acuité visuelle et de la réfraction subjective et objective ; 2° Un examen simple de la motricité oculaire. III.-Dans le cadre d'un bilan visuel préalable à la prescription de lentilles de contact oculaire souples, l'orthoptiste réalise en complément des examens mentionnés au II les actes suivants : 1° Une mesure de la courbure de la cornée ; 2° Un examen de la surface oculaire. IV.-Le patient est orienté vers un médecin ophtalmologiste si, lors de la réalisation du bilan visuel, l'orthoptiste constate : 1° L'existence d'une des contre-indications listées par l'arrêté mentionné au premier alinéa du I, ou de toute autre situation ou pathologie nécessitant une consultation médicale ; 2° Une baisse de l'acuité visuelle profonde et brutale ; 3° Le besoin d'une correction optique supérieure ou égale à trois dioptries pour la myopie et l'hypermétropie, et à une dioptrie pour l'astigmatisme. V.-En cas de prescription, l'orthoptiste précise sur l'ordonnance que cette prescription revêt un caractère non médical. VI.-Pour un renouvellement d'équipement, l'orthoptiste peut adapter une prescription orthoptique de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire souples datant de moins de deux ans. Il reporte sur l'ordonnance l'adaptation de correction qu'il réalise, indique lisiblement ses nom, prénom, qualité, identifiant d'enregistrement réalisé conformément à l'article L. 4342-2 , date et signe cette modification. Il en informe le prescripteur par tout moyen garantissant la confidentialité des informations transmises. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,489
0.058629
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r4342-8-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 avril 2022 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier quatrième partie : professions de santé (articles r4002-1 à d4443-33) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et assistants dentaires (articles r4301-1 à d4393-17) replier titre iv : professions d'orthophoniste et d'orthoptiste (articles r4341-1 à r4344-2) replier chapitre ii : orthoptiste (articles r4342-1 à r4342-18) déplier section 1 : actes professionnels. (articles r4342-1 à r4342-8-3) article r4342-1 article r4342-1-1 article r4342-1-2 article r4342-1-3 article r4342-1-4 article r4342-2 article r4342-3 article r4342-4 article r4342-5 article r4342-6 article r4342-7 article r4342-8 article r4342-8-1 article r4342-8-2 article r4342-8-3 naviguer dans le sommaire du code article r4342-8-2 version en vigueur depuis le 28 avril 2022 création décret n°2022-691 du 26 avril 2022 - art. 1 i.-le bilan visuel et la prescription mentionnés au 1° de l'article l. 4342-1 peuvent être réalisés par l'orthoptiste pour les patients âgés de 16 ans à 42 ans et ne présentant aucune des contre-indications listées par arrêté du ministre chargé de la santé. pour les patients déjà porteurs de verres correcteurs, le bilan visuel et la prescription ne peuvent être réalisés par l'orthoptiste que si le dernier bilan visuel réalisé par le médecin ophtalmologiste date de moins de cinq ans. pour les patients déjà porteurs de lentilles de contact oculaire souples, le bilan visuel et la prescription ne peuvent être réalisés par l'orthoptiste que si le dernier bilan visuel réalisé par le médecin ophtalmologiste date de moins de trois ans. ii.-après un interrogatoire visant à établir l'absence d'une des contre-indications listées par l'arrêté mentionné au premier alinéa du i et, le cas échéant, le respect des conditions mentionnées aux deux derniers alinéas du même i, l'orthoptiste peut procéder au bilan visuel qui comprend les actes suivants : 1° une mesure de l'acuité visuelle et de la réfraction subjective et objective ; 2° un examen simple de la motricité oculaire. iii.-dans le cadre d'un bilan visuel préalable à la prescription de lentilles de contact oculaire souples, l'orthoptiste réalise en complément des examens mentionnés au ii les actes suivants : 1° une mesure de la courbure de la cornée ; 2° un examen de la surface oculaire. iv.-le patient est orienté vers un médecin ophtalmologiste si, lors de la réalisation du bilan visuel, l'orthoptiste constate : 1° l'existence d'une des contre-indications listées par l'arrêté mentionné au premier alinéa du i, ou de toute autre situation ou pathologie nécessitant une consultation médicale ; 2° une baisse de l'acuité visuelle profonde et brutale ; 3° le besoin d'une correction optique supérieure ou égale à trois dioptries pour la myopie et l'hypermétropie, et à une dioptrie pour l'astigmatisme. v.-en cas de prescription, l'orthoptiste précise sur l'ordonnance que cette prescription revêt un caractère non médical. vi.-pour un renouvellement d'équipement, l'orthoptiste peut adapter une prescription orthoptique de verres correcteurs ou de lentilles de contact oculaire souples datant de moins de deux ans. il reporte sur l'ordonnance l'adaptation de correction qu'il réalise, indique lisiblement ses nom, prénom, qualité, identifiant d'enregistrement réalisé conformément à l'article l. 4342-2 , date et signe cette modification. il en informe le prescripteur par tout moyen garantissant la confidentialité des informations transmises. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045673494
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R4362-11 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 28 avril 2022 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles R4002-1 à D4443-33) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et assistants dentaires (Articles R4301-1 à D4393-17) Replier Titre VI : Professions d'audioprothésiste, d'opticien-lunetier, de prothésistes et d'orthésistes pour l'appareillage des personnes handicapées (Articles D4361-1 à R4365-2) Replier Chapitre II : Opticien-lunetier (Articles D4362-1 à D4362-21) Déplier Section 3 : Actes professionnels (Articles R4362-11 à D4362-13) Article R4362-11 Article D4362-11-1 Article D4362-12 Article D4362-12-1 Article D4362-13 Naviguer dans le sommaire du code Article R4362-11 Version en vigueur depuis le 28 avril 2022 Modifié par Décret n°2022-691 du 26 avril 2022 - art. 2 La délivrance de lentilles de contact oculaire correctrices par un opticien-lunetier à une personne qui en porte pour la première fois est subordonnée à la présentation d'une ordonnance médicale ou orthoptique comportant la correction et les caractéristiques essentielles de ces produits, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé. La durée de validité de ces ordonnances est fixée à un an. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,489
0.665719
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r4362-11 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 28 avril 2022 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier quatrième partie : professions de santé (articles r4002-1 à d4443-33) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et assistants dentaires (articles r4301-1 à d4393-17) replier titre vi : professions d'audioprothésiste, d'opticien-lunetier, de prothésistes et d'orthésistes pour l'appareillage des personnes handicapées (articles d4361-1 à r4365-2) replier chapitre ii : opticien-lunetier (articles d4362-1 à d4362-21) déplier section 3 : actes professionnels (articles r4362-11 à d4362-13) article r4362-11 article d4362-11-1 article d4362-12 article d4362-12-1 article d4362-13 naviguer dans le sommaire du code article r4362-11 version en vigueur depuis le 28 avril 2022 modifié par décret n°2022-691 du 26 avril 2022 - art. 2 la délivrance de lentilles de contact oculaire correctrices par un opticien-lunetier à une personne qui en porte pour la première fois est subordonnée à la présentation d'une ordonnance médicale ou orthoptique comportant la correction et les caractéristiques essentielles de ces produits, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé. la durée de validité de ces ordonnances est fixée à un an. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045679185
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L4311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles L4001-1 à L4444-3) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (Articles L4301-1 à L4394-5) Replier Titre Ier : Profession d'infirmier ou d'infirmière (Articles L4311-1 à L4314-6) Déplier Chapitre Ier : Règles liées à l'exercice de la profession (Articles L4311-1 à L4311-29) Article L4311-1 Article L4311-2 Article L4311-3 Article L4311-4 Article L4311-5 Article L4311-6 Article L4311-7 Article L4311-7-1 Article L4311-8 Article L4311-11 Article L4311-12 Article L4311-12-1 Article L4311-13 Article L4311-14 Article L4311-15 Article L4311-15-1 Article L4311-15-2 Article L4311-16 Article L4311-17 Article L4311-18 Article L4311-22 Article L4311-23 Article L4311-26 Article L4311-27 Article L4311-28 Article L4311-29 Naviguer dans le sommaire du code Article L4311-1 Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Modifié par LOI n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 Est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. L'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat : 1° Prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé et de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° Administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. Cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du I de l'article L. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2112-1 et à l'article L. 2311-4. Dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles L. 1411-11-1 , L. 1434-12 , L. 6323-1 et L. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. La liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. Cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. L'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. Sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'Etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. Les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en Conseil d'Etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la Haute Autorité de santé. Les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. La transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. Sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) Dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles L. 1411-11-1, L. 6323-1 et L. 6323-3 ; b) Au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,490
0.872072
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l4311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 21 mai 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier quatrième partie : professions de santé (articles l4001-1 à l4444-3) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (articles l4301-1 à l4394-5) replier titre ier : profession d'infirmier ou d'infirmière (articles l4311-1 à l4314-6) déplier chapitre ier : règles liées à l'exercice de la profession (articles l4311-1 à l4311-29) article l4311-1 article l4311-2 article l4311-3 article l4311-4 article l4311-5 article l4311-6 article l4311-7 article l4311-7-1 article l4311-8 article l4311-11 article l4311-12 article l4311-12-1 article l4311-13 article l4311-14 article l4311-15 article l4311-15-1 article l4311-15-2 article l4311-16 article l4311-17 article l4311-18 article l4311-22 article l4311-23 article l4311-26 article l4311-27 article l4311-28 article l4311-29 naviguer dans le sommaire du code article l4311-1 version en vigueur depuis le 21 mai 2023 modifié par loi n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. l'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. l'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en conseil d'etat : 1° prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé et de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du i de l'article l. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article l. 2112-1 et à l'article l. 2311-4. dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles l. 1411-11-1 , l. 1434-12 , l. 6323-1 et l. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. la liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. l'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en conseil d'etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la haute autorité de santé. les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. la transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles l. 1411-11-1, l. 6323-1 et l. 6323-3 ; b) au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045137201
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1431-2 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre III : Agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1435-12) Déplier Chapitre Ier : Missions et compétences des agences régionales de santé (Articles L1431-1 à L1431-4) Article L1431-1 Article L1431-2 Article L1431-3 Article L1431-4 Naviguer dans le sommaire du code Article L1431-2 Version en vigueur depuis le 09 février 2022 Modifié par LOI n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 Les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° De mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles L. 1411-1 et L. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article L. 6147-11. A ce titre : a) Elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) Elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'Etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) Sans préjudice de l'article L. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article L. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article L. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'Etat territorialement compétent. Elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) Elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° De réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. A ce titre : a) Elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article L. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles L. 441-1 et L. 444-1 du même code. Elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) Elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles L. 6322-1 à L. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article L. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles L. 114-1-1 et L. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au I de l'article L. 14-10-5 du même code ; c) Elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article L. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article L. 3221-2 . A ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article L. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) Elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) Elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'Etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article L. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) Elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) Dans les conditions prévues à l'article L. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. Ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. A ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article L. 6113-8 . La personne publique désignée par l'Etat et mentionnée au premier alinéa du même article L. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) En relation avec les autorités compétentes de l'Etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) Elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. Elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) Elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles L. 6327-2 et L. 6327-6 ; k) Elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. Elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) Elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) Elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) Dans le respect des engagements internationaux de la France et en accord avec les autorités compétentes de l'Etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,490
1.009725
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1431-2 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 09 février 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre iii : agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1435-12) déplier chapitre ier : missions et compétences des agences régionales de santé (articles l1431-1 à l1431-4) article l1431-1 article l1431-2 article l1431-3 article l1431-4 naviguer dans le sommaire du code article l1431-2 version en vigueur depuis le 09 février 2022 modifié par loi n°2022-140 du 7 février 2022 - art. 23 les agences régionales de santé sont chargées, en tenant compte des particularités de chaque région et des besoins spécifiques de la défense : 1° de mettre en œuvre au niveau régional la politique de santé définie en application des articles l. 1411-1 et l. 1411-1-1 , en liaison avec les autorités compétentes dans les domaines de la santé au travail, de la santé scolaire et universitaire et de la protection maternelle et infantile, et le protocole prévu à l'article l. 6147-11. a ce titre : a) elles organisent l'observation de la santé dans la région, en s'appuyant, en tant que de besoin, sur les observatoires régionaux de la santé, ainsi que la veille sanitaire, en particulier le recueil, la transmission et le traitement des signalements d'événements sanitaires ; b) elles contribuent, dans le respect des attributions du représentant de l'etat territorialement compétent et, le cas échéant, en relation avec le ministre de la défense, à l'organisation de la réponse aux urgences sanitaires et à la gestion des situations de crise sanitaire ; c) sans préjudice de l'article l. 1435-1 , elles établissent un programme annuel de contrôle du respect des règles d'hygiène, en particulier celles prévues au 2° de l'article l. 1421-4 , en fonction des orientations retenues par le document visé à l'article l. 1434-1 et des priorités définies par le représentant de l'etat territorialement compétent. elles réalisent ou font réaliser les prélèvements, analyses et vérifications prévus dans ce programme et procèdent aux inspections nécessaires ; d) elles définissent et financent des actions visant à promouvoir la santé, à informer et à éduquer la population à la santé et à prévenir les maladies, les handicaps et la perte d'autonomie, en veillant à leur évaluation ; 2° de réguler, d'orienter et d'organiser, notamment en concertation avec les professionnels de santé et les acteurs de la promotion de la santé, l'offre de services de santé, de manière à répondre aux besoins en matière de prévention, de promotion de la santé, de soins et de services médico-sociaux, aux besoins spécifiques de la défense et à garantir l'efficacité du système de santé. a ce titre : a) elles contribuent à évaluer et à promouvoir les formations des professionnels de santé et des acteurs de la prévention et de la promotion de la santé, des personnels qui apportent au domicile des personnes âgées dépendantes et des personnes handicapées ou dans les établissements mentionnés aux 1° et 3° de l'article l. 314-3-1 du code de l'action sociale et des familles une assistance dans les actes quotidiens de la vie, ainsi que les formations des aidants et des accueillants familiaux mentionnés aux articles l. 441-1 et l. 444-1 du même code. elles contribuent également à évaluer et à promouvoir les actions d'accompagnement des proches aidants, les actions de formation et de soutien des bénévoles qui contribuent au maintien du lien social des personnes âgées et des personnes handicapées et les actions de modernisation de l'aide à domicile ; b) elles autorisent la création et les activités des établissements de santé et des installations mentionnées aux articles l. 6322-1 à l. 6322-3 ainsi que des établissements et services médico-sociaux au b de l'article l. 313-3 du code de l'action sociale et des familles ; elles contrôlent leur fonctionnement et leur allouent les ressources qui relèvent de leur compétence ; elles attribuent également les financements aux groupes d'entraide mutuelle mentionnés aux articles l. 114-1-1 et l. 114-3 du même code et s'assurent du respect du cahier des charges mentionné au i de l'article l. 14-10-5 du même code ; c) elles veillent à ce que la répartition territoriale de l'offre de prévention, de promotion de la santé, de soins et médico-sociale permette de satisfaire les besoins de santé de la population, elles contribuent à la constitution de communautés professionnelles territoriales de santé mentionnées à l'article l. 1434-12 et assurent la mise en place du projet territorial de santé mentale mentionné à l'article l. 3221-2 . a ce titre, elles mettent en œuvre les mesures mentionnées à l'article l. 1434-2 et en évaluent l'efficacité ; d) elles contribuent à mettre en œuvre un service unique d'aide à l'installation des professionnels de santé ; e) elles veillent à la qualité des interventions en matière de prévention, de promotion de la santé, à la qualité et à la sécurité des actes médicaux, de la dispensation et de l'utilisation des produits de santé ainsi que des prises en charge et accompagnements médico-sociaux et elles procèdent à des contrôles à cette fin ; elles contribuent, avec les services de l'etat compétents et les collectivités territoriales concernées, à la lutte contre la maltraitance au sens de l'article l. 119-1 du code de l'action sociale et des familles et au développement de la bientraitance dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ; f) elles veillent à assurer l'accès à la prévention, à la promotion de la santé, aux soins de santé et aux services psychosociaux des personnes en situation de précarité ou d'exclusion ; g) dans les conditions prévues à l'article l. 182-2-1-1 du code de la sécurité sociale, elles définissent et mettent en œuvre, avec les organismes d'assurance maladie et avec la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, les actions régionales déclinant le plan national de gestion du risque et d'efficience du système de soins ou le complétant. ces actions portent sur le contrôle et l'amélioration des modalités de recours aux soins et des pratiques des professionnels de santé en médecine ambulatoire et dans les établissements et services de santé et médico-sociaux. a ce titre, elles publient un bilan annuel, quantitatif et qualitatif, des séjours et de l'activité des établissements de santé, portant notamment sur les actes et interventions chirurgicales, sur la base des informations mentionnées à l'article l. 6113-8 . la personne publique désignée par l'etat et mentionnée au premier alinéa du même article l. 6113-8 en publie, chaque année, une analyse nationale et comparative par région ; h) en relation avec les autorités compétentes de l'etat et les collectivités territoriales qui le souhaitent, elles encouragent et favorisent, au sein des établissements, l'élaboration et la mise en œuvre d'un volet culturel ; i) elles évaluent et identifient les besoins sanitaires des personnes en détention. elles définissent et régulent l'offre de soins en milieu pénitentiaire ; j) elles veillent à la mise en place des dispositifs d'appui à la coordination et des dispositifs spécifiques régionaux mentionnés aux articles l. 6327-2 et l. 6327-6 ; k) elles favorisent des actions tendant à rendre les publics cibles acteurs de leur propre santé. elles visent, dans une démarche de responsabilisation, à permettre l'appropriation des outils de prévention et d'éducation à la santé ; l) elles participent, en lien avec les universités et les collectivités territoriales concernées, à l'analyse des besoins et de l'offre en matière de formation pour les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social et se prononcent, dans les conditions prévues par le code de l'éducation, sur la détermination par les universités des objectifs pluriannuels d'admission en première année du deuxième cycle des études de médecine, de pharmacie, d'odontologie et de maïeutique ; m) elles s'associent avec l'ensemble des acteurs de santé, les universités, les établissements publics à caractère scientifique et technologique ou tout autre organisme de recherche pour participer à l'organisation territoriale de la recherche en santé ; n) dans le respect des engagements internationaux de la france et en accord avec les autorités compétentes de l'etat, elles sont autorisées à développer des actions de coopération internationale en vue de promouvoir les échanges de bonnes pratiques avec leurs partenaires étrangers. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045136971
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1321-1-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles R1310-1 à R1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles R1321-1 A à R1324-6) Replier Chapitre Ier : Eaux potables (Articles R1321-1 A à D1321-105) Replier Section 1 : Eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (Articles R1321-1 A à R1321-63) Replier Sous-section 1 : Dispositions générales (Articles R1321-1 A à R1321-36) Déplier Paragraphe 1 : Champ d'application, limites et références de qualité. (Articles R1321-1 A à R1321-5-1) Article R1321-1 A Article R1321-1 Article R1321-1-1 Article R1321-2 Article R1321-3 Article R1321-3-1 Article R1321-4 Article R1321-5 Article R1321-5-1 Naviguer dans le sommaire du code Article R1321-1-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Création Décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 Au sens de la présente section, on entend par : 1° Usages alimentaires, les usages liés à la boisson, à la préparation et à la cuisson des aliments, au lavage de la vaisselle, à l'arrosage des jardins potagers ; 2° Usages liés à l'hygiène corporelle, les usages tels que l'utilisation de l'eau dans la douche, le bain, le lavabo, pour le lavage du linge ; 3° Usages liés à l'hygiène générale et à la propreté, les usages liés notamment à l'évacuation des excreta, au lavage des locaux, au lavage de véhicules au domicile, au nettoyage des surfaces à l'échelle des bâtiments ; 4° Autres usages domestiques, les usages liés notamment à l'alimentation en eau des piscines, des bains à remous, des systèmes collectifs de brumisation d'eau, des jeux d'eaux, des fontaines décoratives, à l'arrosage des toitures végétalisées et des espaces verts à l'échelle des bâtiments. Conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Se reporter aux modalités d'application prévues au même article. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,491
0.666521
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1321-1-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles r1310-1 à r1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles r1321-1 a à r1324-6) replier chapitre ier : eaux potables (articles r1321-1 a à d1321-105) replier section 1 : eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (articles r1321-1 a à r1321-63) replier sous-section 1 : dispositions générales (articles r1321-1 a à r1321-36) déplier paragraphe 1 : champ d'application, limites et références de qualité. (articles r1321-1 a à r1321-5-1) article r1321-1 a article r1321-1 article r1321-1-1 article r1321-2 article r1321-3 article r1321-3-1 article r1321-4 article r1321-5 article r1321-5-1 naviguer dans le sommaire du code article r1321-1-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 création décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 au sens de la présente section, on entend par : 1° usages alimentaires, les usages liés à la boisson, à la préparation et à la cuisson des aliments, au lavage de la vaisselle, à l'arrosage des jardins potagers ; 2° usages liés à l'hygiène corporelle, les usages tels que l'utilisation de l'eau dans la douche, le bain, le lavabo, pour le lavage du linge ; 3° usages liés à l'hygiène générale et à la propreté, les usages liés notamment à l'évacuation des excreta, au lavage des locaux, au lavage de véhicules au domicile, au nettoyage des surfaces à l'échelle des bâtiments ; 4° autres usages domestiques, les usages liés notamment à l'alimentation en eau des piscines, des bains à remous, des systèmes collectifs de brumisation d'eau, des jeux d'eaux, des fontaines décoratives, à l'arrosage des toitures végétalisées et des espaces verts à l'échelle des bâtiments. conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. se reporter aux modalités d'application prévues au même article. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046838405
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre III : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Articles L5311-1 à L5324-1) Replier Titre Ier : Missions et prérogatives (Articles L5311-1 à L5313-4) Déplier Chapitre Ier : Missions. (Articles L5311-1 à L5311-3) Article L5311-1 Article L5311-2 Article L5311-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L5311-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Modifié par LOI n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (V) I.-L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'Etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. II.-L'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. L'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. Si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. L'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent II, et notamment : 1° Les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° Les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° Les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis Les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 ; 4° Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° Les produits sanguins labiles ; 6° Les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° Les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° Le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (Abrogé) ; 10° (Abrogé) ; 11° Les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article L. 3114-1 ; 12° (Abrogé) ; 13° (Abrogé) ; 14° (Abrogé) ; 15° (Abrogé) ; 16° Les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article L. 5139-1 ; 17° (Abrogé) ; 18° Les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article L. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° Les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (Abrogé) ; 21° Les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article L. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. III.- L'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre II du livre Ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. Elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au II, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. Elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles L. 5121-8 et L. 5121-9. Elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article L. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. Elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. Elle établit un rapport annuel d'activité adressé au Gouvernement et au Parlement. Ce rapport est rendu public. Le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article L. 5121-8. Elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. L'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article L. 1161-5. Conformément au IV de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. Se reporter aux conditions d’application prévues audit IV. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,492
1.570304
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre iii : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (articles l5311-1 à l5324-1) replier titre ier : missions et prérogatives (articles l5311-1 à l5313-4) déplier chapitre ier : missions. (articles l5311-1 à l5311-3) article l5311-1 article l5311-2 article l5311-3 naviguer dans le sommaire du code article l5311-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 modifié par loi n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (v) i.-l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. ii.-l'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. l'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. l'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent ii, et notamment : 1° les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 ; 4° les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° les produits sanguins labiles ; 6° les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (abrogé) ; 10° (abrogé) ; 11° les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article l. 3114-1 ; 12° (abrogé) ; 13° (abrogé) ; 14° (abrogé) ; 15° (abrogé) ; 16° les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article l. 5139-1 ; 17° (abrogé) ; 18° les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article l. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (abrogé) ; 21° les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article l. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. iii.- l'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre ii du livre ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au ii, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles l. 5121-8 et l. 5121-9. elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article l. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. elle établit un rapport annuel d'activité adressé au gouvernement et au parlement. ce rapport est rendu public. le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article l. 5121-8. elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. l'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article l. 1161-5. conformément au iv de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. se reporter aux conditions d’application prévues audit iv. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046871876
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1322-14 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre II bis : Eaux non potables (Article L1322-14) Article L1322-14 Naviguer dans le sommaire du code Article L1322-14 Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 L'utilisation d'eaux impropres à la consommation humaine est possible pour certains usages, domestiques ou dans les entreprises alimentaires mentionnés au premier alinéa du I de l'article L. 1321-1, lorsque la qualité de ces eaux n'a aucune influence, directe ou indirecte, sur la santé de l'usager et sur la salubrité de la denrée alimentaire finale. Un décret en Conseil d'Etat détermine les modalités d'application des dispositions du présent chapitre et notamment, pour chaque type d'eau concernée : 1° Les catégories d'usage possibles et les conditions auxquelles chacune d'elles est soumise ; 2° Les cas dans lesquels l'utilisation des eaux est subordonnée à une autorisation délivrée, à l'utilisateur ou au producteur, par l'autorité compétente de l'Etat ou à une déclaration préalable effectuée, par l'utilisateur ou le producteur, auprès de cette autorité ; 3° Les modalités selon lesquelles l'utilisateur ou le producteur sont tenus de mettre en œuvre des mesures de surveillance et de se soumettre à des mesures de contrôle ainsi que les conditions dans lesquelles les dépenses liées au contrôle peuvent être mises à leur charge. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,492
1.320609
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1322-14 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ii bis : eaux non potables (article l1322-14) article l1322-14 naviguer dans le sommaire du code article l1322-14 version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 modifié par ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 l'utilisation d'eaux impropres à la consommation humaine est possible pour certains usages, domestiques ou dans les entreprises alimentaires mentionnés au premier alinéa du i de l'article l. 1321-1, lorsque la qualité de ces eaux n'a aucune influence, directe ou indirecte, sur la santé de l'usager et sur la salubrité de la denrée alimentaire finale. un décret en conseil d'etat détermine les modalités d'application des dispositions du présent chapitre et notamment, pour chaque type d'eau concernée : 1° les catégories d'usage possibles et les conditions auxquelles chacune d'elles est soumise ; 2° les cas dans lesquels l'utilisation des eaux est subordonnée à une autorisation délivrée, à l'utilisateur ou au producteur, par l'autorité compétente de l'etat ou à une déclaration préalable effectuée, par l'utilisateur ou le producteur, auprès de cette autorité ; 3° les modalités selon lesquelles l'utilisateur ou le producteur sont tenus de mettre en œuvre des mesures de surveillance et de se soumettre à des mesures de contrôle ainsi que les conditions dans lesquelles les dépenses liées au contrôle peuvent être mises à leur charge. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046783699
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-9 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-9 Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 Les données sur la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine notamment les résultats des analyses réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire et chez les particuliers, sont transmises par le directeur général de l'agence régionale de santé au représentant de l'Etat dans le département. Elles sont publiques et communicables aux tiers. Le représentant de l'Etat dans le département est tenu de communiquer régulièrement aux maires les données relatives à la qualité de l'eau distribuée, en des termes simples et compréhensibles pour tous les usagers. Les données relatives à la qualité de l'eau distribuée font l'objet d'un affichage en mairie et de toutes autres mesures de publicité appropriées dans des conditions fixées par décret. Elles sont également mises à disposition du public dans des conditions fixées par voie réglementaire. Tout détenteur, qu'il soit public ou privé, de données relatives à la qualité de l'eau les communique au directeur général de l'agence régionale de santé, dans les délais définis par arrêté du ministre chargé de la santé, afin qu'il les transmette à la Commission européenne. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,493
0.654173
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-9 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-9 version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 modifié par ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 les données sur la qualité de l'eau destinée à la consommation humaine notamment les résultats des analyses réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire et chez les particuliers, sont transmises par le directeur général de l'agence régionale de santé au représentant de l'etat dans le département. elles sont publiques et communicables aux tiers. le représentant de l'etat dans le département est tenu de communiquer régulièrement aux maires les données relatives à la qualité de l'eau distribuée, en des termes simples et compréhensibles pour tous les usagers. les données relatives à la qualité de l'eau distribuée font l'objet d'un affichage en mairie et de toutes autres mesures de publicité appropriées dans des conditions fixées par décret. elles sont également mises à disposition du public dans des conditions fixées par voie réglementaire. tout détenteur, qu'il soit public ou privé, de données relatives à la qualité de l'eau les communique au directeur général de l'agence régionale de santé, dans les délais définis par arrêté du ministre chargé de la santé, afin qu'il les transmette à la commission européenne. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046783718
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1321-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles L1311-1 à L1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles L1321-1 A à L1324-4) Déplier Chapitre Ier : Eaux potables. (Articles L1321-1 A à L1321-10) Article L1321-1 A Article L1321-1 B Article L1321-1 Article L1321-2 Article L1321-2-1 Article L1321-2-2 Article L1321-3 Article L1321-4 Article L1321-5 Article L1321-5 Article L1321-6 Article L1321-6 Article L1321-7 Article L1321-8 Article L1321-9 Article L1321-10 Naviguer dans le sommaire du code Article L1321-1 Version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 I.-Une eau destinée à la consommation humaine est une eau propre et salubre qui, seule, convient aux usages liés à la boisson, à la préparation et à la cuisson des aliments, à l'hygiène corporelle, à l'hygiène générale et à la propreté, aux autres usages domestiques dans les lieux publics et privés, ainsi qu'à la préparation des denrées et marchandises destinées à l'alimentation humaine dans les entreprises du secteur alimentaire. L'eau est considérée comme propre et salubre lorsqu'elle satisfait aux exigences fixées par le décret prévu à l'article L. 1321-10. Toute personne qui met à la disposition du public de l'eau destinée à la consommation humaine, à titre onéreux ou à titre gratuit et sous quelque forme que ce soit, y compris sous forme de glace alimentaire, est tenue de s'assurer que cette eau est propre et salubre. II.-Une eau impropre à la consommation humaine peut être utilisée si elle est compatible avec les exigences liées à la protection de la santé publique et autorisée : 1° Au titre de l'article L. 1322-14 pour certains usages, domestiques ou dans les entreprises alimentaires mentionnées au premier alinéa ; 2° Au titre des articles L. 1332-1 à L. 1332-9 pour les piscines et les baignades ; 3° Au titre des articles L. 1335-3 à L. 1335-5 pour les installations générant des aérosols d'eau ; 4° Au titre des 2° et 3° de l'article L. 211-9 du code de l'environnement ; 5° Pour des usages industriels dans les installations relevant des nomenclatures prévues par les articles L. 214-2 et L. 511-2 du même code. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,493
0.760195
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1321-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles l1311-1 à l1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles l1321-1 a à l1324-4) déplier chapitre ier : eaux potables. (articles l1321-1 a à l1321-10) article l1321-1 a article l1321-1 b article l1321-1 article l1321-2 article l1321-2-1 article l1321-2-2 article l1321-3 article l1321-4 article l1321-5 article l1321-5 article l1321-6 article l1321-6 article l1321-7 article l1321-8 article l1321-9 article l1321-10 naviguer dans le sommaire du code article l1321-1 version en vigueur depuis le 24 décembre 2022 modifié par ordonnance n°2022-1611 du 22 décembre 2022 - art. 1 i.-une eau destinée à la consommation humaine est une eau propre et salubre qui, seule, convient aux usages liés à la boisson, à la préparation et à la cuisson des aliments, à l'hygiène corporelle, à l'hygiène générale et à la propreté, aux autres usages domestiques dans les lieux publics et privés, ainsi qu'à la préparation des denrées et marchandises destinées à l'alimentation humaine dans les entreprises du secteur alimentaire. l'eau est considérée comme propre et salubre lorsqu'elle satisfait aux exigences fixées par le décret prévu à l'article l. 1321-10. toute personne qui met à la disposition du public de l'eau destinée à la consommation humaine, à titre onéreux ou à titre gratuit et sous quelque forme que ce soit, y compris sous forme de glace alimentaire, est tenue de s'assurer que cette eau est propre et salubre. ii.-une eau impropre à la consommation humaine peut être utilisée si elle est compatible avec les exigences liées à la protection de la santé publique et autorisée : 1° au titre de l'article l. 1322-14 pour certains usages, domestiques ou dans les entreprises alimentaires mentionnées au premier alinéa ; 2° au titre des articles l. 1332-1 à l. 1332-9 pour les piscines et les baignades ; 3° au titre des articles l. 1335-3 à l. 1335-5 pour les installations générant des aérosols d'eau ; 4° au titre des 2° et 3° de l'article l. 211-9 du code de l'environnement ; 5° pour des usages industriels dans les installations relevant des nomenclatures prévues par les articles l. 214-2 et l. 511-2 du même code. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046783767
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L3131-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 10 avril 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Troisième partie : Lutte contre les maladies et dépendances (Articles L3111-1 à L3845-2) Replier Livre Ier : Lutte contre les maladies transmissibles (Articles L3111-1 à L3136-2) Replier Titre III : Menaces et crises sanitaires graves (Articles L3131-1 à L3136-2) Déplier Chapitre Ier : Menaces sanitaires (Articles L3131-1 à L3131-11) Article L3131-1 Article L3131-2 Article L3131-3 Article L3131-4 Article L3131-5 Article L3131-7 Article L3131-8 Article L3131-9 Article L3131-9-1 Article L3131-10 Article L3131-10-1 Article L3131-11 Naviguer dans le sommaire du code Article L3131-1 Version en vigueur depuis le 10 avril 2024 Modifié par LOI n°2024-317 du 8 avril 2024 - art. 11 I.-En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, prescrire : 1° Toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l'organisation et au fonctionnement du système de santé ; 2° Des mesures de mise en quarantaine ou de placement et de maintien en isolement, dans les conditions prévues au I des articles L. 3131-12 et L. 3131-13. II.-Le ministre peut habiliter le représentant de l'Etat territorialement compétent à prendre toutes les mesures d'application de ces dispositions, y compris des mesures individuelles. Le représentant de l'Etat dans le département et les personnes placées sous son autorité sont tenus de préserver la confidentialité des données recueillies à l'égard des tiers. Le représentant de l'Etat rend compte au ministre chargé de la santé des actions entreprises et des résultats obtenus en application du présent article. III.-Les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. Il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires. Les mesures individuelles font l'objet d'une information sans délai du procureur de la République territorialement compétent. Les mesures prescrites par le ministre chargé de la santé en application du présent article ayant pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'exercice du droit mentionné à l'article L. 1112-2-1 du présent code et à l'article L. 311-5-2 du code de l'action sociale et des familles sont prises après avis motivé du comité prévu à l'article L. 1412-1 du présent code. Aucune mesure ne peut avoir pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'application de l'article L. 1112-4. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,493
0.059724
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l3131-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 10 avril 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier troisième partie : lutte contre les maladies et dépendances (articles l3111-1 à l3845-2) replier livre ier : lutte contre les maladies transmissibles (articles l3111-1 à l3136-2) replier titre iii : menaces et crises sanitaires graves (articles l3131-1 à l3136-2) déplier chapitre ier : menaces sanitaires (articles l3131-1 à l3131-11) article l3131-1 article l3131-2 article l3131-3 article l3131-4 article l3131-5 article l3131-7 article l3131-8 article l3131-9 article l3131-9-1 article l3131-10 article l3131-10-1 article l3131-11 naviguer dans le sommaire du code article l3131-1 version en vigueur depuis le 10 avril 2024 modifié par loi n°2024-317 du 8 avril 2024 - art. 11 i.-en cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d'urgence, notamment en cas de menace d'épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, dans l'intérêt de la santé publique et aux seules fins de prévenir et de limiter les conséquences de cette menace sur la santé de la population, prescrire : 1° toute mesure réglementaire ou individuelle relative à l'organisation et au fonctionnement du système de santé ; 2° des mesures de mise en quarantaine ou de placement et de maintien en isolement, dans les conditions prévues au i des articles l. 3131-12 et l. 3131-13. ii.-le ministre peut habiliter le représentant de l'etat territorialement compétent à prendre toutes les mesures d'application de ces dispositions, y compris des mesures individuelles. le représentant de l'etat dans le département et les personnes placées sous son autorité sont tenus de préserver la confidentialité des données recueillies à l'égard des tiers. le représentant de l'etat rend compte au ministre chargé de la santé des actions entreprises et des résultats obtenus en application du présent article. iii.-les mesures prescrites en application du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu. il y est mis fin sans délai lorsqu'elles ne sont plus nécessaires. les mesures individuelles font l'objet d'une information sans délai du procureur de la république territorialement compétent. les mesures prescrites par le ministre chargé de la santé en application du présent article ayant pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'exercice du droit mentionné à l'article l. 1112-2-1 du présent code et à l'article l. 311-5-2 du code de l'action sociale et des familles sont prises après avis motivé du comité prévu à l'article l. 1412-1 du présent code. aucune mesure ne peut avoir pour objet ou pour effet de faire obstacle à l'application de l'article l. 1112-4. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046118996
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1451-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles L1411-1 à L1470-6) Replier Titre V : Règles déontologiques et expertise sanitaire (Articles L1451-1 à L1454-10) Déplier Chapitre Ier : Liens d'intérêts et transparence (Articles L1451-1 à L1451-5) Article L1451-1 Article L1451-1-1 Article L1451-2 Article L1451-3 Article L1451-4 Article L1451-5 Naviguer dans le sommaire du code Article L1451-1 Version en vigueur depuis le 01 août 2022 Modifié par LOI n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (V) I.-Les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles L. 1123-1 , L. 1142-5 , L. 1142-22 , L. 1222-1 , L. 1313-1 , L. 1413-1, L. 1415-2 , L. 1418-1 , L. 1431-1 , L. 1462-1 et L. 5311-1 du présent code, à l' article L. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. Cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au II de l'article L. 1451-4 . Elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. Elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. Elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. Les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles L. 1142-22, L. 1222-1, L. 1313-1, L. 1413-1, L. 1415-2, L. 1418-1 et L. 5311-1 du présent code, à l'article L. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article L. 592-45 du code de l'environnement et à l'article L592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le Parlement avant leur nomination. Les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. Elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. Elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. II.-Sont également tenus d'établir la déclaration prévue au I, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même I dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en Conseil d'Etat. Conformément au IV de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en Conseil d'Etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une Agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles L. 592-41 à L. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Conformément au XXIV de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles L. 592-41 à L. 592-45 sont renumérotés L. 592-45 à L. 592-49. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,493
0.583693
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1451-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 août 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre iv : administration générale de la santé (articles l1411-1 à l1470-6) replier titre v : règles déontologiques et expertise sanitaire (articles l1451-1 à l1454-10) déplier chapitre ier : liens d'intérêts et transparence (articles l1451-1 à l1451-5) article l1451-1 article l1451-1-1 article l1451-2 article l1451-3 article l1451-4 article l1451-5 naviguer dans le sommaire du code article l1451-1 version en vigueur depuis le 01 août 2022 modifié par loi n°2022-1089 du 30 juillet 2022 - art. 1 (v) i.-les membres des commissions et conseils siégeant auprès des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale, les membres des cabinets des ministres ainsi que les dirigeants, personnels de direction et d'encadrement et les membres des instances collégiales, des commissions, des groupes de travail et conseils des autorités et organismes mentionnés aux articles l. 1123-1 , l. 1142-5 , l. 1142-22 , l. 1222-1 , l. 1313-1 , l. 1413-1, l. 1415-2 , l. 1418-1 , l. 1431-1 , l. 1462-1 et l. 5311-1 du présent code, à l' article l. 161-37 du code de la sécurité sociale , à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont tenus, lors de leur prise de fonctions, d'établir une déclaration d'intérêts. cette déclaration est remise à l'autorité compétente ainsi que, le cas échéant, au déontologue mentionné au ii de l'article l. 1451-4 . elle mentionne les liens d'intérêts de toute nature, directs ou par personne interposée, que le déclarant a, ou qu'il a eus pendant les cinq années précédant sa prise de fonctions, avec des entreprises, des établissements ou des organismes dont les activités, les techniques et les produits entrent dans le champ de compétence de l'autorité sanitaire au sein de laquelle il exerce ses fonctions ou de l'organe consultatif dont il est membre ainsi qu'avec les sociétés ou organismes de conseil intervenant dans les mêmes secteurs. elle est rendue publique, y compris en ce qui concerne les rémunérations reçues par le déclarant de la part d'entreprises, d'établissements ou d'organismes mentionnés au troisième alinéa ainsi que les participations financières qu'il y détient. elle est actualisée à l'initiative de l'intéressé. les présidents, les directeurs et les directeurs généraux des instances mentionnées aux articles l. 1142-22, l. 1222-1, l. 1313-1, l. 1413-1, l. 1415-2, l. 1418-1 et l. 5311-1 du présent code, à l'article l. 161-37 du code de la sécurité sociale, à l'article l. 592-45 du code de l'environnement et à l'article l592-2 du code de l'environnement sont auditionnés par le parlement avant leur nomination. les personnes mentionnées au présent article ne peuvent prendre part aux travaux, aux délibérations et aux votes des instances au sein desquelles elles siègent qu'une fois la déclaration souscrite ou actualisée. elles ne peuvent, sous les peines prévues à l' article 432-12 du code pénal , prendre part ni aux travaux, ni aux délibérations, ni aux votes de ces instances si elles ont un intérêt, direct ou indirect, à l'affaire examinée. elles sont tenues au secret et à la discrétion professionnels dans les mêmes conditions que celles définies à l' article 26 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. ii.-sont également tenus d'établir la déclaration prévue au i, lors de leur prise de fonctions, les agents des autorités et des organismes mentionnés au même i dont les missions ou la nature des fonctions le justifient et qui sont mentionnés sur une liste établie par décret en conseil d'etat. conformément au iv de l'article 186 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015, ces dispositions entrent en vigueur à la date de publication du décret en conseil d'etat modifiant celui prévu à l'article 5 de la loi n° 2001-398 du 9 mai 2001 créant une agence française de sécurité sanitaire environnementale et mettant en conformité ce même article avec les articles l. 592-41 à l. 592-45 du code de l'environnement, dans leur rédaction résultant de la présente loi, et au plus tard six mois à compter de la promulgation de la présente loi. conformément au xxiv de l'article 35 de l'ordonnance n° 2016-128 du 10 février 2016, les articles l. 592-41 à l. 592-45 sont renumérotés l. 592-45 à l. 592-49. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046119005
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1321-57 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles R1310-1 à R1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles R1321-1 A à R1324-6) Replier Chapitre Ier : Eaux potables (Articles R1321-1 A à D1321-105) Replier Section 1 : Eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (Articles R1321-1 A à R1321-63) Replier Sous-section 3 : Installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités et règles d'hygiène (Articles R1321-43 à R1321-61) Déplier Paragraphe 4 : Entretien et fonctionnement des installations (Articles R1321-55 à R1321-61) Article R1321-55 Article R1321-55-1 Article R1321-56 Article R1321-57 Article R1321-58 Article R1321-59 Article R1321-60 Article R1321-61 Naviguer dans le sommaire du code Article R1321-57 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Modifié par Décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 Les réseaux intérieurs mentionnés au 3° de l'article R. 1321-43 ne peuvent pas, sauf dérogation du préfet, être alimentés par une eau issue d'une ressource qui n'a pas été autorisée en application de l'article L. 1321-7 . Ils ne doivent pas pouvoir, du fait des conditions de leur utilisation, notamment à l'occasion de phénomènes de retour d'eau, perturber le fonctionnement du réseau auquel ils sont raccordés ou engendrer une contamination de l'eau distribuée dans les installations privées de distribution. La dérogation prévue au premier alinéa n'est pas requise dans le cadre de l'application de l'article L. 1322-14 . Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la construction, pris après avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, définit les cas où il y a lieu de mettre en place des dispositifs de protection et les prescriptions techniques applicables à ces dispositifs. Il appartient aux propriétaires des installations de mettre en place et d'entretenir ces dispositifs. Conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Se reporter aux modalités d'application prévues au même article. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,493
0.518344
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1321-57 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles r1310-1 à r1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles r1321-1 a à r1324-6) replier chapitre ier : eaux potables (articles r1321-1 a à d1321-105) replier section 1 : eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (articles r1321-1 a à r1321-63) replier sous-section 3 : installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités et règles d'hygiène (articles r1321-43 à r1321-61) déplier paragraphe 4 : entretien et fonctionnement des installations (articles r1321-55 à r1321-61) article r1321-55 article r1321-55-1 article r1321-56 article r1321-57 article r1321-58 article r1321-59 article r1321-60 article r1321-61 naviguer dans le sommaire du code article r1321-57 version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 modifié par décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 les réseaux intérieurs mentionnés au 3° de l'article r. 1321-43 ne peuvent pas, sauf dérogation du préfet, être alimentés par une eau issue d'une ressource qui n'a pas été autorisée en application de l'article l. 1321-7 . ils ne doivent pas pouvoir, du fait des conditions de leur utilisation, notamment à l'occasion de phénomènes de retour d'eau, perturber le fonctionnement du réseau auquel ils sont raccordés ou engendrer une contamination de l'eau distribuée dans les installations privées de distribution. la dérogation prévue au premier alinéa n'est pas requise dans le cadre de l'application de l'article l. 1322-14 . un arrêté des ministres chargés de la santé et de la construction, pris après avis de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, définit les cas où il y a lieu de mettre en place des dispositifs de protection et les prescriptions techniques applicables à ces dispositifs. il appartient aux propriétaires des installations de mettre en place et d'entretenir ces dispositifs. conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. se reporter aux modalités d'application prévues au même article. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046840694
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1321-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles R1310-1 à R1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles R1321-1 A à R1324-6) Replier Chapitre Ier : Eaux potables (Articles R1321-1 A à D1321-105) Replier Section 1 : Eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (Articles R1321-1 A à R1321-63) Replier Sous-section 1 : Dispositions générales (Articles R1321-1 A à R1321-36) Déplier Paragraphe 1 : Champ d'application, limites et références de qualité. (Articles R1321-1 A à R1321-5-1) Article R1321-1 A Article R1321-1 Article R1321-1-1 Article R1321-2 Article R1321-3 Article R1321-3-1 Article R1321-4 Article R1321-5 Article R1321-5-1 Naviguer dans le sommaire du code Article R1321-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Modifié par Décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 La présente section est applicable aux eaux destinées à la consommation humaine définies comme : 1° Toutes les eaux qui, soit en l'état, soit après traitement, sont destinées, dans des lieux publics ou privés, à la boisson, à la préparation et à la cuisson des aliments, à l'hygiène corporelle, à l'hygiène générale et à la propreté, ou aux autres usages domestiques, notamment à ceux qui sont susceptibles de présenter un risque d'ingestion, quelle que soit leur origine et qu'elles soient fournies par un réseau de distribution, à partir d'une citerne, d'un camion-citerne ou d'un bateau-citerne, ou en bouteilles ou en contenants, y compris les eaux de source ; 2° Toutes les eaux utilisées dans les entreprises du secteur alimentaire pour la fabrication, la transformation, la conservation ou la commercialisation de produits ou de substances destinés à la consommation humaine, y compris la glace alimentaire d'origine hydrique. La présente section n'est pas applicable aux eaux minérales naturelles et aux eaux relevant de l'article L. 5111-1 . Conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Se reporter aux modalités d'application prévues au même article. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,494
0.838497
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1321-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles r1310-1 à r1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles r1321-1 a à r1324-6) replier chapitre ier : eaux potables (articles r1321-1 a à d1321-105) replier section 1 : eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (articles r1321-1 a à r1321-63) replier sous-section 1 : dispositions générales (articles r1321-1 a à r1321-36) déplier paragraphe 1 : champ d'application, limites et références de qualité. (articles r1321-1 a à r1321-5-1) article r1321-1 a article r1321-1 article r1321-1-1 article r1321-2 article r1321-3 article r1321-3-1 article r1321-4 article r1321-5 article r1321-5-1 naviguer dans le sommaire du code article r1321-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 modifié par décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 la présente section est applicable aux eaux destinées à la consommation humaine définies comme : 1° toutes les eaux qui, soit en l'état, soit après traitement, sont destinées, dans des lieux publics ou privés, à la boisson, à la préparation et à la cuisson des aliments, à l'hygiène corporelle, à l'hygiène générale et à la propreté, ou aux autres usages domestiques, notamment à ceux qui sont susceptibles de présenter un risque d'ingestion, quelle que soit leur origine et qu'elles soient fournies par un réseau de distribution, à partir d'une citerne, d'un camion-citerne ou d'un bateau-citerne, ou en bouteilles ou en contenants, y compris les eaux de source ; 2° toutes les eaux utilisées dans les entreprises du secteur alimentaire pour la fabrication, la transformation, la conservation ou la commercialisation de produits ou de substances destinés à la consommation humaine, y compris la glace alimentaire d'origine hydrique. la présente section n'est pas applicable aux eaux minérales naturelles et aux eaux relevant de l'article l. 5111-1 . conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. se reporter aux modalités d'application prévues au même article. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046840659
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1321-43 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre III : Protection de la santé et environnement (Articles R1310-1 à R1343-3) Replier Titre II : Sécurité sanitaire des eaux et des aliments (Articles R1321-1 A à R1324-6) Replier Chapitre Ier : Eaux potables (Articles R1321-1 A à D1321-105) Replier Section 1 : Eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (Articles R1321-1 A à R1321-63) Replier Sous-section 3 : Installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités et règles d'hygiène (Articles R1321-43 à R1321-61) Déplier Paragraphe 1 : Installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités (Articles R1321-43 à R1321-47) Article R1321-43 Article R1321-44 Article R1321-45 Article R1321-46 Article R1321-47 Naviguer dans le sommaire du code Article R1321-43 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 Modifié par Décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 Les dispositions de la présente sous-section s'appliquent aux installations, publiques ou privées, qui servent à la production, à la distribution et au conditionnement des eaux destinées à la consommation humaine. Outre les installations de production, qui regroupent notamment les captages et les installations de traitement d'eau, les installations comprennent : 1° Les réseaux publics de distribution qui incluent les branchements publics reliant le réseau public au réseau intérieur de distribution ; 2° Les installations non raccordées aux réseaux publics de distribution et autorisées conformément aux articles R. 1321-7 à R. 1321-9 ; 3° Le réseau intérieur de distribution équipant les immeubles desservis par les réseaux ou installations mentionnés aux 1° et 2° qui comprend : -l'installation privée de distribution d'eau destinée à la consommation humaine, c'est-à-dire les canalisations et appareillages installés entre les robinets qui sont normalement utilisés pour les eaux destinées à la consommation humaine, dans des lieux publics comme dans des lieux privés, et le réseau public de distribution mais seulement lorsqu'ils ne relèvent pas de la responsabilité de la personne responsable de la production ou de la distribution d'eau ; -les autres réseaux de canalisations, réservoirs et équipements raccordés de manière permanente ou temporaire. Conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. Se reporter aux modalités d'application prévues au même article. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,494
0.857501
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1321-43 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre iii : protection de la santé et environnement (articles r1310-1 à r1343-3) replier titre ii : sécurité sanitaire des eaux et des aliments (articles r1321-1 a à r1324-6) replier chapitre ier : eaux potables (articles r1321-1 a à d1321-105) replier section 1 : eaux destinées à la consommation humaine à l'exclusion des eaux minérales naturelles (articles r1321-1 a à r1321-63) replier sous-section 3 : installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités et règles d'hygiène (articles r1321-43 à r1321-61) déplier paragraphe 1 : installations de production, de distribution et de conditionnement d'eau, partage des responsabilités (articles r1321-43 à r1321-47) article r1321-43 article r1321-44 article r1321-45 article r1321-46 article r1321-47 naviguer dans le sommaire du code article r1321-43 version en vigueur depuis le 01 janvier 2023 modifié par décret n°2022-1720 du 29 décembre 2022 - art. 1 les dispositions de la présente sous-section s'appliquent aux installations, publiques ou privées, qui servent à la production, à la distribution et au conditionnement des eaux destinées à la consommation humaine. outre les installations de production, qui regroupent notamment les captages et les installations de traitement d'eau, les installations comprennent : 1° les réseaux publics de distribution qui incluent les branchements publics reliant le réseau public au réseau intérieur de distribution ; 2° les installations non raccordées aux réseaux publics de distribution et autorisées conformément aux articles r. 1321-7 à r. 1321-9 ; 3° le réseau intérieur de distribution équipant les immeubles desservis par les réseaux ou installations mentionnés aux 1° et 2° qui comprend : -l'installation privée de distribution d'eau destinée à la consommation humaine, c'est-à-dire les canalisations et appareillages installés entre les robinets qui sont normalement utilisés pour les eaux destinées à la consommation humaine, dans des lieux publics comme dans des lieux privés, et le réseau public de distribution mais seulement lorsqu'ils ne relèvent pas de la responsabilité de la personne responsable de la production ou de la distribution d'eau ; -les autres réseaux de canalisations, réservoirs et équipements raccordés de manière permanente ou temporaire. conformément à l'article 3 du décret n° 2022-1720 du 29 décembre 2022, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2023. se reporter aux modalités d'application prévues au même article. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046840708
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L4311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Quatrième partie : Professions de santé (Articles L4001-1 à L4444-3) Replier Livre III : Auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (Articles L4301-1 à L4394-5) Replier Titre Ier : Profession d'infirmier ou d'infirmière (Articles L4311-1 à L4314-6) Déplier Chapitre Ier : Règles liées à l'exercice de la profession (Articles L4311-1 à L4311-29) Article L4311-1 Article L4311-2 Article L4311-3 Article L4311-4 Article L4311-5 Article L4311-6 Article L4311-7 Article L4311-7-1 Article L4311-8 Article L4311-11 Article L4311-12 Article L4311-12-1 Article L4311-13 Article L4311-14 Article L4311-15 Article L4311-15-1 Article L4311-15-2 Article L4311-16 Article L4311-17 Article L4311-18 Article L4311-22 Article L4311-23 Article L4311-26 Article L4311-27 Article L4311-28 Article L4311-29 Naviguer dans le sommaire du code Article L4311-1 Version en vigueur depuis le 21 mai 2023 Modifié par LOI n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 Est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. L'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. L'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat : 1° Prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé et de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° Administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. Cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du I de l'article L. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article L. 2112-1 et à l'article L. 2311-4. Dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles L. 1411-11-1 , L. 1434-12 , L. 6323-1 et L. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. La liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la Haute Autorité de santé. Cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. L'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. Sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'Etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. Un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. L'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. Les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en Conseil d'Etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la Haute Autorité de santé. Les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. La transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. Sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) Dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles L. 1411-11-1, L. 6323-1 et L. 6323-3 ; b) Au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,495
0.573913
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l4311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 21 mai 2023 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier quatrième partie : professions de santé (articles l4001-1 à l4444-3) replier livre iii : auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, assistants dentaires et assistants de régulation médicale (articles l4301-1 à l4394-5) replier titre ier : profession d'infirmier ou d'infirmière (articles l4311-1 à l4314-6) déplier chapitre ier : règles liées à l'exercice de la profession (articles l4311-1 à l4311-29) article l4311-1 article l4311-2 article l4311-3 article l4311-4 article l4311-5 article l4311-6 article l4311-7 article l4311-7-1 article l4311-8 article l4311-11 article l4311-12 article l4311-12-1 article l4311-13 article l4311-14 article l4311-15 article l4311-15-1 article l4311-15-2 article l4311-16 article l4311-17 article l4311-18 article l4311-22 article l4311-23 article l4311-26 article l4311-27 article l4311-28 article l4311-29 naviguer dans le sommaire du code article l4311-1 version en vigueur depuis le 21 mai 2023 modifié par loi n°2023-379 du 19 mai 2023 - art. 2 est considérée comme exerçant la profession d'infirmière ou d'infirmier toute personne qui donne habituellement des soins infirmiers sur prescription ou conseil médical, ou en application du rôle propre qui lui est dévolu. l'infirmière ou l'infirmier participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d'éducation de la santé et de formation ou d'encadrement. l'infirmière ou l'infirmier peut, dans des conditions fixées par décret en conseil d'etat : 1° prescrire certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé et de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé ; 2° administrer certains vaccins, dont la liste et, le cas échéant, les personnes susceptibles de bénéficier sont déterminées par un arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à renouveler les prescriptions, datant de moins d'un an, de médicaments contraceptifs oraux, sauf s'ils figurent sur une liste fixée par arrêté du ministre chargé de la santé, sur proposition de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, pour une durée maximale de six mois, non renouvelable. cette disposition est également applicable aux infirmières et infirmiers exerçant dans les établissements mentionnés au troisième alinéa du i de l'article l. 5134-1 et dans les services mentionnés au premier alinéa de l'article l. 2112-1 et à l'article l. 2311-4. dans un protocole inscrit dans le cadre d'un exercice coordonné tel que prévu aux articles l. 1411-11-1 , l. 1434-12 , l. 6323-1 et l. 6323-3 , et dans des conditions prévues par décret, l'infirmier ou l'infirmière est autorisé à adapter la posologie de certains traitements pour une pathologie donnée. la liste de ces pathologies et de ces traitements est fixée par arrêté du ministre chargé de la santé pris après avis de la haute autorité de santé. cette adaptation ne peut avoir lieu que sur la base des résultats d'analyses de biologie médicale, sauf en cas d'indication contraire du médecin, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par le patient. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux que les infirmiers, lorsqu'ils agissent sur prescription médicale, peuvent prescrire à leurs patients sauf en cas d'indication contraire du médecin et sous réserve, pour les dispositifs médicaux pour lesquels l'arrêté le précise, d'une information du médecin traitant désigné par leur patient. l'infirmier ou l'infirmière peut prescrire des substituts nicotiniques, des solutions et produits antiseptiques ainsi que du sérum physiologique à prescription médicale facultative. sauf en cas d'indication contraire du médecin, l'infirmier ou l'infirmière titulaire du diplôme d'etat de puéricultrice peut prescrire des dispositifs médicaux de soutien à l'allaitement. un arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale fixe la liste des dispositifs médicaux concernés. l'infirmière ou l'infirmier est autorisé à prendre en charge la prévention et le traitement de plaies ainsi qu'à prescrire des examens complémentaires et des produits de santé. les conditions de cette prise en charge sont définies par décret en conseil d'etat et la liste des prescriptions des examens complémentaires et des produits de santé autorisés est définie par un arrêté, pris après avis de la haute autorité de santé. les résultats des interventions de l'infirmier sont reportés dans le dossier médical et le médecin en est tenu informé. la transmission de ces informations se fait par des moyens de communication sécurisés. sont autorisés les infirmières et les infirmiers exerçant : a) dans le cadre des structures d'exercice coordonné mentionnées aux articles l. 1411-11-1, l. 6323-1 et l. 6323-3 ; b) au sein d'une équipe de soins en établissement de santé, en établissement médico-social ou en hôpital des armées coordonnée par un médecin. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046812042
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article R1413-62 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 21 novembre 2022 Code de la santé publique Replier Partie réglementaire (Articles R1110-1 à R6441-2) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles R1110-1 à R1563-1) Replier Livre IV : Administration générale de la santé (Articles R1411-1 à R1470-11) Replier Titre Ier : Institutions (Articles R1411-1 à R1418-40) Replier Chapitre III : Veille sanitaire, urgence sanitaire et promotion de la santé (Articles R1413-1 à D1413-94) Replier Section 4 : Veille et sécurité sanitaire (Articles R1413-59 à R1413-66) Déplier Sous-section 3 : Réseau régional de vigilances et d'appui (Articles R1413-62 à R1413-63) Article R1413-62 Article R1413-63 Naviguer dans le sommaire du code Article R1413-62 Version en vigueur depuis le 21 novembre 2022 Modifié par Décret n°2022-1445 du 18 novembre 2022 - art. 1 En application de l'article L. 1435-12 , le directeur général de l'agence régionale de santé constitue et anime un réseau régional de vigilances et d'appui comprenant les personnes et les représentants des structures mentionnées aux articles R. 1221-32 , R. 1340-4 , R. 1413-75 , R. 1413-83 , R. 1413-86 , R. 1413-90 , R. 5121-158, R. 5132-104 et R. 5212-7 . Il associe au réseau toute autre structure chargée d'améliorer la qualité et la sécurité des prises en charge en santé dans la région. Il coordonne l'activité régionale de ces structures dans le respect de leurs missions et leurs obligations respectives. Dans le cadre de ce réseau, le directeur général de l'agence régionale de santé, en lien avec les agences et autorités nationales compétentes : 1° Définit le programme de travail auquel contribuent les membres du réseau régional de vigilances et d'appui pour la mise en œuvre, dans le ressort territorial de l'agence régionale de santé, de la politique de développement de la qualité et de la sécurité des prises en charge en santé, et organise, dans ce champ, la coordination de leurs actions ; 2° Favorise les mutualisations entre membres du réseau régional de vigilances et d'appui, portant notamment sur les outils, les méthodes et les moyens. Les cellules d'intervention en région mentionnées à l'article L. 1413-2 apportent leur concours au réseau régional de vigilances et d'appui dans les conditions prévues à l'article R. 1413-44 . Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,495
0.721956
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article r1413-62 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 21 novembre 2022 code de la santé publique replier partie réglementaire (articles r1110-1 à r6441-2) replier première partie : protection générale de la santé (articles r1110-1 à r1563-1) replier livre iv : administration générale de la santé (articles r1411-1 à r1470-11) replier titre ier : institutions (articles r1411-1 à r1418-40) replier chapitre iii : veille sanitaire, urgence sanitaire et promotion de la santé (articles r1413-1 à d1413-94) replier section 4 : veille et sécurité sanitaire (articles r1413-59 à r1413-66) déplier sous-section 3 : réseau régional de vigilances et d'appui (articles r1413-62 à r1413-63) article r1413-62 article r1413-63 naviguer dans le sommaire du code article r1413-62 version en vigueur depuis le 21 novembre 2022 modifié par décret n°2022-1445 du 18 novembre 2022 - art. 1 en application de l'article l. 1435-12 , le directeur général de l'agence régionale de santé constitue et anime un réseau régional de vigilances et d'appui comprenant les personnes et les représentants des structures mentionnées aux articles r. 1221-32 , r. 1340-4 , r. 1413-75 , r. 1413-83 , r. 1413-86 , r. 1413-90 , r. 5121-158, r. 5132-104 et r. 5212-7 . il associe au réseau toute autre structure chargée d'améliorer la qualité et la sécurité des prises en charge en santé dans la région. il coordonne l'activité régionale de ces structures dans le respect de leurs missions et leurs obligations respectives. dans le cadre de ce réseau, le directeur général de l'agence régionale de santé, en lien avec les agences et autorités nationales compétentes : 1° définit le programme de travail auquel contribuent les membres du réseau régional de vigilances et d'appui pour la mise en œuvre, dans le ressort territorial de l'agence régionale de santé, de la politique de développement de la qualité et de la sécurité des prises en charge en santé, et organise, dans ce champ, la coordination de leurs actions ; 2° favorise les mutualisations entre membres du réseau régional de vigilances et d'appui, portant notamment sur les outils, les méthodes et les moyens. les cellules d'intervention en région mentionnées à l'article l. 1413-2 apportent leur concours au réseau régional de vigilances et d'appui dans les conditions prévues à l'article r. 1413-44 . versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046581336
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1124-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre Ier : Protection des personnes en matière de santé (Articles L1110-1 à L1181-1) Replier Titre II : Recherches impliquant la personne humaine (Articles L1121-1 à L1128-12) Déplier Chapitre IV : Dispositions particulières applicables aux essais cliniques de médicaments (Article L1124-1) Article L1124-1 Naviguer dans le sommaire du code Article L1124-1 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 I.-Les essais cliniques de médicaments sont régis par les dispositions du règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014. L'autorité compétente pour effectuer l'évaluation de la partie I du rapport d'évaluation prévue à l'article 6 de ce règlement est l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. L'évaluation de la partie II prévue à l'article 7 de ce règlement relève de la compétence et de la responsabilité des comités de protection des personnes mentionnés aux articles L. 1123-1 et L. 1123-16 . L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé notifie au promoteur la décision unique relative à l'essai clinique mentionnée au paragraphe 1 de l'article 8 de ce règlement. II.-En cas de refus d'autorisation d'un essai prévu au paragraphe 4 de l'article 8 du règlement précité, le promoteur peut saisir d'une demande de réexamen les autorités suivantes : 1° L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie I prévue à l'article 6 du règlement mentionné ci-dessus ; 2° Le ministre chargé de la santé lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie II prévue à l'article 7 du règlement mentionné ci-dessus. La demande de réexamen est présentée et instruite dans des délais et selon des modalités fixées par décret en Conseil d'Etat. III.-La première administration d'un médicament à l'homme ne peut être effectuée que dans des lieux ayant été autorisés conformément au deuxième alinéa de l' article L. 1121-13 . Les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis à l'article 2 du règlement (CE) n° 1394/2007 du Parlement européen et du Conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ CE ainsi que le règlement (CE) n° 726/2004 et les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis au 17° de l'article L. 5121-1 ne peuvent être réalisés que dans des établissements de santé, à l'Établissement français du sang, dans les hôpitaux des armées ou les autres éléments du service de santé des armées mentionnés à l'article L. 6147-7 ou à l'Institution nationale des invalides. IV.-Sont applicables aux essais cliniques mentionnés au I les dispositions du présent chapitre ainsi que les dispositions des articles L. 1121-10 , L. 1121-11 , L. 1121-13, L. 1121-14 , L. 1121-16 , L. 1121-16-1 , L. 1123-10 , L. 1128-1 à L. 1128-12 , L. 5121-1-1 , L. 5125-1 et L. 5126-1 . Ces essais sont interdits sur une personne qui n'est pas affiliée à un régime de sécurité sociale ou bénéficiaire d'un tel régime. Leur sont également applicables les dispositions du 1° de l'article 76 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique et aux libertés. Versions Liens relatifs Versions Liens relatifs
Code de la santé publique
1,721,075,495
0.740992
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1124-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ier : protection des personnes en matière de santé (articles l1110-1 à l1181-1) replier titre ii : recherches impliquant la personne humaine (articles l1121-1 à l1128-12) déplier chapitre iv : dispositions particulières applicables aux essais cliniques de médicaments (article l1124-1) article l1124-1 naviguer dans le sommaire du code article l1124-1 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 1 i.-les essais cliniques de médicaments sont régis par les dispositions du règlement (ue) n° 536/2014 du parlement européen et du conseil du 16 avril 2014. l'autorité compétente pour effectuer l'évaluation de la partie i du rapport d'évaluation prévue à l'article 6 de ce règlement est l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. l'évaluation de la partie ii prévue à l'article 7 de ce règlement relève de la compétence et de la responsabilité des comités de protection des personnes mentionnés aux articles l. 1123-1 et l. 1123-16 . l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé notifie au promoteur la décision unique relative à l'essai clinique mentionnée au paragraphe 1 de l'article 8 de ce règlement. ii.-en cas de refus d'autorisation d'un essai prévu au paragraphe 4 de l'article 8 du règlement précité, le promoteur peut saisir d'une demande de réexamen les autorités suivantes : 1° l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie i prévue à l'article 6 du règlement mentionné ci-dessus ; 2° le ministre chargé de la santé lorsque cette demande porte sur des éléments relevant de la partie ii prévue à l'article 7 du règlement mentionné ci-dessus. la demande de réexamen est présentée et instruite dans des délais et selon des modalités fixées par décret en conseil d'etat. iii.-la première administration d'un médicament à l'homme ne peut être effectuée que dans des lieux ayant été autorisés conformément au deuxième alinéa de l' article l. 1121-13 . les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis à l'article 2 du règlement (ce) n° 1394/2007 du parlement européen et du conseil, du 13 novembre 2007, concernant les médicaments de thérapie innovante et modifiant la directive 2001/83/ ce ainsi que le règlement (ce) n° 726/2004 et les essais cliniques de médicaments de thérapie innovante tels que définis au 17° de l'article l. 5121-1 ne peuvent être réalisés que dans des établissements de santé, à l'établissement français du sang, dans les hôpitaux des armées ou les autres éléments du service de santé des armées mentionnés à l'article l. 6147-7 ou à l'institution nationale des invalides. iv.-sont applicables aux essais cliniques mentionnés au i les dispositions du présent chapitre ainsi que les dispositions des articles l. 1121-10 , l. 1121-11 , l. 1121-13, l. 1121-14 , l. 1121-16 , l. 1121-16-1 , l. 1123-10 , l. 1128-1 à l. 1128-12 , l. 5121-1-1 , l. 5125-1 et l. 5126-1 . ces essais sont interdits sur une personne qui n'est pas affiliée à un régime de sécurité sociale ou bénéficiaire d'un tel régime. leur sont également applicables les dispositions du 1° de l'article 76 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique et aux libertés. versions liens relatifs versions liens relatifs
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046125661
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L5311-1 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Cinquième partie : Produits de santé (Articles L5111-1 à L5542-2) Replier Livre III : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Articles L5311-1 à L5324-1) Replier Titre Ier : Missions et prérogatives (Articles L5311-1 à L5313-4) Déplier Chapitre Ier : Missions. (Articles L5311-1 à L5311-3) Article L5311-1 Article L5311-2 Article L5311-3 Naviguer dans le sommaire du code Article L5311-1 Version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 Modifié par LOI n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (V) I.-L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'Etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. II.-L'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. L'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. Si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. L'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent II, et notamment : 1° Les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° Les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° Les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis Les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 ; 4° Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° Les produits sanguins labiles ; 6° Les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° Les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° Le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (Abrogé) ; 10° (Abrogé) ; 11° Les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article L. 3114-1 ; 12° (Abrogé) ; 13° (Abrogé) ; 14° (Abrogé) ; 15° (Abrogé) ; 16° Les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article L. 5139-1 ; 17° (Abrogé) ; 18° Les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article L. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° Les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (Abrogé) ; 21° Les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article L. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. III.- L'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre II du livre Ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. Elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au II, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. Elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles L. 5121-8 et L. 5121-9. Elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article L. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. Elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe XVI du règlement (UE) 2017/745 relevant de sa compétence. Elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. Elle établit un rapport annuel d'activité adressé au Gouvernement et au Parlement. Ce rapport est rendu public. Le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article L. 5121-8. Elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. L'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article L. 1161-5. Conformément au IV de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. Se reporter aux conditions d’application prévues audit IV. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,496
0.782498
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l5311-1 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier cinquième partie : produits de santé (articles l5111-1 à l5542-2) replier livre iii : agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (articles l5311-1 à l5324-1) replier titre ier : missions et prérogatives (articles l5311-1 à l5313-4) déplier chapitre ier : missions. (articles l5311-1 à l5311-3) article l5311-1 article l5311-2 article l5311-3 naviguer dans le sommaire du code article l5311-1 version en vigueur depuis le 01 janvier 2024 modifié par loi n°2022-1726 du 30 décembre 2022 - art. 205 (v) i.-l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé est un établissement public de l'etat, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. ii.-l'agence procède à l'évaluation des bénéfices et des risques liés à l'utilisation des produits à finalité sanitaire destinés à l'homme, des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle surveille le risque lié à ces produits et effectue des réévaluations des bénéfices et des risques. l'agence peut demander que les essais cliniques portant sur des médicaments soient effectués sous forme d'essais contre comparateurs actifs et contre placebo. si la personne produisant ou exploitant un médicament s'oppose aux essais contre comparateurs actifs, elle doit le justifier. l'agence participe à l'application des lois et règlements et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à l'évaluation, aux essais, à la fabrication, à la préparation, à l'importation, à l'exportation, à la distribution en gros, au courtage, au conditionnement, à la conservation, à l'exploitation, à la mise sur le marché, à la publicité, à la mise en service ou à l'utilisation des produits mentionnés au premier alinéa du présent ii, et notamment : 1° les médicaments, y compris les insecticides, acaricides et antiparasitaires à usage humain, les préparations magistrales, hospitalières et officinales, les substances stupéfiantes, psychotropes ou autres substances vénéneuses, les huiles essentielles et plantes médicinales, les matières premières à usage pharmaceutique ; 2° les produits contraceptifs et contragestifs ; 3° les dispositifs médicaux et leurs accessoires ; 3° bis les produits n'ayant pas de destination médicale dont la liste figure à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 ; 4° les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires ; 5° les produits sanguins labiles ; 6° les organes, tissus, cellules et produits d'origine humaine ou animale, y compris lorsqu'ils sont prélevés à l'occasion d'une intervention chirurgicale ; 7° les produits cellulaires à finalité thérapeutique ; 8° le lait maternel collecté, qualifié, préparé et conservé par les lactariums ; 9° (abrogé) ; 10° (abrogé) ; 11° les procédés et appareils destinés à la désinfection des locaux et des véhicules dans les cas prévus à l'article l. 3114-1 ; 12° (abrogé) ; 13° (abrogé) ; 14° (abrogé) ; 15° (abrogé) ; 16° les micro-organismes et toxines mentionnés à l'article l. 5139-1 ; 17° (abrogé) ; 18° les logiciels qui ne sont pas des dispositifs médicaux et qui sont utilisés par les laboratoires de biologie médicale, pour la gestion des examens de biologie médicale et lors de la validation, de l'interprétation, de la communication appropriée en application du 3° de l'article l. 6211-2 et de l'archivage des résultats ; 19° les dispositifs à finalité non strictement médicale utilisés dans les laboratoires de biologie médicale pour la réalisation des examens de biologie médicale ; 20° (abrogé) ; 21° les selles collectées par les établissements ou organismes mentionnés à l'article l. 513-11-1 et destinées à la fabrication d'un médicament. iii.- l'agence participe à l'application des dispositions législatives et règlementaires mentionnées au titre ii du livre ier de la première partie et prend, dans les cas prévus par des dispositions particulières, des décisions relatives à ces recherches. elle assure la mise en œuvre des systèmes de vigilance, portant sur les produits mentionnés au ii, à l'exception de la biovigilance et du dispositif de vigilance relatif à l'assistance médicale à la procréation, et élabore la pharmacopée. elle rend publics un rapport de synthèse de l'évaluation effectuée pour tout nouveau médicament dans des conditions déterminées par voie réglementaire, ainsi que les décisions d'octroi, de suspension et de retrait de l'autorisation de mise sur le marché mentionnées aux articles l. 5121-8 et l. 5121-9. elle organise des réunions régulières d'information avec des associations agréées de personnes malades et d'usagers du système de santé mentionnées à l'article l. 1114-1 sur les problèmes de sécurité sanitaire des produits de santé, notamment sur les actions entreprises dans le domaine de la prévention et de la répression de la falsification des médicaments. elle contrôle la publicité en faveur de tous les produits, objets, appareils et méthodes revendiquant une finalité sanitaire ainsi que celle en faveur des produits listés à l'annexe xvi du règlement (ue) 2017/745 relevant de sa compétence. elle prend ou demande aux autorités compétentes de prendre les mesures de police sanitaire nécessaires lorsque la santé de la population est menacée, dans les conditions prévues au présent code ou par toute autre disposition législative ou réglementaire visant à préserver la santé humaine. elle établit un rapport annuel d'activité adressé au gouvernement et au parlement. ce rapport est rendu public. le rapport comporte le bilan annuel de la réévaluation du rapport entre les bénéfices et les risques des médicaments à usage humain mentionnés à l'article l. 5121-8. elle organise des auditions publiques sur des thèmes de santé publique. l'agence est également chargée du contrôle du respect des dispositions des autorisations délivrées en application de l'article l. 1161-5. conformément au iv de l’article 205 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2024. se reporter aux conditions d’application prévues audit iv. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046126182
Rechercher dans le texte... Valider la recherche Rechercher dans cet article Rechercher dans tout le code Réinitialiser ChronoLégi « Article L1221-8 - Code de la santé publique » Version à la date d'aujourd'hui ou du (JJ/MM/AAAA) valider la recherche à la date Voir les modifications dans le temps Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Code de la santé publique Replier Partie législative (Articles L1110-1 à L6441-1) Replier Première partie : Protection générale de la santé (Articles L1110-1 à L1545-4) Replier Livre II : Don et utilisation des éléments et produits du corps humain (Articles L1211-1 à L1274-3) Replier Titre II : Sang humain (Articles L1220-1 à L1223-8) Article L1220-1 Déplier Chapitre Ier : Collecte, préparation et conservation du sang, de ses composants et des produits sanguins labiles. (Articles L1221-1 à L1221-14) Article L1221-1 Article L1221-2 Article L1221-3 Article L1221-4 Article L1221-5 Article L1221-6 Article L1221-7 Article L1221-8 Article L1221-8-1 Article L1221-8-2 Article L1221-9 Article L1221-10 Article L1221-10-1 Article L1221-10-2 Article L1221-11 Article L1221-12 Article L1221-13 Article L1221-14 Naviguer dans le sommaire du code Article L1221-8 Version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 Modifié par Ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 2 Peuvent être préparés à partir du sang ou de ses composants : 1° Des produits sanguins labiles, comprenant notamment le sang total, le plasma dans la production duquel n'intervient pas un processus industriel, quelle que soit sa finalité, et les cellules sanguines d'origine humaine. A l'exception des produits sanguins labiles destinés à des recherches impliquant la personne humaine, seuls peuvent être distribués ou délivrés à des fins thérapeutiques, les produits sanguins labiles dont la liste et les caractéristiques sont fixées par décision de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, après avis du président de l'Etablissement français du sang et du directeur du centre de transfusion sanguine des armées, et publiée au Journal officiel de la République française. 2° Des pâtes plasmatiques ; 2° bis Du plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, régi par le livre Ier de la cinquième partie ; 3° Des médicaments issus du fractionnement du plasma régis par le même livre Ier ; 4° Des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires régis par le règlement (UE) 2017/746 du Parlement européen et du Conseil du 5 avril 2017 et le titre II du livre II de la cinquième partie ; 5° Des produits cellulaires à finalité thérapeutique mentionnés à l'article L. 1243-1 ; 6° (Abrogé) ; 7° Des excipients à usage pharmaceutique et des substances utilisées lors de la fabrication d'un médicament mais n'entrant pas dans sa composition. Le sang et ses composants, qu'ils aient ou non été prélevés au sein de l'Etablissement français du sang, peuvent également être utilisés pour effectuer les contrôles de qualité des examens de biologie médicale ainsi que pour la réalisation et le contrôle des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires, ou pour effectuer sur les produits préparés à partir du sang ou de ses composants les expertises et les contrôles techniques réalisés par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en application du 1° de l'article L. 5311-2 . Les principes mentionnés aux articles L. 1221-3, L. 1221-4 et L. 1221-6 sont également applicables dans ce cas. Versions Liens relatifs Informations pratiques Versions Liens relatifs Informations pratiques
Code de la santé publique
1,721,075,496
0.718146
rechercher dans le texte... valider la recherche rechercher dans cet article rechercher dans tout le code réinitialiser chronolégi « article l1221-8 - code de la santé publique » version à la date d'aujourd'hui ou du (jj/mm/aaaa) valider la recherche à la date voir les modifications dans le temps version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 code de la santé publique replier partie législative (articles l1110-1 à l6441-1) replier première partie : protection générale de la santé (articles l1110-1 à l1545-4) replier livre ii : don et utilisation des éléments et produits du corps humain (articles l1211-1 à l1274-3) replier titre ii : sang humain (articles l1220-1 à l1223-8) article l1220-1 déplier chapitre ier : collecte, préparation et conservation du sang, de ses composants et des produits sanguins labiles. (articles l1221-1 à l1221-14) article l1221-1 article l1221-2 article l1221-3 article l1221-4 article l1221-5 article l1221-6 article l1221-7 article l1221-8 article l1221-8-1 article l1221-8-2 article l1221-9 article l1221-10 article l1221-10-1 article l1221-10-2 article l1221-11 article l1221-12 article l1221-13 article l1221-14 naviguer dans le sommaire du code article l1221-8 version en vigueur depuis le 31 juillet 2022 modifié par ordonnance n°2022-1086 du 29 juillet 2022 - art. 2 peuvent être préparés à partir du sang ou de ses composants : 1° des produits sanguins labiles, comprenant notamment le sang total, le plasma dans la production duquel n'intervient pas un processus industriel, quelle que soit sa finalité, et les cellules sanguines d'origine humaine. a l'exception des produits sanguins labiles destinés à des recherches impliquant la personne humaine, seuls peuvent être distribués ou délivrés à des fins thérapeutiques, les produits sanguins labiles dont la liste et les caractéristiques sont fixées par décision de l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, après avis du président de l'etablissement français du sang et du directeur du centre de transfusion sanguine des armées, et publiée au journal officiel de la république française. 2° des pâtes plasmatiques ; 2° bis du plasma à finalité transfusionnelle dans la production duquel intervient un processus industriel, régi par le livre ier de la cinquième partie ; 3° des médicaments issus du fractionnement du plasma régis par le même livre ier ; 4° des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires régis par le règlement (ue) 2017/746 du parlement européen et du conseil du 5 avril 2017 et le titre ii du livre ii de la cinquième partie ; 5° des produits cellulaires à finalité thérapeutique mentionnés à l'article l. 1243-1 ; 6° (abrogé) ; 7° des excipients à usage pharmaceutique et des substances utilisées lors de la fabrication d'un médicament mais n'entrant pas dans sa composition. le sang et ses composants, qu'ils aient ou non été prélevés au sein de l'etablissement français du sang, peuvent également être utilisés pour effectuer les contrôles de qualité des examens de biologie médicale ainsi que pour la réalisation et le contrôle des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro et leurs accessoires, ou pour effectuer sur les produits préparés à partir du sang ou de ses composants les expertises et les contrôles techniques réalisés par l'agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en application du 1° de l'article l. 5311-2 . les principes mentionnés aux articles l. 1221-3, l. 1221-4 et l. 1221-6 sont également applicables dans ce cas. versions liens relatifs informations pratiques versions liens relatifs informations pratiques
legifrance
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000046125982